Là tes regards ne sont déjà plus pour moi – glissés dans l'ouverture de la porte, je les vois portés, noisettes de l'automne mûr, sur le col d'un homme brun, petit, merdique comme tes goûts musicaux.
L'ampoule a plus que jamais posé sa lueur froide des matins noirs, nauséeuse rivée à la cuvette des chiottes, au cri du ventre, l'appel à l'aide dans le jour qui se lève encore.
Tu me traites comme une merde et je suis béat d'amour vaseux.
Les nuées sombres se vautrent dans mes malaises d'écume.
Il n'y a plus que leurs bruits dans la pièce, plus un cri, juste les exhalations d'un condamné à respirer les souffles des mouches à mort.
Posé sur le tapis, un alligator de salon enlaissé à la tv et aux clopes, voué à essayer de t'agripper une jambe, défoncer le mobilier, mais incapable de se foutre par la fenêtre.
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Impressions d'un SDF
Poetry20 piges, un peu asocial, très peureux et SDF dans une ville inconnue. Comment faire quand on a été viré de chez soi par son vieux et que l'on est quelque peu agoraphobe... ? Heureusement une fille était là mais il a fallut apprendre à se débrouille...