Mission Impossible - Will I Get Out ?

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Je ne vois strictement rien. Il m'a bandé les yeux ce... Argh ! Rien que le fait d'y penser m'énerve comme pas possible. Et puis je ne peux pas faire grand-chose, j'ai les mains ligoté.

Je pense que nous sommes dans une voiture. Non, en faite j'en suis sûre, j'entends le bruit du moteur. Je préfèrais mille fois mieux quand j'étais menotté au moment où tout avais commencé.

Certaines images jusqu'à aujourd'hui me reviennent à l'esprit. C'est dommage que ma vie se soit gâché à cause d'adultes qui ne savent pas régler leur problème en parlant. Cela doit probablement être génétique. Mes ancêtres n'ont pas pu se maîtriser. Ils ont préféré tuer plutôt que de discuter. Et voilà où j'en suis ; assise à côté d'un barjot, qui veut me voler ce que j'ai de plus précieux et de plus cher.

Cet enlèvement est en train de changer ma vie, de la bousiller dans tous les sens du terme, autant au niveau propre que figuré. Dans quelques années je pourrais dire qu'il l'aura réellement changé. Ou du moins, si je suis encore en vie...

Il m'a ensuite tiré. Quand je dis '' il '' je parle bien entendu du monsieur à la magnifique dentition. Il s'arrête, pour j'imagine ouvrir une porte. Je ne vois rien, mais j'entends le bruit de la serrure. Il me tire encore une fois, puis au bout d'un moment il me jette.

J'ai pensé que j'allais tomber par terre, mais une espèce de matelas a amorti ma chute.

- J'arrive bébé, je vais me doucher.

Sur ces mots, il est parti. Le mot '' bébé ''est censé être un surnom affectif, mais quand c'est lui qui le prononce, on aurait dit une insulte. Ce russe me dégoûte de plus en plus, encore heureux que ses compatriotes ne sont pas comme lui.

La porte s'ouvre une dizaine de minutes plus tard. Je sens ses membres sales m'enlever le bandeau que j'avais quelques minutes auparavant. Encore une fois il me sourit. Je regarde la pièce où je me trouve. Nous sommes dans une chambre assez grande. Je regarde la porte avec discrétion. Je ne pense pas qu'il l'ait fermé.

- On m'avait dit que les petites négresses étaient assez chaude au lit, je vais pourvoir y goûter.

Il commence sérieusement à me faire peur là. Il me détache mes mains et se met sur moi. À cet instant précis, j'ai juste eu envie de lui donner un bon coup dans ses bijoux de famille. Et c'est d'ailleurs ce que j'ai fait.

Il s'est replié sur lui-même en gémissant de douleur. Il faut dire que j'y suis allée très fort. Il l'a amplement mérité. D'ailleurs, ce fut un soulagement pour moi d'avoir pu sortir un pourcentage de ma haine sur mon cœur.

J'ai profité de sa douleur pour courir vers la porte et l'ouvrir. Je me suis ensuite dirigé vers la porte d'entrée, mais celle-ci était fermée.

- Tu crois que tu vas t'en tirer comme ça petite... Argh !

Je me retourne, il est juste derrière moi. Il courrait dans ma direction et sans avoir eu le temps de réagir, il me donna une grosse patate.

Je suis à l'instant même tombé par terre, puis il s'est mis sur moi en me ruant de coup et en prononçant des phrases telle que : " tu ne vas pas t'en tirer vivante ! '', '' je vais te faire du sale. '', '' tu mérites la mort, tu me frappe moi ? Moi Jeecy Vanderbilt ! ''.

Quand il avait prononcé son nom, j'ai voulu rire, mais la douleur de ses coups m'en empêchait. Je ne fais pas le poids face à lui, mais j'ai quand même réussi à le mettre à terre et à prendre un vase qui était sur la table. Il m'a juste fallu prendre un peu d'élan pour briser le vase que je tenais fermement dans mes mains sur l'arrière de sa tête. J'ai ensuite couru vers la fenêtre, je l'ai ouverte puis je suis sortie.

C'est encore la nuit, il n'y a aucune maison ni voiture dans les alentours. Comment peut-on vivre dans un endroit aussi morne et coupé du monde ?

J'ai marchais pendant environ cinq minutes quand j'ai senti une main sur mon épaule droite. Je me suis retourné et la première chose que j'ai remarqué c'était un fusil de chasse.

Je n'ai pas réfléchi, j'ai juste couru. La personne, ou plutôt le petit pointeur me criait de m'arrêter, en prétextant qu'il ne me ferait aucun mal. C'est cela ouai !

Je courais à toutes jambes mais, malheureusement, l'animal est plus rapide que l'humain et celui-ci, m'a rattrapé.

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