Nathalie & Sébastien

Chapitre 15

Bonjour à tous, cette histoire est bientôt finie même si vous ne trouvez pas (n'oubliez pas qu'elle n'est pas encore finie). Merci d'avoir lu jusqu'ici et merci à ceux qui ont voté ou commenté. Je te dédicace ce chapitre parce que je ne l'ai pas encore fait. N'hésitez pas à continuer de voter ou de commenter. Dites moi si vous voulez que je rajoute vos idées dans mon histoire ou dites moi quels sont vos personnages préférés. J'espère que cette histoire ne rentre pas trop dans les clichés et vous aura plus.

Bon courage à toutes les personnes qui passent, vont passer ou ont passé leurs examens (tous les examens). Je leur dédicace ce chapitre en particulier à toi qui va être toute seule demain.

Azurasg:)

Le lit vide. Ce fut la première chose qu'il vit en se réveillant. Il était figé, incapable de trouver une explication rationnelle à la soudaine disparition de Nathalie. Les pires scénarios défilaient dans sa tête.
-Sébastien ! l'appela sa mère
Il ne réagit pas. Comment allait-il expliquer cette situation à sa mère?
- Sébastien? demanda sa mère en entrant dans sa chambre, Ça va?
-Je ne sais pas ce qui s'est passé! Quand je me suis réveillé, elle avait déjà disparu et...
-Oui, je sais. Elle partit tôt ce matin. Bon, tu t'habilles et dépêche-toi! Tu pars dans 5 minutes.
Sébastien se prépara en vitesse et descendit. Il fut surpris de trouver son père à table sans livre ou journal.
-Bonjour Papa
-Alors ça y est, répondit-il en souriant
Le garçon fronça les sourcils:
-Ça y est?
-Tu ramène des filles à la maison et elles dorment dans ta chambre. Ce n'est pas trop tôt! Ta mère avait peur que tu sois gay. Elle disait tout le temps: Il n'y a aucun problème. Nous ne le rejetterons pas. Il a parfaitement le droit.
Sébastien déglutit et sa mère cria:
-Chéri!
-C'est juste une amie! se défendit Sébastien
-T'inquiète pas fiston, je ne dirais rien, il appuya ses paroles par un clin d'œil
Sébastien déconcerté et gêné sourit maladroitement et sortit de table. Ses parents le surprenaient parfois. Ils avaient des réactions inattendues.
Il jeta un dernier regard à son père qui lui fit un geste de la main et il sortit. Son père était vraiment étrange ce matin, se disait-il en se dirigeant vers le lycée. Il n'oserait plus jamais regarder Nathalie dans les yeux.
Justement celle-ci pensait qu'elle aimerait bien que Sébastien l'invite plus souvent chez lui. Elle se sentait moins seul et heureuse. La mère de son ami avait remplacé quelques minutes la mère qu'elle avait eue il y a longtemps. Et puis, maintenant qu'elle y pensait, elle aimait bien Sébastien. Il avait quelque chose de différent, il semblait plus sincère. Cependant, elle n'était pas prête à l'assumer.
Elle rejoignit ses nouveaux amis.
Elle avait rencontré la semaine dernière un nouveau garçon. Celui-ci n'avait pas arrêté de la draguer mais ce n'était pas une fille facile. Il ne sortait ensemble que depuis une heure.
Elle ne savait pas trop comment elle allait le dire à Sébastien. Il ne l'approuverait pas. Elle n'avait pas envie de voir cette expression sur son visage qui montrait qu'il gardait ses reproches pour lui.
-Nathalie? la tira de ses pensées son nouveau copain, tu viens ?
-Oui, j'arrive
Tant pis pour ce que pensais Sébastien, après tout, ce n'était pas son père.

Le reste de la journée se déroula lentement. Les élèves ne trainaient pas dehors avec ce froid qui régnait et la neige qui tombait. Surtout que les jours s'étaient raccourcis et que le soleil se cachait vite. Pourtant cela n'empêchait pas Nathalie et Sébastien de se voir tous les soirs chez elle. Ils quittaient le lycée chacun de leur côté. Nathalie sortait avec ses amis et son copain pendant que Sébastien faisait ses devoirs à la bibliothèque. Ensuite, il allait chez elle. Il l'aidait à faire ses devoirs et ils rigolaient ensemble. Le garçon n'avait fait aucunes remarques et n'avait rien laissé transparaître quand il avait appris que Nathalie sortait avec un autre garçon même si à l'intérieur de son ventre, un ouragan s'était soulevé pour tout détruire, même s'il avait eu envie de crier, de pleurer, de secouer Nathalie dans tous les sens, même s'il avait senti ses entrailles se tordre violement et un goût amère dans sa bouche.