Un cheikh à aimer ( Les frères du désert Tome 1 )

Chapitre 27

Tirant sur les ficelles de son corset de sa dernière création, Bella était fière d'avoir retrouvé son inspiration perdu ses derniers jours enfilant son pantalons blanc elle avait fini par glisser un gilet en mousseline.

- sachez que même en pantalon vous êtes affreusement désirable confia-t-il à son entrée dans le salon.

Souriant légèrement, elle se retrouva embarrassé car les jours passés et elle savait que sa patience angélique ne tiendrait plus pour très longtemps.

- merci pour votre patience avec moi déclara-t-elle en tirant sa chaise pour s'assoir.

Zahim qui ne perdait pas une miette des mouvements de la jeune femme, regardait ses cheveux attaché en nattes tomber sur sa hanche droite en cascade.

- grâce à vous je me suis découvert une maîtrise de moi même incroyable.

Portant son jus d'Orange à ses lèvres rouge, elle l'avait reposé en fuyant son regard.

- mais je n'en peux plus reprit l'homme la voix grave et dure.

Se doutant déjà de sa confession, Bella releva les yeux vers lui.

- vous êtes ma femme et je commence à devenir complètement fou rajouta ce dernier.

Écarlate, la gorge noué elle cherchait quoi lui répondre.

- dite moi quelque chose Bella souffla-t-il en la rejoignant pour s'agenouiller près de sa chaise.

- je ne sais pas quoi dire parce que tout ceci est loin d'être une chose à la quelle je m'attendais.

Crispé il avait pris sa main dans la sienne.

- n'êtes vous pas heureuse d'être à mes côté ?

- ce n'est pas la question j'ai peur d'avoir fait une folie qui pourrait me coûter cher révéla la jeune femme

Lâchant sa main, il s'était relever en colère.

- Bella ne redite plus jamais cela ordonna Zahim en lui tournant le dos afin de lui cacher cette vif colère qui progresser rapidement.

- n'ai-je pas le droit de dire ce que je ressent ?

- pas quand c'est pour dire de pareil mots, me croyez-vous capable d'avoir fait de vous ma femme pour ensuite vous jeter ? Ainsi c'est ce que vous ressentez.

Se retournant pour affronter ses prunelles envoûtante, Zahim s'était approché.

- je ressent le besoin de comprendre rétorqua-t-elle dans un murmure.

- je vous l'ai déjà dit Bella

- désirer une personne n'est pas là une raison d'épouser quelqu'un est ce une sorte de tradition chez vous ?

Les muscles tendus il avait saisi ses mains en l'obligeant à se lever, agrippant son visage entre ses mains Zahim détaillé chaque parcelle de sa peau.

- l'idée de vous savoir loin de moi m'est insupportable Bella.

Fermant les yeux un instant le cœur serré par une intense émotion, elle les avait ouvert péniblement.

- que pense les gens que pense...

- être reine n'est rien d'autre qu'un simple mot une formalité oublier tout ça, pensez à nous rien que vous et moi interrompit ce dernier en serrant un peu plus son visage.

Reculant en dégageant ses mains Bella avait soufflé désespérément.

- ce n'est pas une simple formalité et vous le savez pertinemment vous dite ça seulement pour me rassurer rétorqua-t-elle.

- vous êtes ma femme avant tout gronda ce dernier.

Reprenant sa place, elle cherchait quoi manger pour calmer ses tournis répétés.

- je me sens pas bien peut-on reporter cette discussion à plus tard ?

- cette discussion et close je ne veux plus en parler Bella.

Tirant sa chaise agacé, il avait reprit sa place en joignant ses mains croisés devant sa bouche avec la ferme intention de ne pas s'arrêter là.

- pourquoi d'après vous je n'ai pas fait de mariage ? C'était pour vous évitez toutes les formalités politiques, les flash, les cris, les acclamations alors c'est moi qui décide quand j'aurai besoin de vous pour ce genre d'événement annonça-t-il d'un ton sévère pour l'instant vous êtes à moi et je n'ai pas l'intention de vous partager avec qui que ce sois acheva-t-il en se levant pour s'éloigner.

Mastiquant lentement , Bella avait manqué de s'étouffer à ses propos qu'elle devait admettre n'était pas sans lui faire quelque chose, terminant son petit-déjeuner tout en réfléchissant elle savait qu'elle ne pourrait pas tenir encore longtemps car si l'homme semblait au bout de sa patience , son corps à elle réclamait les doux baisers de l'homme.

Décidée à ne pas gâcher le peux de temps de calme qu'il lui avait donné ces jours-ci, Bella était parti à la recherche de Zahim en tombant nez à nez avec lui dans le couloir.

- je vous cherche partout protesta Bella en croisant les bras.

- et bien j'étais parti me dégourdir les jambes.

Sachant pertinemment qu'il venait des grand escalier qu'elle avait interdiction de monter Bella avait froncé des sourcils.

- en haut ? Qu'est ce que vous me caché en haut pourquoi je ne peux pas monter ?

Affichant un sourire ténébreux, il avait laissé du suspense plané.

- je vous ai déjà dit que je ne voulais pas vous voir monter ses marches.

Prise de curiosité, Bella s'était avancée pour monter face un bloc de marbre dure planté devant elle.

- si vous me disiez ce qui si trouve peut-être que je n'aurais pas la furieuse envie d'y monter suggéra Bella d'une mou boudeuse.

Sans répondre, il avait posé son pouce sur sa joue.

- ce n'est pas pour les jeunes femmes.

- c'est quoi une salle de torture ?

Éclatant de rire en basculant sa tête en arrière, Bella avait violemment rougis face à ses moqueries.

Profitant de ce moment d'égarement de cet homme toujours droit et sérieux, Bella était passée devant lui pour grimper les marches mais Zahim fut plus rapide, soulevant la jeune femme il l'avait jeté sur ses épaules malgré ses agréable protestations.

- je finirais par monter ses marches un jour vous savez déclara-t-elle péniblement avec un léger mal de mer face à la hauteur.

Agrippant son pantalon noir désespérément, Bella sentait sa main glissé sur ses fesse.

- alors je vais la cadenasser...

Posant la jeune femme délicatement sur le lit Zahim s'était penché au dessus d'elle.

- que voulez-vous faire aujourd'hui ? Jouer au chat et à la souris ? Demanda-t-il en haussant un sourcil moqueur.

Tournant sur le côté, Bella s'était retrouvé face à sa main plaquée sur le lit, au plus proche de sa vision elle pouvait détaillé chaque détail de son poignet bronzé.

- je l'ignore j'avais pensé lire ou faire un peu de couture.

- cela m'arrange j'ai une réunion importante je dois vous abandonnez pour quelque heures.

- vous partez ? Demanda-t-elle

- non je serais dans la salle de conférence ainsi je pourrais garder un œil sur vous.