I Promise.

And if...

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J'entends un cri. Un cri de douleur. Un cri strident. Fort beaucoup trop fort.

Au milieu de la cour un garcon s'approche d'une fille. Ce garcon a les yeux rouges. Il pleurt. Il s'approche de l'oreille de la fille et lui tout bas ''Ca allait etre ma femme, on devait sceller nos ames, mais la mort me la arraché''. Puis la fille s'ecroula au sol en criant. En pleurant. Son coeur se brisait un peu plus. Tous les élèves la regardaient.
Cette fille etait perdu, brisé, seule. Ses poumons se vidaient d'air mais se remplissaient de ses propres larmes.
Cette fille fait pitié. Quand on la regardait elle paraissait vide. Elle n'avait jamais été comme ca depuis...depuis l'annonce de sa mort. Depuis la date. Et si on lui avait menti et si elle mourrait comme la défunte ?
Trop tôt.

Elle ressemblait a un zombie, cerné, déshydraté, en manque d'alimentation.

Puis d'un coup j'entends un cri. Quelque chose que je sens au plus profond de moi. Comme si subitement la douleur prenait possession de mon corps. Comme si je revenais a moi. Un cri de douleur. Un cri strident. Très fort beaucoup trop fort.

Cette fille qui pleurt, c'est moi.

PDV Ira.

Je ne pourrais pas la voir comme ça. Quand je la vois, une grande expression de tristesse règne sur son visage. Ce magnifique visage qui est habituellement illuminé d'un beau sourire. Mais non. Quand je regardais ses deux grands trous marrons vides me regarder j'avais pitié de Léa. Pour la première fois.

Mon coeur s'est brisé quand elle devait faire un discours a la maison, mais qu'elle a fini par finir aux toilettes.  J'ai envie de l'aider mais comment ? J'en suis moi même incapable. James est detruit. On essaye de ne pas le laisser seul. Ni Léa d'ailleurs.

Où elle est d'ailleurs ?

Nous sommes dans la maison de vacances de Linda a la plage. Il y a beaucoup de monde. Le noir n'a jamais vraiment été ma couleur préféré mais j'ai fais un effort de mettre une chemises et un pantalon noir.

Je vois Lucy.

Elle parle a un couple. Elle fait semblant de sourire. Un moment son sourire se brise légèrement. Mon coeur bondit. Je fonce vers elle et je l'a prend dans mes bras. J'entends un petit cri de surprise quand je l'étreins. Mais elle finit par resserrer ses bras autour de mon dos.

Lucy : Merci.

J'imagine qu'on a besoin de bras. Pas de paroles. Donc je l'ai embrassé de toute mes forces. Comme si j'essayais de combler le trou dans son coeur. Mais seule sa fille peut le faire. Et elle n'est plus de ce monde.

La maman de Léa prend la relève. Je tourne la tête et j'aperçois mon monde à moi.

Elle est seule assise sur le sable dans sa belle robe blanche.

- Ca m'étonne que tu ne manges pas tous ces gateaux là-bas.

Léa : Pourquoi je n'ai rien vu ?

- Pourquoi tu te poses cette question ? C'est la vie, Léa.

Léa : C'est mon histoire pas la sienne.

- Mais pourquoi tu t'étouffes ?

Léa : Comme si j'arrivais a respirer.

- Comment ça ?