Non qu'éprouve l'idée du vice
À l'averse d'ennui qui mord,
L'écluse sèche a la malice
D'empailler les oiseaux retords.Ainsi noyés, et l'œil luisant
- Verre ou larme, l'on ne sait trop -,
Ils n'ont de l'éclat séduisant
Qu'à peine un suc sous les haros.D'indomptables, grands volatiles
Croulent sous l'attrait des poussières ;
Leurs belles ailes immobiles
Ont des garrots comme brassières.Quand au soir, sous le jeu des ombres,
Leurs becs muets s'ouvrent et sonnent ;
Ignorant tout ; leur nom, leur nombre,
Ne murmurant que des consonnes,Nous pouvons quelquefois entendre
- Du moins, le disait-on jadis -
Un chant étrange, et voir s'étendre
Encore une aile sur l'abysse !T.
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À l'orée du temps
Poetry"Et souviens-toi ; le monde est à toi, le monde est à nous !" - un alcoolique de Charleville-Mézières, 2 juillet 2016. Un recueil de poèmes, assemblé à l'orée d'un temps nouveau. (La mairie de Goulien affiche mon sonnet "Ty Félix" de manière perman...