03: Connard de rêve

1.3K 113 143
                                    

Ma routine n'a pas changé. Mal de crâne, chocolat, cigarette, musique, tags, sandwichs -cette fois au thon , on fait avec-et service.

Mais ce soir là, c'était différent.

J'ai refait le service pour faire plaisir à Niall, car lui aussi n'aime pas qu'on le tripote et il est si timide et innocent le pauvre, je veux pas lui faire subir ça. Donc j'ai repris le service après ses louange, ouais parce que monsieur blondie m'a supplier :

- S'il-te-plaît le meilleur collègue et ami de tout les temps au allure de bad boy beaux gosse !

- Arrête je vais bander.

- Bah tu sais je peux...

- OK ! Je le fait le service !

- Ouiiii !

Ouais, bon pas si innocent que ça cet Irlandais, parce que oui, monsieur viens d'Irlande.Bon pour reprendre, je faisait le service mais c'est là que je l'ai vue. Je ne sais pas si c'était vraiment lui, mais putain la vache, il lui ressembler. Puis je me suis figé, il ma regarder, j'ai senti mon corps trembler mais je n'avais pas le temps d'être sûr que c'était vraiment lui qu'on ma bousculé et je suis tomber et que ces gros porcs on rient quand leurs stupide bière sont tombé sur ma chemise. Je n'ai rien dit, ce n'est pas la première fois. Quand j'avais réagis, je l'ai bien regretter croyez moi... Je veux pas vous en parler maintenant, ça risquerais d'en choquer quelques uns.

Alors je me suis laisser humilier. Je me suis laisser humilier sous leur rire et leurs insulte déplacé.

- Petite pute va lécher la bière au sol !

-Et après nous la sucer correctement hein ?

J'ignore. Je ramasse juste les dégâts et retourne au bar sous le regard inquiet de Niall. Quandje vous disait qu'on était pas proche, je sais pas si j'ai tord parce qu'on s'inquiète pour l'un et l'autre et qu'on est ami... J'aime son soutient, ça m'évite de ne pas pleurer comme une tapette.

- Vas-y, je fait la fermeture.

- Non, tu as...

- Vas-y j'ai dit, je m'occupe de tout, ne t'inquiète mec.

Je lui sourit timidement et il me donne un shout que je vide en un trait avant que je parte ignorant les commentaires qui fusent sur moi.

Alors vue que je n'ai pas mon manteau, juste une chemise qui pue l'alcool à 5km, je vagabonde dans les rues en m'insultant de tout les nom possible. Je marche comme un fou, en me prenant tout les mur à cause du shout et surtout, de la fatigue, je dors de moins en moins. Puis je décide de m'arrêter quand il commence à pleuvoir. Je m'assois au bord du trottoir laissant la pluie tomber sur moi et me faire trembler de froid. Puis je pleure, comme la vulgaire merde que je suis.

- Tout ça est à cause de lui ! A cause d'un con !

Et je m'insulte et l'insulte encore et encore. Pourquoi j'ai cru le voir ? Pourquoi j'ai toujours autant mal après cinq foutue années ?

Je suis seul dans la rue, à pleurer comme une pauvre tache, mouiller des pieds à la tête, m'insultant intérieurement car je n'ai plus assez de force pour parler. Je voudrais juste crever et de ne plus penser à lui.

Puis, perdu dans mes pleurs, je n'ai pas fait attention que quelqu'un était derrière moi, puis c'est accroupie. Je secoue la tête en tirant sur mes cheveux humide, voulant ignoré cette personne. Mais elle me caresse le dos.

-Degagez, putain dégagez...

Mais elle reste et ça me fou en rage cette putain de pitié.

- PARTEZ !

Mais cette même mains se resserre autour de ma hanches alors que ma tête reste cacher entre mes bras. Je craque. Je crois que c'est la fin,le bout de ma vie, j'ai trop résister depuis cinq ans.

- Tout ça est de sa faute !Tout est de sa putain de faute ! Et-et- à moi au-aussi... Je-je le déteste, je le déteste, je le déteste... Je... le... déteste...

La mains disparaît et je lâche un sanglot. La personne est partie, je suis trop désespérer et merdique pour quelqu'un.

Mais je me fige quand un long manteau, mi-cuir, mi-fausse fourure se pose sur mes épaules m'enveloppant dans une douce chaleur et émanant un parfum parfait... Un parfum que j'ai l'impression de connaître. Le même parfum que j'aimais sentir sur moi au lycée.

Je sens qu'on me caresse les cheveux et je renifle en relevant la tête quand cette personne est accroupit devant moi.

Non.

Ouais, les amis, je suis mort, je suis mort et au paradis car Liam. Liam fucking Payne est devant moi. Enfin... Cet homme n'est pas Liam, il lui ressemble. Liam avait une choucroute de cheveux lui, des fois lisses des fois bouclé, un sourire adorables et des yeux de chiot perdu et innocent, il était pas musclé et un peu sec mais avec de grosse joues.

Cet homme devant moi, est grand, les cheveux en arrière, musclé, le visage carré... Mais les même yeux. Le même sourire.

- Zayn...

Je tremble et secoue la tête en éclatant de nouveaux en sanglot, comme une véritable famelette.

Sa mains se pose sur ma joue, un toucher qui me fige sur place. Il essuie mes larmes en me relevant la tête. Je le regarde, les larmes aux yeux. C'est lui que j'ai vue au bar, mais cette fois son t-shirt blanc lui colle le torse et putain c'est une montagne de muscles ce gars.

- Zayn, c'est moi, Liam... Tu te souviens de moi ?

- TOUT EST DE TA FAUTES !

Il sursaute et me regarde. Je veux me reculer de lui mais je n'arrive pas à quitter sa mains. Tellement que j'ai poser ma mains sur la sienne qui est resté sur ma joue. Un toucher qui m'avait trop manqué.

- T-Tout est de ta faute putain ! M-Même après cinq, tu ruine ma vie en me faisant tomber amoureux de toi !

Je le sens se figer et je pleure. Je me cale contre sa mains et il se relève. Sa mains quittant ma joue. Et je sais que ce n'est pas réel tout ça, que tout cette putain de situation n'est qu'un rêve, que dieu veux encore me faire payer pour tout le mal que j'ai fait.

Mais sans comprendre je me retrouve sur mes pieds, puis dans les airs. Liam viens de me soulever. Il me porte sous les genoux, comme une putain de princesse à la con. Mais je m'en fou parce que tout ça c'est un rêve. Alors je m'accroche à son débardeur mouiller par la pluie en nichant mon visage dans son cou puis pleure. Encore.

- Je te déteste, je te déteste, je te dé-déteste...

- Je te déteste aussi, Zayn.

- M-Me quitte pas...

- Je te le promet.

Sa voix. Plus grave, plus sûr, plus enroué et un peu cassé, magnifique.

Je suis dans un connard de rêve, j'ai dût m'évanouir au bord de la route ou j'ai du faire un coma ou je sais pas mais j'en ai rien à foutre, je ne veux pas me réveiller. Je suis bien dans ses bras. Je ne veux plus quitter ses bras.

~~~~

Je pense à vous les amis, j'ai manger un sandwich poulet-mayo-crudité ce midi. 😂😂😂

Gros bisous 😘

DrunkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant