Me Before You : What If [Dramione]

31. Le jour où la mort frappa

_ T'es sûr que tes parents ne diront rien ?

_ T'inquiète, il se rendront même pas compte que tu es là, fit Irys en embrassant à pleine bouche Hector Krum.

La jeune fille grimpa sur le jeune homme à califourchon. Lui ne se gêna pas pour lui empoigna les fesses avec les deux mains. Leur baiser était fougueux, si fougueux qu'aucun des deux adolescents entendit Hermione entrer dans la chambre.

_ Nan mais je rêve ! S'exclama la maman. Sérieusement Irys ? Tu ne trouve pas que tu me défie déjà assez comme ça a l'extérieur de la maison maintenant il faut que tu le fasse sous mon toit ? Hurla t-elle.

_ Qu'est ce que tu veux maman ? Demanda la jeune fille en couvrant son copain de baiser dans le cou.

La mâchoire d'Hermione se contracta un peu plus. Elle demanda d'un ton horriblement calme à Hector de sortir. Le jeune homme s'exécuta aussitôt l'ordre donné  mais avant cela il embrassa sa petite amie entre les seins.

_ T'es contente ? Demanda Irys en grimaçant. Maintenant sort.

_ Pourquoi est ce que tu te sens toujours obligé de te comporter comme ça ? Pourquoi est ce que tu as tant changé ?

_ Changé ? J'ai changé ? S'écria Irys. COMMENT EST CE QUE TU PEUX DIRE QUE J'AI CHANGÉ ALORS QUE TU NE MA CONNAIS PAS ! TU NE SAIS RIEN DE MOI MAMAN, RIEN ! TU PASSE TA VIE AU TRAVAIL, TU CONSACRE TON TEMPS LIBRE À PYPER ET AUX JUMEAUX, MÊME PARFOIS PLUS À SCORPIUS QU'À MOI, COMME SI JE N'EXISTAIT PAS ET TU OSE VENIR ME DIRE QUE J'AI CHANGÉ ? VAS TE FAIRE FOUTRE T'ENTENDS ? JE NE SAIS MÊME PAS POURQUOI JE T'APPELLE TOUJOURS MAMAN, TU N'AS RIEN D'UNE MÈRE POUR MOI. TOI ET DRAGO ME NOURRISSEZ, ME LOGER ET ME CONSIDÉRER COMME VOTRE FILLE QUE SUR LES PAPIERS MAIS VOUS NE PRENEZ JAMAIS LE TEMPS DE ME DEMANDER COMMENT ÉTAIT MA JOURNÉE, DE PASSER ME VOIR À L'INSTITUT EVYPORT, PARCE QUE OUI VOIS TU J'AI ÉTÉ PRISE LA BAS POUR EFFECTUER UN STAGE POUR CETTE ÉTÉ AU CAS AU TU NE LE SAVAIS PAS ! JE VOUS DÉTESTE, J'AURAI AIMÉ AVOIR D'AUTRE PARENTS, VIVRE DANS UNE AUTRE FAMILLE, ÊTRE AIMÉ COMME LES PARENTS DE MES AMIS AIMENT LEUR ENFANTS ! ALORS TA MORALE DE MERDE TU TE LA FOURRE OÙ JE PENSE ET TU VAS TE FAIRE FOUTRE BIEN PROFOND !

Hermione resta planta là où elle était, les poings serrés, les joues rose de colère, les yeux légèrement humide. Irys savait qu'elle était aller trop loin dans ses propos et elle ne pensait même pas la moitié de ce qu'elle avait dit mais c'était quand même sortie. Elle avait tout fait pour blesser sa mère et elle avait crier aussi fort qu'elle pouvait pour que son père puisse l'entendre. Évidement elle aimait ses parents, elle aimait ses parents plus que tout au monde tout comme elle les détester d'être parfois aussi indifférent à son égard. Elle ne le supportait plus et cette confrontation avec sa mère avait été la confrontation de trop.

Drago débarqua dans la chambre les sourcils tellement froncés que ça l'avait directement calmé. Elle défiait beaucoup son père, mais beaucoup moins que sa mère. Elle savait que lorsqu'il était sur le point de s'énerver il valait mieux ne pas être dans les parages.

_ Est-ce que j'ai bien entendu comment tu parles à ta mère là ? Tu me cherche beaucoup ces temps ci tu tiens tellement à ce que je t'en mette une Irys ou quoi ? C'est ça que tu cherches ? Tu veux que je te frappe comme le faisait mon père et son père avant lui ? À quoi est ce que tu joue hein ? Explique moi parce que je te jure que ce soir tu t'en sortiras pas comme ça. Parle, allez Parle ! Parce que mademoiselle a seize ans depuis quelques semaines elle se croit tout permis ? Tu veux vraiment que je te montre comment je suis lorsque je n'aime pas quelqu'un hein ? Tu veux vraiment que je te montre ?! S'exclama Drago en haussant la voix. T'as de la chance que t'as mère prenne ta défense de temps en temps parce que je te jure que je t'en aurais déjà foutue une Irys, tu te comporte comme une gamine ingrate et ce depuis que tu sorts avec le fils de Krum. Si tu ne te plais pas ici, la porte est grande ouverte, libre à toi de partir ma grande. Je ne laisserais personne sous ce toit parler à ma femme ou a moi même de la sorte !