Chapitre 10

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Le trajet vers l'université se fit avec beaucoup d'étonnement. Sophia découvrit la radio, elle n'arrêtait pas d'appuyer sur les différentes chaînes jusqu'à ce que Roxana en ai marre et coupe définitivement la radio, elle regarda donc les paysages avec des yeux d'enfant, les mains et le front plaqué sur la vitre. Quand elles passèrent devant un policier, l'anglaise lui fit un large sourire en secouant violemment sa main à côté de sa tête pour le saluer, l'action était tellement bizarre qu'il ne la quitta pas des yeux jusqu'à ce que la voiture de course disparaisse. Quand Roxana coupa le contacte devant une énorme battisse, Sophia sauta de la voiture toute excité.

-Où sommes-nous ? Quel est cet endroit ? Ce voyage était palpitant ! Vous avez beaucoup de chance !

-Hey, calmos la sauterelle, rigola Roxana.

L'américaine sorti son sac du coffre et marcha sur la pelouse du campus jusqu'aux marche menant à la porte, là elle se retourna vers la jeune fille émerveillée qui la suivait.

-Ne me quitte pas d'une semelle et pas un mot, c'est moi qui parle, la prévint elle en appuyant sur le bouton de l'interphone.

Après trois sonnerie, une voie grave et enrouée leur demanda qui elles étaient.

-Salut Rick, c'est Roxi de la section art et voici quelqu'un qui doit s'expliquer avec monsieur Holtman, je suis super en retard alors si tu pouvais vite ouvrir cette porte, ce serait cool, fit elle espiègle.

Un grognement de mécontentement se fit entendre et un marmonnement incompréhensible suivit du bruit d'un déverrouillement dans la porte. Roxana poussa la lourde porte et entra dans le vestibule, Sophia sur les talons. Le Hall était grand et large, plusieurs portes se trouvaient de chaque coté et ainsi que quelques couloirs, jusqu'au pied d'un gros escalier, qui disparaissait devant un énorme vitrail. Elles montèrent les escaliers puis tournèrent à gauche au pied du vitrail et arrivèrent sur un autre couloir. Roxana avait l'air de savoir parfaitement où elle allait, et après plusieurs portes, elle toqua et entra quand une voie de femme l'y incita. Roxana ne se fit pas prier et s'excusa de son retard.

-Bonjour madame Pawtinko ! Désolé de ce léger retard, disons que mon réveil n'avait pas sonné, fit elle, effrontée.

La professeure était une femme dans la quarantaine au cheveux brun frisé parsemé des fils argentés de l'age. Petite et rondelette, elle paraissait gentil malgré le regard agacé qu'elle lançait à Roxana.

-Aller vous asseoir mademoiselle Sayman et que je ne vous entende plus, fit madame Pawtinko en replongeant dans ses explication.

Quand la brunette sortie du cadre de la porte, elle laissa apparaître une Sophia toute gêné devant les regards des étudiants. La professeur remarqua que de plus en plus de monde se tournait vers la porte, curieuse et agacé qu'on interrompe une nouvelle fois son cours, elle se tourna elle aussi. Qu'elle ne fut pas son étonnement de voir une inconnue au visage d'ange habillée en rockeuse devant sa salle.

-Bonjour mademoiselle, vous désirez ? Demanda poliment la professeure.

-Heu... Je souhaiterais me joindre à ses jeunes gens pour le reste de votre enseignement, puis-je ? Questionna la centenaire.

Le langage soutenue de la fille angélique étonna toute l'assemblé.

-Ils faut voir ça avec le proviseur, ce n'est pas à moi d'en décider, s'expliqua la dame grisonnante.

-Quand pourrais-je le voir ?

-Heu... Qui est le représentant de cet classe ? Demanda madame Pawtinko à ses élèves.

La GaliléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant