Chapitre 15

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Après un trajet long et en silence, Zahim avait fini par lui adresser la parole, après s'être confié à lui, il avait subitement perdu tout envie de parler et Belle s'en trouva déçu.

Regardé, admiré, acclamé il faisait preuve d'une grande finesse envers les habitant qui entouré la place principale, l'architecture ressemblait presque à celle de Florence l'une des villes merveilleuse d'Italie.

La poussant dans plusieurs magasin sans que l'homme puisse trouver la perle rare pour la jeune femme, Zahim essayait de décrypter un désire sur son visage avant d'en voir un au passage d'une boutique de tissus, tapant juste Zahim s'était empressé de l'emporter avec lui.

- choisissez Bella intima Zahim

Glissant ses doigts sur l'un d'eux, Bella avait écarquillés les yeux à la vue du prix.

- c'est largement au dessus de mes moyens chuchota Bella pour ne pas suscité l'intérêt des vendeuses.

- c'est un cadeaux faite moi plaisir et choisissez.

- no.. je ne peux pas accepté c'est trop souffla Bella en grattant son bras.

- vos yeux était rivés sur celui-ci déclara-t-il en désignant le tissu bordeaux dans la vitrine.

Se mordant la lèvre, Bella hésitait à dire oui mais sans lui laisser le choix, il avait déjà donner ses ordres.

Les tissus s'empilés sans qu'elle puisse intervenir, embrassé Bella ignorait si c'était pour lui faire plaisir ou pour acheter un quelconque silence sur ses protestations sur l'absence de Zara.

Glissant une main dans son dos, ses doigts s'enfonçait dans sa chair en l'entraînant dehors.

- les tissus devrons arriver dans l'après midi êtes-vous contente ?

- oui mais c'est beaucoup trop répondit Bella.

- contentez-vous d'être heureuse riposta ce dernier en agrippant son coude pour la faire avancer.

Prenant goût au paysage, Bella le suivait sans un mot, assise dans un restaurant chic la température contrastée par l'extérieur l'avait légèrement fait frissonner, entourant un châle autour de ses épaules il s'était penché avant de répondre.

- soyons prudents déclara-t-il d'un ton moqueur.

Les yeux plissés, elle suivait sa trajectoire sur la chaise avec l'envie de le suivre dans ce petit jeu.

- vous avez visiblement oublier de me faire manger depuis le déjeuné c'est loin d'être prudent.

Désireuse de s'amuser un peu comme une enfant, Belle n'avait pas du tout envie de rire en voyant son visage se décomposer.

- je me suis montré déraisonnable, vous avez raison déclara l'homme en faisant signe au serveur de venir.

- je plaisanté.

- Pas moi riposta Zahim en attrapant les deux cartes.

Serrant son châle contre ses épaules, Bella regardait autour d'elle en s'apercevant peu à peu qu'on les observer.

Après un échange avec le serveur pour déclarer la menu, Zahim avait rapidement reporté son attention sur la jeune femme.

- j'aimerai vous entendre m'en dire plus sur vos confidence de tout à l'heure ainsi vous voyez votre vie comme ça ?

- oui pourquoi cela vous pose-t-il un problème ?

- non bien-sûr que non mais je ne pensais pas que vous aviez déjà bien pensée votre vie.

Haussant les épaules, elle avait répondu.

- sûrement comme beaucoup de femmes je suppose.

Hochant de la tête, Zahim avait dessiné un sourire en coin avant de répondre.

- un mari, des enfants un atelier Bella peu de femme se projette aussi loin.

- n'oublier pas la petite maison rajouta cette dernière.

- et si votre mari peut vous offrir plus qu'une petite maison rétorqua Zahim la voix grave.

Esquissant un petit sourire gêné, elle avait secoué la tête.

- oh ça n'existe pas dans mon monde.

- votre monde ?

- oui mon monde est modeste comparé au votre, Elsa, elle pourrait voir un avenir plus sophistiqué baignant dans le luxe par exemple expliqua-t-elle alors que leurs plats se déposer sur la table.

Sans y faire attention, Zahim avait reprit.

- et si un homme tombe amoureux de vous tout en possédant assez d'argent pour comblé tout vos désirs ? Insista Zahim.

Perturbée par sa question, Bella avait mis du temps à répondre.

- ce genre de chose n'existe pas monsieur seulement dans les rêves.

- c'est faux.

- pour des femmes qui cherche à se mettre à l'abris du besoins oui mais est ce de l'amour ?

Extrêmement surpris de jour en jour par l'entendement de la jeune femme, Zahim avait reculé sur sa chaise.

- mes parents ne s'aimait pas au début mon père était un homme bougon, il pensait que ma mère en voulait à son argent confia-t-il un jour il a commencé à ressentir le manque de sa présence car elle ne faisait pas attention à lui, elle passé ses journées au fond d'une pièce et lisait, il lui offrait des cadeau tout les jours par l'intermédiaire de son bras droit en croyant lui faire plaisir et un jour il est tombé sur tout les cadeaux qu'il lui avait offert au fond d'une commode intacte et à ce moment qu'il a comprit.

Touchée par cette histoire Bella avait porté une main sur son cœur.

- depuis ce jour il ne la plus quitté acheva l'homme une pointe de tristesse dans la voix.

- c'est tellement beau souffla-t-elle

- bien-sûr il a continué à lui offrir des cadeaux mais ils étaient fait pour de ma mère à la fois simple et à l'image de sa beauté rajouta ce dernier en buvant une gorgé dans son verre en cristal.

- c'est une très belle histoire murmura Bella.

Souriant à la jeune femme, Zahim avait jeter un regard à son assiette dont la fumé s'atténuer peu à peu.

- mangez ça refroidit. 

Un cheikh à aimer ( Les frères du désert Tome 1  )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant