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Ils pointaient tous leurs armes dans notre direction.

- Descendez, ou je tire. Ordonna l'un d'eux.

Nous sommes descendue. Je me suis mise, tel une tapette, derrière Abdel. J'avais la boule au ventre. C'est limite si je réalisais ce qu'il se passait. Mon cœur battait à la chamade.

Ils nous encerclaient, et moi ? Je n'osais même pas les regarder. Jamais je n'aurai imaginer vivre cette situation... aussi... Argh ! Je n'ai même pas les mots. Mes larmes n'attendent plus que le signal de mes yeux pour se mettre en marche.

« Ce genre de situation n'arrive vraiment qu'à moi » Pensais-je.

- Maryam ?

Je me suis instinctivement retournée. À la seconde suivante je m'étais demandé pourquoi est-ce que j'avais fait cela, et pourquoi est-ce que je ne m'étais pas contenter de faire la morte. Bon ok, j'avoue que ça aurait été une très mauvaise idée de faire l'ivre morte.

Dès l'instant où je me suis placé de l'autre sens, j'avais aperçu la tête de Jheiné. Je n'ai pas tout de suite réalisé la chose. J'étais tellement heurté, que je lui sauté dessus. C'était sans doute la peur, la joie et l'excitation que je ressentais qui m'avais pris de faire ce geste... plus ou moins amicale.

Heureusement pour moi que celle-ci resserra l'étreinte.

- Putain. Vous m'avez fait grave peur Dis-je rassuré.

- On pensait que c'était les autres. Me répondit une voix derrière moi.

Quand j'ai vu la silhouette, puis le visage de Vicky se présenter devant moi, une sorte de force,- je ne saurais dire laquelle,- me poussa vers elle à lui faire un câlin.

Elles m'avaient ensuite expliqué que les personnes qui se trouvaient avec elles étaient en faite les hommes d'Abdel.

- Bon on y va, parce que ça pût vraiment ici. S'écria Jheiné.

Quelques minutes après, nous avions pu enfin respirer. Nous nous sommes retrouvés derrière une maison.

- Bon, nous on y va. Déclara Abdel à ses hommes.

Avant qu'Abdel parte, curieuse que je suis, je lui ai demandé :

- En faite, comment tu connais mon prénom ?

Il m'a sourit puis m'a répondu :

- Ton frère a lancé une annonce à tous les chefs de gangs du monde, tu vaux vraiment chère.

- Comment ça ? Dis-je.

- Tekass. Fait beleck à toi.

C'était sur ces mots qu'il était parti, accompagné de ses hommes.

- Nous aussi c'est mieux qu'on y aille. Finis-je par dire.

- Et faut qu'on se lave ! S'exclamaVicky.

- Parce qu'on pût vraiment ! Continua Jheiné.

Nous sommes à notre tour parties en direction de la maison. Sur le chemin du retour je pensais à tout ce qu'il c'était passé aujourd'hui. C'était une journée digne d'un film hollywoodien.

Je réfléchissais un peu de tout et de rien puis je me suis rappelée d'une chose ; il faut que je sache à tout pris qui est Fétiche.

- Sincèrement les filles, dîtes moi qui est Fétiche.

- Tu lâchera jamais l'affaire toi. Râla Vicky.

Jheiné soupira puis m'a répondu :

- C'est pas une personne de ouf. C'est juste un gars qui voit tout. On l'appelle Fétiche parce qu'il est comme ceux de Karaba. Il connaît toutes les rues de Belgique, mais pas seulement, c'est grâce à lui qu'on a retrouvé le chemin dans les égouts. Si Mike ou Jason avaient besoin de trouver quelqu'un, il le ferait en moins de 24h, que la personne soit même au Brésil ou en Afrique du Sud il te la trouvera. Il a des hommes partout dans le monde. C'est pour ça que c'est mieux pour toi de ne pas partir d'ici.

Mission Impossible - Will I Get Out ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant