Allongé sur le côté, la joue posée sur mon avant-bras gauche, le regard rivé sur le bouclé allongé à côté de moi. Mes pupilles observent chaque détails de son merveilleux visage. Je ne suis peut-être pas objectif, je l'aime trop pour ça je pense. Non, Harry est vraiment magnifique. Je tends mon bras droit et repousse une mèche de ses longs cheveux qui tombent sur son visage. Il gigote un peu, parce-que ça le chatouille, mais ne se réveille pas. Je repose ma main sur le matelas, juste entre nos deux corps. Cet homme est à moi, et je suis à lui. J'ai encore du mal à y croire. Est-ce-que j'ai rêvé ? Les alliances sur nos annulaires me prouvent que non, je n'ai pas rêvé. Depuis un peu plus de 24 heures, je suis marié à l'homme de ma vie. Un magnifique Apollon au cœur tendre. Si l'on m'avait dit il y a seulement 3 ans que j'épouserais un homme que j'aime à la folie, je ne l'aurais tout simplement pas cru.
Je suis quelqu'un de très réservé, je laisse très peu de monde entrer dans ma vie. Sauf qu'Harry ne m'a pas trop laissé le choix. Il a débarqué comme ça, sans que je m'en rende compte, et il m'a fait tomber amoureux. Est-ce-que je regrette ? Absolument pas. C'est vrai qu'il m'en fait voir de toutes les couleurs, mais c'est aussi avec lui que j'ai vécu les meilleurs moments de ma vie. Il me rend vivant.
Je ne tiens plus, ses lèvres m'appellent. Je me penche, et presse doucement ma bouche contre la sienne. Ce contact le réveille lentement. Il me répond à peine, et se recule pour me regard. Son regard vert provoque des picotements sur ma peau. Le sourire qui étire son visage parfait accélère les battements de mon cœur. Il lève sa main et effleure ma tempe avec le bout de ses doigts, avant de la glisser dans mes cheveux. Il mime un je t'aime du bout des lèvres. Je ne lui réponds pas, et dépose mes lèvres aux coins des siennes. A une lenteur extrême, je les fais glisser sur son menton, je redécouvre sa mâchoire, son cou... Sa peau n'est que frisson au contact de mes lèvres. C'est doux, et il sent bon. Une de mes mains glisse sur sa hanche, avant de remonter le long de son dos pour s'arrêter entre ses omoplates. Je colle mon corps contre le sien, continuant de taquiner sa peau. Sa respiration s'accélère légèrement, et il a fermé les paupières. Il n'y a aucune tension sexuelle pour le moment, j'embrasse juste cette peau si douce de l'homme que j'aime. Sa grande main fourrage encore mes cheveux, me provoquant à moi aussi quelques frissons de bien être. J'aime le toucher, et j'aime quand il me touche.
- J'ai... J'ai rêvé que nous étions mariés.
Sa voix est basse, comme si il avait peur de briser le silence de la chambre.
- Ce n'est pas un rêve Amour.
Il sourit, les yeux toujours fermés. Je me redresse et embrasse ses paupières avant de retrouver ses lèvres. Je prends sa main libre dans la mienne et entrelace nos doigts. L'argent froid de son alliance chatouille le creux entre mes doigts. Le draps nous couvre à peine, cachant nos virilités nues, preuve que nous avons bien profité de notre lune de miel dans cette chambre d'hôtel. Ce n'est pas le grand luxe, car nous ne pouvions pas nous offrir mieux, mais je voulais en même temps marquer le coup. Les murs étaient trop fins apparemment, ou nous trop bruyants cette nuit, car les personnes occupant la chambre d'à côté ont tapés contre le mur à un moment.
J'étais gêné qu'ils puissent nous entendre, j'ai donc contrôlé du mieux que je pouvais mes gémissements. Mais ça n'a pas plu à Harry, qui adore m'entendre prononcer son nom durant nos ébats. "Ils n'ont qu'à changer de chambre si ça ne leur plaît pas. Je veux faire l'amour à mon mari." avait-il dit avant de m'embrasser. Je m'étais donc laissé aller, à son plus grand plaisir.
- A quoi penses-tu ? demande-t-il en faisant glisser son nez le long de ma mâchoire.
Je frissonne, et serre délicatement ses doigts.
- Toi. A quel point je t'aime.
Il sourit et me regarde, de ses grands yeux verts brillants de bonheur.
- C'est beaucoup ?
- Oh oui.
- Moi aussi.
Je souris et touche son nez avec le mien.
- Encore heureux. Ça aurait été dommage de fêter tout ça pour rien...
- Tu as le don pour gâcher les moments romantiques toi.
Il m'incite à me mettre sur le dos, et s'allonge sur moi, sans y mettre tout son poids, ni en séparant nos mains.
- Désolé, ça devenait beaucoup trop dégoulinant de niaiserie. Pire qu'une épisode des Bisounours.
- C'est toi qui dis ça ?
Je retiens mon rire, parce-qu'entre nous deux, c'est sûrement moi le plus dégoulinant de niaiserie. Il m'a rendu comme ça.
- Ok, j'ai rien dis.
- Je préfère.
Je pose ma main libre sur sa clavicule, effleurant ses hirondelles. Il me regarde faire en souriant. Ses hirondelles sont tout un symbole pour nous. Au tout début de notre relation, on était conscient que nos sentiments étaient sincères, et qu'on était partis pour faire un bout de chemin ensemble. Pourtant la première année, on a connu des hauts et des bas. Beaucoup de bas. Tout le monde pensait que ça ne tiendrait pas, contrairement à nous.
Un soir où je débordais d'amour pour ce bouclé, je lui ai dis qu'on étais comme des hirondelles. Il n'a d'abord pas comprit, et je lui ai expliqué qu'il y a quelques années j'avais vu un reportage avec une de mes sœurs qui expliquait que les hirondelles n'avaient qu'une âme-soeur, et qu'elles se retrouvaient toujours quoi qu'il arrive. C'est la première fois que je lui ai dis explicitement que je l'aimais profondément, et le considérait comme l'homme de ma vie. Il m'a simplement embrassé, sans me répondre. La semaine qui a suivit, il est venu me voir chez mes parents -car j'y habitais toujours à l'époque-, et m'a montré son tatouage qu'il venait à peine de faire, en disant simplement que je ne pouvais pas trouvait meilleure comparaison pour notre couple, et qu'il voulait la garder à vie sur lui. C'était niais, et ça m'a fait pleurer.
Sa mère l'a traité d'inconscient, tout comme la mienne lorsque j'ai fais mon premier tatouage, qui était en rapport à nous encore. On étais ensemble que depuis 5 mois après tout. Je penses qu'elles étaient conscientes qu'il y avait quelque chose de fort entre nous. Elles étaient seulement dépassées, et inquiètes si jamais ça tournait mal entre nous.
- Et là, a quoi tu penses ?
- A nos mères.
Il rigole, et presse ses lèvres sur les miennes. Je retire ma main de ses hirondelles et la pose sur sa joue. Nos lèvres se mouvent l'une contre l'autre, avant qu'il ne glisse sa langue sur ma lèvre inférieure. Joueur, je ne lui donne pas accès à l'intérieur de ma bouche, qu'il réclame pourtant. Il sourit, comprenant mon manège, et insiste un peu. Lorsque qu'un gémissement plaintif sort de sa gorge, je le laisse enfin faire en écartant mes lèvres. Ça reste doux, et tendre. Je crois qu'on a épuisé toute notre fougue cette nuit. C'est pas grave. Elle reviendra bien vite nous connaissant. En douceur, il met fin à notre baiser et plonge son regard émeraude dans le mien.
- Je t'aime Louis William Tomlinson Styles.
- Pas autant que moi, Harold Edward Styles Tomlinson.
On rit comme deux imbéciles, heureux, et amoureux. Le mariage n'était qu'une étape dans notre vie à deux. La prochaine sera certainement l'adoption. Je sais que Harry veut des enfants. Beaucoup d'enfants. Et moi tout ce que je veux c'est le combler.
***
Voilà un OS tout mignons :)
Premier OS d'une série qui sera sur les tatouages de Larry. Ils ne se suivront pas, et n'auront aucuns liens entre eux. J'écris juste les histoires que j'imagine derrière ces tatouages. Vous comprendrez en lisant le prochain, que je mettrais sûrement samedi.
Bonne fin de semaine à vous :)
+ Aucune publication vendredi sur mes fictions contrairement à d'habitude. Je me rattraperais ce weekend.
++ Prologue et premier chapitre de ma nouvelle fiction "Titanic" en ligne. Une version Larry du film Titanic, tout simplement :)
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Larry Stylinson - OS
FanfictionRecueil d'OS plus ou moins mignons, avec ou sans lemon, en une ou plusieurs parties. Du Larry Stylinson, mais peut-être qu'un ou deux petits Ziam Mayne s'incrusteront. @Keredie merci pour la cover ❤ Classement dans la catégorie Fanfiction : 28/6/16...