Concours national

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Coucou! J'ai décidé de poster ce chapitre plus tôt finalement. Dès que j'ai fini le prochain chapitre, je le post. Bonne lecture <3

Quelques jours avaient passés après que je me sois endormie dans le box de Vasco. Quand Nina était venue lui donner sa moulée, elle avait bien rit de me voir couchée là, de la paille dans les cheveux. Depuis ce temps, je m'étais beacoup pratiquée aux barres et j'étais rendue assez douée. Nina avait pris en charge mes cours, en échange de quelques travaux sur l'écurie. J'en avais pratiquement oublié Julien. Le pire c'était la nuit. Je l'imaginais avec moi, et parfois, je pleurais. Mais le matin, je faisais comme si rien était et je souriais et riais aux blagues des quelques amies que je m'étais faites. Je dormais souvent avec Vasco et j'allais prendre de longues promenades jusqu'au coin secret que je partageais autrefois avec Julien. Plus les jours passaient, plus le concours arrivait rapidement. C'est pourquoi, quand je me réveilla un matin, je ne réalisa même pas que c'était aujourd'hui le concours. Il semblait avoir si peu d'importance désormais! Je m'habilla et mangea un peu, puis aida Nina a faire le transport des chevaux, et on alla chercher d'autres cavalières. Au fur et à mesure qu'on avancait, je me rendais compte que j'allais au concours. Je stressais de plus en plus et je regretta à ce moment plus que n'importe quand que Julien ne soit pas là pour me réconforter. Pourquoi? Pourquoi il m'a laissé seule? J'aurais préféré prendre le risque de mourir, si c'était pour être à ses côtés. Je n'arrêta pas de penser à lui jusqu'à ce qu'on nomme mon nom au micro.

-Et maintenant, la dernière de sa catégorie, Camille Biella sur Vasco.

Je m'avanca sur Vasco en saluant pour une dernière fois ma grand-mère. Je salua les juges et commenca. Les premiers obstacles étaient les plus faciles, des croisés, des barres simples, etc. Quand vint le temps de faire les doubles, je régla ma foulée et hop! on avait réussi! Je souris et flatta Vasco sur l'encolure tout en continuant de galoper. Mon regard fut attiré par une personne dans les estrades. Oh non! Pitié! N'importe qui d'autre sauf lui! Le père à Julien me regardais en souriant, il semblait voir que je commencais à paniquer. J'eus tout juste le temps de voir le mur arrivé et Vasco sauta, alors que je fus projeté par l'avant. J'entendis des coups de feu, puis des hurlements. En quelques secondes, Vasco se retrouvait couché sur le côté, le regard affolé. J'avais une immense douleur dans le molet, mais quand je vis Vasco, ma douleur s'évanouit tout de suite. Il avait une énorme plaie d'ouverte sur le flanc et sa patte arrière semblait aussi avoir subi des dommages. Je me précipita vers lui. La plaie sur son flanc était vraiment immense et saignait abondament. J'essaya tant bien que mal de l'aider, mais je pleurais tellement que je n'y voyait rien. Une de mes mains était sur son flanc et de l'autre, je lui flattais la tête. Je lui chuchotais des mots doux, essayant de le réconforter.

Tout se passa très vite après. Des ambulanciers voulaient me mettre dans une civière, mais s'ils croyaient que j'allais laisser Vasco, ils se mettait le doigt dans l'oeil. J'hurlais et je me débattais de toutes mes forces. Des vétérinaires examinaient Vasco tandis que je criais aux ambulanciers de me laisser.

-Arrêter, lâchez-moi! Il a besoin de moi! Arrêter! Arrêter! hurlais-je.

Je pleurais, j'hurlais et me débattais de toutes mes forces. Qu'ils me lâchent, merde! Je me souviens d'avoir mordu le bras d'un homme qui lâcha prise alors j'en profita pour aller voir Vasco. Je lui flatta doucement l'encolure et lui disait que tout allait bien se passer. Les hommes vinrent me ratrapper et ils me firent une piqure. Je me sentis immédiatement faible. Je n'avais plus la force de crier. Au loin, j'entendais Vasco hennir. Je pencha ma tête vers les estrades. Des policiers foullaient et d'autres interrogeaient des personnes. Mes paupières se fermèrent lentement et je ne me souviens plus m'être fait amenée à l'hôpital. Je ne me souviens plus non plus du regard affolé de Nina, ou d'avoir levé la main vers la vitre de l'ambulance pour pointer Vasco. Après, plus rien. Le noir, le vide.

***

J'ouvra doucement mes paupières et les referma aussitôt. La lumière était bien trop aveuglante.

-Camille? dit Nina.

J'ouvra les yeux avec peine et ma tourna vers Nina. Elle me prit la main et ses yeux se remplirent de larmes. Moi qui croyait qu'elle ne pleurais jamais. Soudainement, je me souvins de la raison de ma venue ici. J'avais tombé.

-Vasco... prevenais-je à dire.

-Il va bien ma chérie, les vétérinaires s'en occupent. Oh Camille! J'ai eu si peur pour toi! Quand tu es tombée, j'ai cru... J'ai cru que s'était la fin!

Je lui serra la main et elle sourit à travers ses larmes.

-Qu'est-ce qu'il s'est passé? demandais-je après plusieurs minutes de silence.

-Quelqu'un t'as tiré dessus, mais puisque tu étais déconcentrée, la balle n'a frappé que ton molet. Elle aurait pu aller dans ton coeur, mais... Quand Vasco a sauté, ça t'as levé, alors la balle ne t'as pas tuée...

-Et Vasco?

-Il s'est aussi pris une balle dans la cuisse, et en tombant, il s'est grafigné la jambe, mais sinon, il va bien.

-Et il l'on ratrappé?

-Oui, les policiers l'ont longtemps chercher, mais ils ont fini par trouver où il se cachait. Il va aller en prison défénitive pendant 20 ans.

Je soupira de soulagement. Je tourna ma tête de l'autre côté et je vis quelqu'un que je n'avais pas remarqué jusqu'à présent. Julien.

VOILÀ! JE POST LE PROCHAIN CHAPITRE DÈS QUE J'AI FINI DE L'ÉCRIRE! LAISSEZ DES COMMENTAIRES! :)

L'été qui m'a changéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant