16. Le rêve prémonitoire

13.4K 687 313
                                    

Les épaules lourdes, les yeux cernés, le regard fatigué, mal rasé, Malefoy regardait se dévisageait dans le miroir. Son regard faisait froid dans le dos. Il était terrifiant, remplit de noirceur, de regret.

Drago enleva son t-shirt blanc qui glissa au sol. Le tissus blanc au sol était marqué de petites traces rouge laisser par ses doigts. Il se retrouvait torse nu, vêtu de son pantalon de costard noir traditionnel. Le beau milliardaire observa son torse à travers le miroir. Des griffures semblable à celle d'un chat était visible sur ses pectoraux, autour de son cou, sur son menton. Il avait l'arcade ouverte. Son sang, mélangé à un autre.

Malefoy descendit les escaliers pour se rendre dans la cuisine. Il fit partir le sang qui entaché ses mains, ses poignets, ses ongles. Il avait du sang sur les joues, sur le front, sur la bouche. Son pantalon était mouillé de tâche rougeâtre qui ne se voyait pas bien, ses chaussures de même. Il était couvert de sang qui n'était pas le sien.

Le Manoir dans lequel il vivait était à présent silencieux, plongé dans un silence mortuaire, morbide. L'aube montrait le bout de son nez, la lumière venait petit à petit éclairé l'effroyable scène qui c'était produite ici cette nuit. Drago se nettoyait encore les mains. Le sang avait séché et il avait par conséquent plus de mal à partir. Il essayait de se nettoyer le visage aussi, il essayer tant bien sue mal d'effacer ses pêcher avec cette eau chaude sortant du robinet de l'évier de la cuisine. Cette immense cuisine, dans cette immense manoir qui à présent abritait un corp.

Seul les oiseaux chantaient. Les feuilles des arbres ne faisaient aucun bruit, son elfe n'était pas là. Il était seul. Ses mains tremblaient. Tout pourrait faire croire qu'elles tremblaient à cause de l'anxiété qu'il ressentait dû à la peur mais non. Elle tremblaient de rage. C'était comme si, elles avaient envie de se remettre à frapper. Sentir à nouveau les os d'un nez se briser, sentir à nouveau le poids d'un crâne se fracasser sur le sol, la sensation qu'offrait le fait de sentir une dentition se casser, se briser, se décrocher de ses gencives. Sentir des côtes encaisser le coup jusqu'à se briser, sentir les intestins vibrer sous le poids des coup. C'était comme si ses mains voulaient ressentir cela à nouveau. Comme si ses oreilles voulaient entendre à nouveau le supplice de cette être entrain de mourir au sol, les cris déchirent, la respiration suffocante, bouffantes, puis le silence total.

La scène s'était à nouveau dérouler dans sa tête et lorsque les images arrêtèrent de défiler, il se remit à frotter sur ses mains, ses poignet. Il ne savait pas trop comment il se sentait en ce moment, ses sentiments étaient partager entre le soulagement et... La culpabilité ? Était-ce de la culpabilité ou de la frustration ? Frustré car il n'arriverait pas à se débarrasser du corp avant le lever du jour. Culpabilité parce qu'il avait tué sa femme.

Astoria.

Il s'aspergea le visage d'eau mais les images de la cadette Greengrass, allongé sur le sol, le teint pâle, blanchâtre, baignant dans la marre de son propre sang qui s'était propagé au sol.

Il ne sut pas vraiment combien de temps il resta ainsi. Penché par-dessus l'évier, le regard rivé sur la vue du jardin qu'offrait la fenêtre en face de lui, mais lorsqu'il se ressaisit enfin, il attrapa une serviette et s'essuya les mains, le visage, les gouttes dégoulinant sur ses avant-bras jusqu'au bout de ses coudes. Il quitta sa salle de bain et se rendit au salon afin d'y admirait silencieusement le corp de sa femme couché au sol.

Me Before You : What If [Dramione]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant