Chapitre 6

36 2 0
                                    

Robe que j'imagine pour Sophia


Le lendemain, Sophia avait mal à la tête, elle se releva, faisant tomber la serviette de bain. La veille lui revint en mémoire. Elle mis sa robe de nuit à la va-vite et ouvris doucement la porte. John était partit. Elle alla dans la salle de bain pour trouver une brosse à cheveux ainsi qu'à dent. Elle trouva la première mais pour la seconde, elle dut se contenter du dentifrice sur un doigt. Elle arrangea sa coiffure avec un ruban bleu marine qu'elle avait trouvé dans une des chambres de La Galilée. Un nœud était désormais accroché dans ses cheveux retenant ainsi les mèches de devant en une queue de cheval posée sur les autres cheveux. Elle repartit dans sa chambre, se parfuma comme elle le faisait autrefois le matin à la pension pour filles. Elle mis ensuite la robe qui séchait depuis la veille, une magnifique robe type des années 1900 : une robe bleue marine avec une sorte de foulard intégré plus foncé et des petits motifs d'un bleu nuit la parcourant. Elle la mis et sortit de sa chambre, se regarda dans le miroir, puis, satisfaite du résultat, continua jusqu'au pont.

Sur le pont John et d'autre s'affairait à nettoyer les combinaisons lorsqu'un des homme assit à côté de lui, lui donna un coup de coude en mimant l'action de regarder vers le pont supérieur, vers la cabine du capitaine. Il resta émerveillé par ce qu'il voyait. La jeune fille était debout face à la mer, les cheveux et la robe au vent et ses yeux, même fermés exprimaient son bonheurs. John était en admiration devant cette jeune femme. Elle rouvrit les yeux et le salua de la main. Il lui renvoya en rougissant.

-Elle est canon et, chose rare chez les bombes, elle est intelligente et gentille. Elle à tout pour plaire, tu as de la chance que c'est toi qu'elle est choisit., mon pote, déclara le plongeur pour le taquiné.

Il sourit et se leva.

-Je ne pense pas qu'elle m'aie « choisit » comme tu dit, déplora il. Je croix qu'elle a plus confiance en moi qu'en vous, sourit-il.

Elle descendit les marches souriante, puis se planta derrière John.

-Monsieur Reggans ? Demanda t-elle angélique.

John sursauta. Il se retourna et remarqua qu'elle devait faire dix centimètre de moi que lui. Il sourit devant se petit bout de femme qui le regardait la tête penché en arrière.

-Qu'y a t-il Mademoiselle Standford ?

-Je n'ai pas trouvé de plume dans la chambre où je suis, en auriez vous une à me prêter ? Fit elle un large sourire au lèvre.

Il s'excusa au près de ses compagnons et partit dans sa chambre accompagné de Sophia. Une fois là bas, il pris sur son bureau un stylo quatre couleur et lui tendit. Elle regarda l'objet curieuse.

-Qu'est-ce ? Demanda t-elle.

Il lui expliqua comment cela marchait et lui fit même une petite démonstration.

-Vous voyez ? Demanda t-il.

-Oui, mais où est donc votre plume ? Fit elle désireuse d'écrire comme avant.

-Nous n'écrivons plus avec des plumes depuis longtemps, s'excusa t-il. Nous avons des stylos plumes, si vous voulez une fois à terre, je vous en achèterais un, proposa t-il.

-Je vous remercie, mais je préfère les vraie plumes, sourit-elle poliment.

Elle pris le stylo en frôlant de ses doigts ceux de John. Leur froideur le fit sursauter.

-Vos doigts ! Cria t-il dès que ceux-ci le touchèrent.

Elle écarta vivement sa main.

-Qu'y a t-il ? S'inquiéta t-elle.

Il était glacée. Allait-elle mourir de froid sous ses yeux ? Allait-elle bien ?

-Vous allez bien ? Demanda t-il.

-Je... heu... oui, mais vous, que vous arrive t-il ? Bégaya t-elle tant elle était étonné.

Il avait bien une idée de ce qui pouvait lui arrivé mais il ne voulait pas que ce soit ça et surtout il avait peur de sa réaction si il vérifiait. Tant pis. Il posa sa main entre sa mâchoire et son cou. Elle sursauta et chassa sa main comme une mouche.

-Non, mais vous êtes fou ! Que vous as t-il pris ? Vous avez des tocs ?! Cria t-elle exaspéré.

-J-je... heu... enfin... vous..., bégayait-il ne comprenant pas.

Elle ne lui laissa pas le temps de formuler une phrase intelligible et partit.

-Au revoir monsieur Reggans, dit elle avant de fermer la porte.

Il ne bougeait plus. Ils savait pourquoi elle était encore en « vie »... elle ne l'était plus. Elle n'avait pas de pouls et elle était si froide que la question ne se posait même pas. Son sang ne circulait plus... Elle était froide comme un cadavre... c'était une évidence. Elle était morte.

La GaliléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant