Un cheikh à aimer ( Les frères du désert Tome 1 )

Chapitre 34

- tu es resplendissante chérie souffla-t-il en avalant sa salive péniblement.

Ses seins voluptueux signé par le décolleté n'avait pas manqué de le rendre fou en regrettant amèrement d'être en retard, la prenant par la main il l'avait entraîné dans le salon à la plus grande surprise de la jeune femme.

- j'ai préféré les faire venir expliqua-t-il en prenant les devant.

- votre majesté déclara Carol Kanningan en inclinant sa tête.

- madame laissez moi vous présenter ma femme.

Mal à l'aise, Bella avait serré la main de son mari en souriante légèrement elle ne voulait pas être ici, elle voulait parler à Zahim au plus vite lui annoncer sa grossesse pour qu'il la rassure, mais les choses ne tournaient pas comme elle le voulait.

- votre altesse c'est un plaisir de vous rencontrez.

- moi aussi madame murmura Bella

- et voici John son mari chérie reprit Zahim.

Inclinant sa tête légèrement, Bella n'avait pas pris la peine de détailler les deux personnes en face trop occupée à penser à son bébé.

Une fois à table, le repas se passait trop lentement son goût, profitant de la bonne nourriture sur la table, elle s'était nourrie plus que de raison sous le regard inquiet des trois personne attablés.

- ma femme souffre d'hypoglycémie expliqua Zahim d'une voix prononcé face à leurs regards trop inquisiteur.

Les yeux noirs, il considérait ses invités tour à tour tendus.

- oh nous sommes désolés déclara Carol en lui souriant.

Serrant la cuisse de sa femme, Zahim leur avait montré son mécontentement en un seul regard.

- votre majesté un appel pour vous cela semble urgent annonça l'un de ses hommes.

Se levant lentement, il avait jeté un regard sur sa femme pour la rassurer avant de partir.

Dorénavant seule avec eux, Bella avait ralentie sur ses bouchés un peu trop conséquente en relevant la tête pour les regarder, Bella avait esquissé un sourire gêné en se saisissant de son verre avant de le reposer en y voyant le vin rouge vif comme un danger, à son plus grand désarroi Carol s'était éclipsée en la laissant seule avec son mari , posant ses mains sur ses genoux, Bella sentait un étau se resserrer autour d'elle.

- voulez-vous goûter à notre vin blanc ? Proposa-t-il

- non merci

- vous êtes sûr ?

- oui sûr affirma Bella en priant pour que Zahim arrive au plus vite.

- allons je suis sûr que vous en voulez ne soyez pas timide.

Face à l'insistance de l'homme au cheveux grisonnant ,Bella sur le point de dépasser sa timidité pour mettre de la fermeté dans sa voix s'était retrouvée devancé par Zahim de retour dans la pièce furibond.

- il me semble que ma femme a dit non deux fois pourquoi insister ? Demanda-t-il en restant debout près de la table.

Sur le point de répondre John avait été coupé par Carol qui était revenue d'une démarche élancée. 

- pardonnez moi pour mon absence déclara cette dernière.

- pardonnez moi à mon tour de mettre fin à ce dîner précipitamment mais j'ai une affaire urgente à régler.

Sans comprendre, Bella s'était retrouvée seule autour de la table en se levant difficilement.

- mais quelque chose de chaud prépare ton sac nous rentrons à Hismana ordonna-t-il

Tremblante face à son ton sévère, Bella s'était exécutée en retirant sa robe rapidement, de retour dans la chambre elle le voyait engouffrer ses affaires dans son sac énervé.

- Zahim que ce passe-t-il ?

Sans répondre il s'était approché d'elle en lui mettant son manteau.

- fait ce que je te dit Bella.

Sans un mot seulement des coup de fil incessant , Bella n'avait jamais entendu Zahim parler dans sa langue arabe aussi durement, de retour dans l'avion Bella avait eu un léger malaise à force d'être tiré par Zahim.

- arrête par pitié supplia-t-elle une fois dans l'avion.

Attachant sa ceinture d'un geste plus doux, il avait posé ses lèvres sur son visage un peu partout.

Sans une parole, ni même un regard Bella avait fini par sombrer dans le sommeil ne supportant plus de l'entendre vociférer au téléphone.

Réveillée par le soleil brut de Hismana,elle avait sentie la bouche dure de Zahim ce poser sur son front, incapable d'ouvrir les yeux elle s'était laissée transporter jusqu'au lit avant de se redresser péniblement.

- Zahim que ce passe-t-il ?

- rien qui te regarde répondit ce dernier au loin d'un ton grave

- tu me ballotte de pays en pays en l'espace de deux jours à peine j'ai le droit de savoir ! protesta la jeune femme.

Une légère pression c'était fait sentir sur ses épaules pour la faire allonger.

- tu devrais resté allonger conseilla-t-il en ignorant ses protestations.

- Zahim il faut que je te parle c'est important.

- je suis sûr que ça peut attendre déclara-t-il en partant après l'avoir embrassé.