Help You

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-Bon et bien, on va te laisser, dit Steve.

-Ouais mais la discussion n'est pas terminer, fit Taylor en me tapant amicalement sur l'épaule.

Tous les trois se dirigent vers la sortie. Pourquoi est-ce que Michael veut me voir? Peut-être par rapport à la soirée d'hier. J'espère que j'ai pas fais une gaffe ou je-ne-sais-quoi. Lisa me l'aurait dit de toute manière. Merde! Elle était dans le même cas que moi. De toute façon, qu'est-ce que j'en ai à foutre? Ah et puis j'ai envie de me dégourdir les jambes. J'en ai marre de rester assis à ne rien faire. C'est pas les douleurs et les hématomes qui va me faire reculer. Sans attendre, je m'appuie sur la petite table de nuit pour me relever mais... en faîte, ça fait vraiment mal. Je m'en fou. Je continue à me relever et...

-Qu'est-ce que vous faîtes? Restez assis!

Je me retourne vers la voix. Voilà le beau gosse. Michael se précipite vers moi et me prend par les épaules pour me faire asseoir. Mais je refuse.

-Non, je n'ai pas envie de rester assis, dis-je en me redressant avec une tête de souffrance.

-Je sais que vous avez mal alors faîtes ce que je vous dis, dit-il en me poussant pour m'asseoir.

Je souffle brusquement pour lui montrer mon mécontentement et il souris. Il est si imprévisible.

-Qu'est-ce que vous faîtes ici?demandais-je sans même lui regarder.

Il l'a bien mériter de toute façon. Il s'assoit près de moi et d'une main hésitante, cale une mèche folle derrière mon oreille. Puis il inspire profondément.

-Liz m'a appeler pour me dire que Lisa vous a trouver inconsciente et dans un piteux état pas très loin d'ici, dit-il. Mais je ne comprend pas pourquoi elles n'ont pas appeler une ambulance et en plus de ça, vous n'êtes même pas soigner, fit-il inquiet en me scrutant. Je veux vous aider, ajouta t-il.

Je me regarde à mon tour et vois du sang partout sur mes vêtements, sur les draps et par terre. Bien sur que je ne suis pas à l'hôpital sinon on m'aurait tout de suite expédié au commissariat de police. Je dois vraiment faire quelque chose.

-Hum... je n'aime pas les centres médicaux. Lisa le sait et c'est pour ça, je pense, qu'elle n'a pas appeler une ambulance mais il n'y avait pas de quoi. Je vais bien et après un bon bain, j'irais encore mieux, croyez moi, dis-je en me levant afin de me diriger vers la salle de bain mais Michael me retint par le bras et me fit asseoir.

-Laissez moi vous aidez Anastasia, dit-il d'une voix douce et angoissé.

-Je vous assures. Je n'ai vraiment pas besoin d'aide, dis-je en me relevant.

Cette fois-ci, il ne fit rien et me laissa entrer dans la salle de bain. Avant de fermer la porte de ce dernier, je jette un coup d'œil à cet homme si généreux assis sur mon lit. Il ne bronche pas et a la tête baisser jouant avec ses doigts, tout à fait angoissé. Je ferme la porte, me déshabille avec toujours les mêmes douleurs qui parcourent mon corps entier me faisant frissonner et entre sous le jet d'eau. L'eau chaude contre mes blessures me font tordre de douleur mais je consume mon mal. Ce qui fait mal rend plus fort. Je compte bien prendre conscience de cette citation pour ma prochaine visite. Max ne perd rien pour attendre. Je vais le faire saigner. Le briser. L'écraser plus bas que terre et faire de sa vie un enfer. Il a tuer mes parents et maintenant, il veut... moi. Il ne m'aura que le jour où je l'aurais décider. Même la mort ne m'empêcherait d'assouvir ma haine car j'en ai fait une arme. La seule chose que je souhaite c'est que Johnny ne soit pas au courant de tout ce qui se trame car je pourrais dire au revoir à ma vengeance. Cette vengeance qui ne fait que s'accroître avec le temps. Je ne pourrais jamais perdre la haine que j'éprouve à l'égard de Max. Jamais. Nous sommes tous meurtrier mais pas pour les mêmes valeurs. Certains tuent pour protéger des êtres chères, défendre leurs droits et celle de leurs cités. Tandis que d'autres, tuent pour arriver au sommet, montrer aux autres leurs grandeurs et le respect que nous devons les apporter. Et il y a moi d'un autre coté qui tente de venger la mort de mes parents et en même temps tuer ceux qui veulent me tuer pour atteindre mon statut. Qu'est-ce que j'en ai à foutre de mon pied distale? Cela ne m'apporte rien du tout si ce n'est que quelques milliers de gang à dos. Après quelques minutes perdu dans mes pensés, quelqu'un frappe à la porte de la salle de bain timidement comme s'il voulait que je ne l'entende pas. Je coupe l'eau en sortant de la douche puis entourant une serviette autour de la poitrine je répond:

Whatever Happens Où les histoires vivent. Découvrez maintenant