Olivia Williams n'avait pas l'habitude de répondre aux inconnus qui lui envoyaient des messages. Mais aujourd'hui, elle en avait plus qu'assez de s'ennuyer et elle a répondu à cet inconnu.
Elle ne saurai dire si elle a bien fait...
Ou non.
«J'AI UN SNAP D'ELLE!» criais-je pour attirer l'attention des trois têtes de gland aka mes potes.
C'était une photo, on y voyait des murs blanc, des machines, sa main reliée à un fil, une couette blanche aussi épaisse qu'une feuille de papier et qui moulait parfaitement ses jambes. Elle y avait mis la description : "Je veux le voir..."
J'ai pris en photo mes jambes moi aussi, marquant : "Qui? Moi?"
Deux minutes plus tard, elle m'a répondu : "Non, Luke... Il me manque..."
C'est là que j'ai compris, enfin une partie.
«Elle est à l'hôpital!» m'écriais-je en me levant.
«Pourquoi?!» me demande le bouclé.
«J'ai l'air de savoir?!»
«Mh... Non.» rigola Ashton.
«C'est pas marrant Ash.» soufflais-je en empoignant mon manteau. «Je reviens après.»
Juste avant de démarrer ma voiture, je lui ai envoyé un snap disant : "Il arrive. Xx"
Elle l'a ouvert, mais rien répondu. Je démarra et partie huitième vitesses en direction de l'hôpital sur la rue principale.
Je reçu un appel de Calum.
"Allo? -Luke, textes-moi quand t'es arrivés, je vais venir te rejoindre avec les mecs. -Cal', elle ne vous connaît même pas s'il y a quelque chose. -Elle ne sait pas plus qui tu es Luke. -On sait jamais. -Si elle te connait, par le groupe, elle nous connait aussi mec. -M'ouais. -Bon, oublies pas. -Oublies pas quoi?"
Trop tard ce con a raccroché.
«Idiot.» soufflais-je en me garant dans le stationnement de l'hôpital.
Je sortis et entra dans le hall vide de l'établissement médical. La secrétaire doit me connaître, avec la manière qu'elle a de grouiller sur sa chaise, de me regarder et de jouer avec une couette de ses cheveux noirs.
«B-Bonjour Monsieur, que puis-je pour vous?»
Clairement une fan.
«Je veux le numéro de la chambre à Olivia Williams.»
«Vous êtes...?»
«Un pote.»
«Désolé, il n'y a que la famille qui peut la voir. De plus il ne reste qu'une heure...»
«Contre un autographe, une photo et une rencontre de quinze minutes avec le groupe, tu me donnes le putain de numéro?»
«Eeh...»
«Et une heure c'est bien assez!»
«238, palier B.» dit-elle. «Je te laisse mon numéro?»
«Ouais... Allez vite.» soufflais-je en prenant le bout de papier de ses mains.
Je marcha, ou plutôt courru, jusque dans le palier B.
220... 222... 224...
Bordel c'est loin.
230... 232... 234... 236...
J'y suis. À trente secondes de la voir pour la première fois. De lui parler en vrai ou juste de lui parler depuis la "dispute". Quand je pose ma main droite sur la poignée, un frisson me parcours la colone vertébrale. Après avoir ouvert la porte, il n'y aura pas de retour en arrière.
Un aller sans retour pour voir Olivia.
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