Heartbroken (Annulé)

chapitre 8

P.D.V Leya :

Je restai dans ma chambre pendant le reste de la soirée. J'entendis quelqu'un frapper à ma porte.

- Leya ? Tu viens manger ? On attend plus que toi

- Merci Josette, j'arrive

Depuis la décision que j'ai prise, je n'arrivais plus à regarder Josette en face, je culpabilisais. J'allai être l'une des raisons de sa mort alors qu'elle m'avait toujours aidé et m'avait bien accueilli dans cette famille. Seulement... le souvenir de Kai, l'injustice qu'il subit tout les jours. Tout ça me donnait la preuve que j'avais fais le bon choix. Josette m'avait aidé oui mais parce que j'étais normale à leurs yeux. Enfin, je rejoignais la table et comme d'habitude Kai était là. Je me sentais mal à l'aise quand il était là.

- Leya je trouve que tu es un peu distante et ailleurs en ce moment. Que t'arrive t-il ?

La mère de Kai venait de prendre la parole.

- Heu... non c'est rien ! Ne vous inquiétez pas pour moi c'est juste un coup de blues passager c'est tout !

- Si tu as besoin de parler nous sommes là avec Josette ! Je te rappelle que maintenant tu fais entièrement partie de la famille !

Je pris un temps de les observer. Ils avaient le sourire mais au lieu d'un sourire qui se voulait rassurant, je les trouvais hypocrites comme si je me retrouvais dans un espèce de comédie faussement joué. Je fais un sourire forcé.

- Merci c'est gentil mais ça ira.

"Remballez vos faux sourire comme si nous étions une famille heureuse et soudé. Tout ça c'est de la comédie. Je vous déteste !" C'était exactement ce que je pensais mot pour mot. Je n'avais qu'une envie : partir de là et ne plus les voire ! Je me dépêchais de finir mon assiette et partis directement dans ma chambre. Je m'allongeai sur mon lit sur le dos. Mon esprit était embrouillé, j'étais incapable de l'expliquer mais je me sentais différente. Au départ, j'avais beaucoup de respect pour ces personnes, je leur étais reconnaissante. Mais après il y eu Kai et la je pensais différemment. En fait, j'ai juste découvert que tout n'était qu'une image, une illusion. Les masques étaient enfin tombés. Ma mère m'avait toujours appris qu'on reconnaissait la véritable personnalité de quelqu'un par leurs actions et décisions face à certaines situations. Kai ne s'était jamais caché de sa motivation et de ses intérêts. Il était toujours fidèle à lui même. Alors qu'eux donnait l'illusion de la famille parfaite tandis que lorsque un de leurs propres enfants était différent d'eux, ils le rejetaient. Dans ces moments là, on pouvait se demandait : qui étaient réellement les méchants ?

P.D.V Kai :

Lorsqu'ils avaient prononcé : tu fais partie de la famille. J'avais pu apercevoir le poing de Leya se serrait et son visage se crispait. Je voyais bien qu'elle jouait la comédie quand elle leur répondait gentiment mais pourquoi ? J'avais une raison de les détester mais elle, ils avaient toujours été gentils et accueillant. Pourquoi les détestait-elle ? Je quittai la table, je ne pouvais plus les supporter. Je passais devant la chambre de Leya. Je l'apercevait, elle était allongé. Dès que je la voyais, je ressentais comme un tremblement. Mon cœur battait à toute vitesse, mes mains étaient moites. Je pensais à ce rêve. Étais-ce comme un espèce de message ? Je secouais la tête "arrête de réfléchir comme ça ! Fais comme tu as toujours depuis qu'elle est là ! Ignorer les sentiments ! Ils te traitent tous d'abomination alors tu es incapable d'être faible face à elle ou même éprouvé quoi que ce soit !" Cette voix dans ma tête, elle a toujours été présente depuis que ma famille avait appris ma condition. Je m'étais toujours demandé pourquoi ? Pourquoi ma différence leur avait fait perdre leur amour pour moi ? Et cette voix y avait répondu "ils n'aiment aucun de leurs enfants, ils les traitent bien pour qu'ils fassent ce qu'ils veulent d'eux, tu n'as pas besoin d'eux. Et tu leur montrera qui est le plus puissant et tu les mettra à tes pieds !" Elle avait raison, grâce à elle j'avais réussi à ne plus souffrir de leurs indifférence. Ils me traitaient tous d'abomination, et je leur donnais raison. Ils allaient le regretter.