Chapitre 6

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Après notre visite à l'aquarium on s'est arrêtés prendre un des repas préfèré de mon petit Tom...un Happy meal.
Ça m'a fait marrer de voir la tête d'harry quand il commandait son menu. J'imaginais qu'il était un adepte de la mal bouffe et que les fast food n'avaient pas de secrets pour lui mais en réalité il les fuit comme la peste et prône plutôt pour une nourriture saine et bio.
Mais à en croire sa tête et son petit gémissement de plaisir quand il a croqué dans son hamburger plein de sauce, il a bien apprécié cette nourriture de "merde" comme il l'a si bien décrite. Ça m'a fait sourire car j'aurais cru entendre mon père quand il a dit ça.
Tom a ensuite soufflé ses quatre bougies et j'ai adoré entendre Harry chanter. Même sur la traditionnelle chanson "Happy Birthday to you" sa voix est exceptionnelle. De si loin que je me souvienne, c'était le plus bel anniversaire que j'ai jamais vu.
Après le repas, Harry s'est amusé à faire voler Tom dans les airs avant de jouer à la bagarre et enfin de faire des constructions gigantesques avec des legos. Pendant tout ce temps, je me suis contentée de les observer. C'était un spectacle magnifique même si m'a aussi permi de réaliser à quel point mon fils manque de la présence d'un père à ses côtés pour partager tous ces moments.
Quand l'horloge a sonné dix heures, je me suis dit qu'il était temps pour mon bonhomme d'aller au lit et pour moi de profiter de la présence d'Harry.
- Voilà, il est couché...merci pour aujourd'hui. C'était...super!
- Lisa je crois bien que tu m'as déjà remercié un million de fois, les mots ne suffisent pas, je veux des actes ! Dit-il malicieusement en ouvrant grands ses bras pour que je le rejoigne sur le canapé.
Évidement, je ne me fais pas prier et je me place debout devant lui. Il tend sa tête vers moi et je pose délicatement les mains de chaque côté de son visage avant d'écraser mes lèvres contre les siennes. Elles sont chaudes et humides. Elles ont le goût d'Harry. C'est exquis.
Il attrape l'arrière de ma cuisse pour m'attirer vers lui et en moins de deux seconds je me retrouve à califourchon sur ses genoux. On échange de longs baisers langoureux qui réveillent en moi un sentiment qui s'était éteint il y a déjà plusieurs années. Le désir.
À en croire la passion que Harry met dans nos baisers, les grognements qui sortent de sa bouche et son pantalon qui durcit contre moi, je pense qu' il est tout aussi excité. Sauf que lui n'a sûrement pas la trouille alors que moi je suis terriblement angoissée à l'idée qu'il me trouve pathétique. Ça fait si longtemps que ma vie intime est en stand by que j'ai l'impression d'être une jeune fille qui s'apprête à perdre sa virginité. Mon cœur bat tellement fort que je peux le sentir dans toutes les parties de mon corps.
Il décolle ses lèvres des miennes pour les faire courir dans mon cou puis dépose des baisers mouillés qu'il fait remonter jusqu'à l'arrête de ma mâchoire. Je brûle de désir et même si ma tête essaye d'éteindre l'incendie qui fait rage en moi mon corps et mon cœur ne peuvent résister à l'envie de lui. J'attrape les bords de sa chemise et j'en défais le premier bouton.
Il s'arrête de bouger comme si il ne s'attendait pas à temps d'audace de ma part et recule pour plonger son regard dans le mien.
- Tu es sûre que c'est ce que tu veux ?
Je ne réponds rien car de toute façon ,mon esprit est complètement embrouillé. Oui c'est ce que je veux. Mais oui je culpabilise car j'ai l'impression de transgresser les vœux de mariage que j'ai prononcés il y a quelques années en m'unissant avec David "je te jure fidélité" alors je me contente de l'embrasser à nouveau pour qu'il continue sans poser plus de questions.
En retirant sa chemise, je découvre les tatouages qu'il a sur le torse deux oiseaux et un gros papillon. Puis, mes yeux se baissent sur son bas ventre où deux feuilles de fougères sont également tatouées. Je n'aurais jamais cru ça de ma part mais je trouve ces dessins terriblement sexy ou alors ça vient du modèle qui les porte...
A son tour, il retire mon haut et s'attaque au bouton de mon jeans. Soudain, une éclair de lucidité traverse mon esprit et je réalise que nous ne sommes pas seuls dans la maison et qu'on pourrait se faire surprendre par mon fiston.
- Harry....arrête. Je lui souffle entre deux baisers.
Il est tellement absorbé par son désir qu'il ne semble pas m'entendre et commence à glisser une main dans mon pantalon.
- Attends...Harry...arrêtes s'il te plait...Stop !
Couper dans son élan, il laisse tomber ses mains instantanément en me regardant avec des yeux remplis de culpabilité.
- Excuse moi...j'ai cru que...tu voulais. Désolé. Je suis pas pressé prend tout le temps qu'il te faut je comprends que tu ne sois pas encore prête...
- Je dirais qu'il me faut environ quinze secondes...enfin si on fait des grands pas.
- Quoi ?
- Pour aller de ce canapé à ma chambre, je dirais qu'il faut une quinzaine de seconde.
Je lui décroche mon plus beau sourire avant de l'entraîner, impatiente dans la chambre. Dés qu'on franchi le seuil de la porte on recommence à s'embrasser passionnément. Ses baisers chauds et langoureux suffisent à me mettre en condition et en moins de deux minutes on se retrouve entièrement nus à savourer le doux contact de nos deux corps qui s'entrelacent et se caressent. Juste le temps pour Harry d'enfiler de quoi se protéger et le voilà enfin en moi en train de faire de délicieux va et vient.
Je n'ai aucune idée de combien de temps notre échange à duré mais lorsque j'explose en un majestueux orgasme je suis épuisée. Est ce que dans toute ma vie j'ai déjà ressenti quelque chose de comparable ? Je ne crois pas. En fait non. J'en suis certaine, c'est juste que j'ai du mal à l'admettre.
Il reste quelques minutes effondré sur moi son front contre le mien et tente de reprendre une respiration normale.
Je n'ai rien fait d'exceptionnel durant ce premier acte mais il à l'air d'avoir lui aussi pris son pied. Je l'ai entendu gémir en soufflant mon nom pendant qu'il goûtait à son plaisir et cet écho à déchaîner une vague de bien être dans tout mon corps.
J'ai le sentiment que ce que nous venons de partager à cet instant vient de tisser un lien fort entre nous. Quoi que la suite nous réserve, j'ai la sensation qu'on sera liés à jamais lui et moi.
Son corps pèse contre le mien et il m'écrase un peu mais ça m'est égal je suis si bien contre lui à sentir chaque battement de son cœur qui cognent contre sa poitrine et fait vibrer la mienne.
Quand il se retire enfin, j'ai déjà l'impression qu'il me manque et que mon corps le réclame à nouveau. Bon, on va peut être pas exagérer en lui demandant de recommencer tout de suite...disons que ça peut attendre une heure.
Après avoir retiré le préservatif, il revient se glisser dans les bras et je suis soulagée car j'avais besoin de le sentir contre moi. Et pour être honnête, je n'aurais pas apprécier qu'il se rhabille pour repartir directement après avoir obtenu satisfaction.
Il s'allonge à côté de moi et écarte son bras pour que je vienne me blottir contre lui.
- Est ce que ça va ? Me demande t-il gentiment en déposant un baiser sur mon front.
- Oui. C'était...waouh! Je lâche en riant.
- Waouh ?! Je suis flatté!!! Je savais que j'étais doué mais à ce point ! Dit-il fièrement.
- Ouais t'emballes pas non plus "Monsieur le dieu du sexe" ça faisait quatre ans que j'avais pas pratiqué alors il en fallait pas beaucoup pour me satisfaire...
Je le taquine bien sur et il pousse un grand éclat de rire avant de faire semblant de souffrir atrocement à cause de ma pique.
- Touché en plein cœur....aaarrhh.
Je ris avec lui puis je finis par me redresser sur un coude pour le regarder droit dans les yeux et le rassurer.
- Je plaisante...c'était fantastique...enfin pour moi. Je précise en baissant les yeux et en rougissant légèrement.
-Lisa regarde moi. Il soulève mon menton avec son index pour plonger son regard dans le mien. J'ai couché avec beaucoup de filles...trop même. Mais de toute ma vie, je n'ai jamais pris un pied pareil. Pour moi aussi c'était fantastique.
Il soulève un peu la tête et je m'approche pour lui donner le baisser qu'il attend.
On reste là, silencieux pendant de longues minutes. Il caresse mon dos avec ses douces mains pendant que je dessine le contour de ses tatouages du bout de mes doigts.
- Est ce que tu peux rester avec moi cette nuit ?
- J'espérais que tu me le proposes en fait. Mais j'aurais compris si tu n'avais pas voulu que je passe la nuit chez toi.
- Disons que techniquement j'aurais sûrement du te demander de partir mais j'en ai aucune envie donc...par contre demain matin il faudra que tu t'éclipses avant que Tom se lève...
- Pas de problème je comprends.
- Et puis ma belle mère vient en fin de matinée pour m'aider à préparer l'anniversaire.
- Ta belle mère ?
- La mère de David. C'est toujours ma belle mère...enfin je veux dire...on s'est jamais séparés, tu vois ? C'est pas comme un divorce ou... Je prends même pas la peine de finir cette phrase qui ne mènera à rien de toutes façons.
- Et ton alliance ?
J'avais remarqué qu'il l'observait tout à l'heure pendant que je caressais son torse. Bizarrement pendant que je faisais l'amour avec Harry je n'ai senti aucune trace de culpabilité. Enfin, juste un petit peu avant de passer à l'acte mais à son contact tout s'est envolé.
- Disons que jusqu'à présent je n'ai pas eu envie de l'enlever et rien de m'y a poussé...je sais pas j'ai l'impression d'avoir été figée dans le temps tu vois ? Ça fait quatre ans que j'ai mis ma vie personnelle entre parenthèse et ça ne m'a pas posé de problème jusqu'à maintenant. Je suis restée la femme de David, j'ai continué à voir ma belle famille...exactement comme si il était encore en vie.
- Vous étiez ensemble depuis longtemps ?
- Je l'ai rencontré à vingt ans en boîte de nuit. On est sortis ensemble puis on est tombés amoureux. Un an plus tard, je suis tombée enceinte et comme sa famille est très pratiquante et proche des traditions on a décidé de se marier. Puis on s'est installés ici, dans cet appartement, pour préparer l'arrivée de Tom...et tu connais la suite de l'histoire...
- Je sais que c'est bizarre comme question mais...tu l'aimes encore ? Demande t-il hésitant.
- J'aime son souvenir et je crois que dans le fond je l'aimerais toute ma vie... C'est pas facile à gérer...désolée.
Des larmes se mettent à rouler sur mes joues. Je n'ai jamais abordé cet aspect sentimental de ma vie avec personne et je ne m'étais jamais posé la question.
- Excuse moi. Je n'aurais pas du te demander ça, je sais pas ce qu'il m'a pris.
Tout ça est tellement compliqué au fond. Qu'est ce que j'ai fais ? Pourquoi j'ai laissé ce garçon rentrer dans ma vie ? Harry avait une vie parfaite jusqu'à présent, il n'avait pas besoin de se la compliquer avec moi. Il est jeune, beau, sensible, intelligent, drôle et généreux. Il n'aura aucun mal à trouver une fille qui lui corresponde et qui sera sur la même longueur d'onde que lui... Et moi, comment je pourrais gérer un homme qui poursuit une carrière mondiale avec un enfant si petit ? De toutes façons, ma belle famille ne l'accepteras jamais.Un chanteur aux cheveux longs, tatoué de partout et plus jeune que moi, ils vont faire une crise cardiaque.
Pourtant j'ai du mal à me résoudre à ce qu'il ne fasse plus partie de ma vie, il l'a rendue si belle depuis ces deux dernières semaines. C'est incroyable mais je crois que de mon côté j'en suis déjà tombée amoureuse.
- Harry je comprends que tu ais besoin de savoir ce qu'il se passe dans ma tête mais je suis pas sûre que tu apprécies ce que tu vas y trouver...c'est un beau merdier ! Je ne sais pas comment je pourrais être capable de gérer une relation amoureuse et si je sais même pas si je peux y arriver...Il y aura toujours le fantôme de mon mari au dessus de ma tête...tu ferais mieux de trouver une fille avec moins de problèmes et qui corresponde plus à ce que tu attends.
J'aurais juré avoir vu passer une pointe de désespoir dans son regard quand il a compris que je l'invite gentiment à me laisser tomber pour une autre. Il attrape mon menton avec sa main pour me forcer à le regarder.
- Ça c'est à moi d'en décider. Murmure t-il avant de s'approcher pour me donner un baiser qui veut clairement dire qu'il ne compte pas en rester là avec moi.

Par HasardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant