Je la contemplais dormir, elle, à la lumière
Des rideaux diaphanes, jetant leur clairvoyance
Crue au visage de l'humaine qu'est ma mère ;
Et je vis tant, je sus tant, macabre avance !..Son être bosselé, sillonné, balafré
De rides et de montagnes, cabossées
Par deux pommettes et l'arrête d'un nez ;
Après moi, c'est donc la vieillesse qui est née.Supplice de ta vue, et mon âme se tord,
Petite sœur infâme qui donne la mort !La vieille femme dormait entre deux draps chauds,
D'une expression fragile ; et moi j'étais amer,
En silencieux dégoût pour cet affreux cachot ;
Cet être qui m'est cher s'évanouit, éphémère...T.
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À l'orée du temps
Poetry"Et souviens-toi ; le monde est à toi, le monde est à nous !" - un alcoolique de Charleville-Mézières, 2 juillet 2016. Un recueil de poèmes, assemblé à l'orée d'un temps nouveau. (La mairie de Goulien affiche mon sonnet "Ty Félix" de manière perman...