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Nous sommes samedi 9 juillet, c'est le week-end et ça fait deux jours que toutes les chaînes télé ne parle que de la finale de l'euro.

Je passe toujours mes samedis devant la télévision. J'ai réellement un mode de vie catastrophique.

« On se fait un Fifa ? » Me demande mon frère.

Et ça ne vas pas en s'arrangeant.

« Viens on fait un France/Portugal pour faire une fausse finale. » Proposais-je.

« Je prends la France. »

« C'est mon idée, c'est moi qui prend la France. »

« C'est moi le mâle dominant. » Dit-il en validant les équipes.

« Mais casses-toi, j'aime pas Ronaldo. »

« Ce serai la honte que tu fasses jouer la France vu ton niveau. »

Je vais lui en mettre une.

Après la partie.

« ALORS VU MON NIVEAU T'AVAIS DIS ? T'ES VRAIMENT UNE BITE UNE GROSSE BITE MÊME ! » Je saute sur le canapé. « ÇA FAIT MAL AU TROU DE BAL 4-1 NON ? »

Il reprend ma manette et l'éteint. Il rage.

« Je t'ai laissé gagner toute façon. »

Excuse internationale du mauvais joueur. Soit dit en passant, j'espère que ce n'est pas une prédiction du vrai match.

« On se refait une partie ? »

« Non, j'ai plus envie de jouer avec toi. » Dit-il en démarrant une partie individuelle.

« T'as peur de perdre c'est tout. » Lançais-je en partant.

Il est 14:37 et je n'ai toujours pas mangé. Je me fais une petite salade accompagné de chèvre chaud. Que vais-je bien pouvoir faire de mon après-midi ?

Pendant que je suis dans mes méditations fortement constructives, j'entends un cri, que dis-je, un hurlement de joie. Je remonte à vitesse maximum dans la chambre de mon frère, ce dernier avait éteint la console et avait son sac de foot sur l'épaule. Je ne sais plus si je l'avais déjà précisé, mais mon frère fait du foot.

« Paul m'a proposé de venir faire un petit match détente avec eux. Il m'a dit qu'ils sont tous super stressés donc ils ont besoin de décompresser. »

« Vous êtes devenus bff, c'est bon c'est ton frère de sang maintenant. » Dis-je en riant.

« Carrément ! » Il réfléchit deux minutes. « Tu veux venir ? »

Dans ma tête : OUI !

« Hm... Pourquoi pas. »

Je me met en short de sport et en débardeur. Je compte bien jouer moi aussi.

« Du coup on va à Clairefontaine ? »

« Bien vue l'aveugle. »

Flawless.

Arrivé à Clairefontaine.

La vérité c'est que je pense que mon frère est encore plus stressé de jouer avec les joueurs que les joueurs eux-mêmes de jouer la finale.

GRIEZMANN'S SHIRT Où les histoires vivent. Découvrez maintenant