Au lieu d's'embrasser, se serrer fort, on se rendait fous
J'avais des remords et j'en ai mal au cœur
Tu ne sais jamais le jour où vient ton heure
J'pense à toi qui a perdu un être cher
Je partage votre douleurJe stressée tout le trajet. Arrivée au quartier, je me suis garée et je me suis dirigée vers sa tour.
Une fois devant la porte d'entrée, je savais pas quoi faire.
Je devais toquer ou entrer directement ?
J'ai choisis la première option, j'ai toqué et quand j'ai eu aucune réponse au bout de quelques minutes, j'ai enclenché la poignet. La porte était fermée, j'ai sorti les clés de mon sac et j'ai ouvert la porte.Il y avait aucun bruit dans l'appartement. Farah était à l'école, et son mari surement avec les hommes comme sa mère me l'avait dit.
En voyant la paire de baskets de Bilal dans le couloir de l'entrée, j'ai compris qu'il était surement ici.
Je me suis dirigée vers le salon, les volets étaient fermés. J'ai décidé de les ouvrir pour éclairer la pièce, et l'aérer.
J'étais en train de les ouvrir quand j'ai entendu sa voix derrière moi-[Lui]: Tu fais quoi là ?
Il avait la voix un peu cassé, surement parce qu'il venait de se lever. Des cernes sous les yeux, une vraie tête de fatigué. Il portait seulement un short avec un tee shirt.
-: Euh..B euh..
Je savais pas comment expliquer la raison de ma venue, j'étais même pas sure qu'il voulait me voir.
Il fronçait les sourcils en attendant une réponse.-: Çava ?
-[Lui]: Hamdu lilah. Mais tu fais quoi là ?
Il parlait pas froidement, mais son ton était sec.
-: Je voulais voir comme t'allais
-[Lui]: B c'est fait, tu peux bouger maintenant
-: Bilal..
-[Lui]: Commences pas Myriam, je veux pas de ta pitié
-: Quelle pitié ? Je veux prendre de tes nouvelles c'est normal
-[Lui]: T'es une ouf toi, tu débarques comme ça chez moi en plus, au calme
-: C'est ta mère qui m'a donné les clés
-[Lui]: C'est bien c'que je dis, tu viens par pitié. J'sais comme elle est ma daronne. Elle a du te sortir la même phrase qu'elle me sort tous les jours. Bref, maintenant bouges j'tai dis
La façon dont il me parlait et me rejetait, ça me tuait sérieux. Je voulais pas qu'il pense que je le prennait en pitié. Je savais pas la relation qu'il avait avec son oncle, Allah yrahmo, mais je voulais qu'il sache qu'il puisse compter sur moi..
-: Pourquoi t'acceptes pas qu'on puisse vraiment s'inquièter pour toi ?
-[Lui]: Vas-y j'ai pas le temps pour tes délires de psy là, donc rends pas ouf et sort, ou j'le fais moi même
-: B vas-y fais le
Je crois qu'il s'attendait pas à cette réponse au vu du regard qu'il m'a lâché.
Il s'est dirigé vers moi. Il m'a prit par l'avant bras, et m'a entraîné vers la porte d'entrée.
J'essayais de me débattre, mais je faisais pas le poids, vu mon gabarit face au sien.-: Arrêtes Bilal
Une fois dans le couloir de l'entrée, il a ouvert la porte. J'en ai profité pour me dégager de son emprise
-[Lui]: Sort
-: Non
J'ai refermé la porte
Il a soufflait, et la seconde d'après à mit un gros chassé dans la porte.
Je l'avais tellement pas vu venir que j'ai lâché un petit cri sur le moment.
Mais je crois que ce qui m'a le plus choquée, c'est la couleur de ses yeux quand j'ai levée la tête. Ils étaient rouges, comme quand une personne se frotte un peu trop l'œil, ou bien qu'elle essaye de se retenir de pleurer. Comme à ce moment-là avec Bilal.
Je savais qu'il allait pas pleurer, plutôt mourir que se montrer "faible" devant moi, ou une autre personne.-: Bilal..
-[Lui]: Non fermes là, et degage. Tu vois pas que j'ai pas envie de parler
Quand il a dit ça, il y a une larme qui à coulé le long de sa joue droite. Je me suis approchée de lui, j'ai levé ma main pour l'essuyer mais il l'a repoussé.
Il a remit un coup mais cette fois ci dans le mur, et il est parti direction sa chambre.
Il était temps que je bouge apparement. Il voulait pas me parler c'était claire.
J'ai récupérer mon sac que j'avais laissé dans le salon, et je suis sortie en prenant bien soin de laisser les clés sur le meuble dans le couloir pour Khelti.
Je suis rentrée chez moi, et j'ai pleuré. Heureusement pour moi, mon père était au taff et Lamia au collège. Je voulais voir personne. Sauf lui..J'ai pris mon tel, et je lui ai renvoyé un SMS
-: Je t'aime
Il devait sûrment me prendre pour une vieille meuf, je persitait alors qu'il venait de me tej de chez lui comme si j'étais une inconnue. Mais je voulais pas le laisser comme ça, je pouvais pas.
Évidemment, il m'a une fois de plus pas répondu.Le lendemain je suis pas allée en cours.
Ma mère est allée faire des courses, mais j'avais pas la force de l'accompagner. J'étais KO.
Je me sentais seule, et encore une fois c'est dans ces moments là, qu'on se rappelle Allah.
L'homme est vraiment ingrat. Quand tout va bien, on en oublie Celui qui nous accorde ses bienfaits, et quand c'est l'inverse on se tourne vers Lui.Je me suis levée, j'ai fais mes ablutions, et j'ai prié.
J'ai vidée mon coeur. Soubhan Allah, l'effet est toujours le même. Je me sentais direct mieux, apaisée, comprise et surtout plus seule..
Je demandais pardon à Allah, j'avais honte sérieux.
Fallait que je me reprenne en main, et que j'accorde plus d'importance à ma religion. Et ce, tout le temps pas que quand je me sens triste ou que j'ai besoin de l'aide du Tout Puissant..J'ai essayé d'appeler Imane, je voulais parler avec, elle avait toujours les bonnes paroles quand il le fallait.
Elle répondait pas, surement en cours ou avec Youssef.. C'est vrai que depuis qu'ils étaient mariés, on se voyait et se parlait moins. C'était normal d'un côté, mais de l'autre je lui en voulais un peu quand même. Surtout là, elle m'avait seulement envoyé un message pour savoir comment aller Bilal par rapport à son oncle mais depuis plus rien.
Khadija elle, c'était compliqué avec ses parents en ce moment et je crois qu'elle déprimait un peu par rapport à Yasin. Je la comprenais..Je regardais ma liste de contact, quand je suis tombée sur son numéro.. Alex.
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« Au gré de nos désirs ».
Romance"And then my heart whispered..Ya rabb..forgive me". On s'aventure dans le mauvais chemin comme si on avait la certitude de pouvoir se lever pour implorer le pardon demain.. {Chronique}.