Miel Amer

Chapitre 8

Un mois était passée depuis l'avortement d'Alimatou. Elle se remettait peu à peu de tout ses malheurs et reprennait goût à la vie. Jules l'aider beaucoup en la ménageant il ne voulait pas qu'elle se fatigue le soir après son boulot, il avait même cherché une gouvernante qui était là à plein temps. Cependant toutes ces petites attentions ne l'a rapprochait pas de Jules, elle lui parle peu quand il voulait instaurer la discussion elle fuyait la conversation. Jules commençait vraiment à désespérer car il ne voyait aucun signe positif venant d'Alimatou. Elle se renfermait sur elle-même et il ne comprenait pas pourquoi. Son quotidien à elle était monotone, elle allait travailler le matin, rentrait le soir, préparait leur dîner, regardait un peu la télé avec lui sans parler et allait ensuite se coucher. Il en avait un peu marre de cette situation mais le fait de savoir qu'elle était là le rassurer beaucoup. Ce soir après avoir préparé un bon dîner, elle discuta un peu avec lui chose qui était rare. Ils parlèrent de leur journée des tracas du boulot, rien de personnel. A la fin du repas, comme d'habitude, ils regardèrent la télé ensemble et elle rompit le silence
-elle: bon je pense que je vais aller dormir, bonne nuit
-lui: hun ok bonne nuit alors
Lorsqu'elle parti, il lui vint une idée. 10mn après, il se rendit dans la chambre de celle ci. Il marche doucement jusqu'à l'armoire
-elle: tu cherches quelque chose?
-lui: ah oui! Desolé de t'avoir dérangé
-elle: non je ne dormais pas
-lui: c'est surement la fatigue. Allonges toi, je vais te masser le dos
-elle: euh non ce n'est pas grave
-lui: mais si! Voyons ça me ferais plaisir de t'aider. Je pense que j'ai une huile de massage dans un de mes tiroirs. Il courrut vite à sa chambre pris l'huile et retourna vite vers Alimatou.
-lui: mets toi à l'aise et laisse moi faire
Elle obéit car elle avait quand même un peu de douleur aux muscles. Elle rehaussa le débardeur qu'elle portait
-lui: enlève leu comme ça je pourrais aussi te masser les épaules
Elle hésita un peu puis finit par céder. Elle était maintenant couchée à plat ventre et il faisait couler cette huile délicieuse sur son corps et l'étalait tout le long de son dos avec ses larges mains. Elle se sentait bien, tellement bien qu'elle ne remarqua pas qu'il lui avait oté son short et qu'il commençait à lui masser les cuisses, les fesses, tout le corps. Elle se retracta un peu puis se laissa faire par cette délicatesse. Il continuait à la masser, il avait la tête complètement ailleurs le pantalon près à exploser. Quand il entreprit de lui masser l'intérieur des cuisses, elle frissona. Il la torturait de par ses caresses expertes. Il inséra un doigt en elle lui arrachant un gémissement, puis deux, elle gémissait de plus belle. Il ne tenait plus il se déshabilla et entra en elle de façon lente et sensuelle. Il lui demandait si elle aimait ce qu'il lui faisait elle répondait par des gémissements. Quand il se retira quelques minutes plutard ils soufflèrent, et recommencèrent. Il firent l'amour de façon passionnelle comme si leurs vies en dépendaient. Alimatou pour la première fois ressentait ces sensations exquises. Pour la première fois depuis leur mariage ils dormirent l'un d'en les bras de l'autre jusqu'au petit matin. Elle se réveille en premier, un peu gênée. Elle pris son bain et descendit préparer le petit déjeuner. Il l'a rejoignit à la cuisine quelques 20mn plutard. Il resta à la porte à observer les moindres faits et gestes de ce bout de femme. Il savait qu'après cette nuit jamais plus il n'aurait envie de vivre sans elle.
-lui: alors ce petit-déjeuner? Dis t'il en entrant dans la cuisine.
-elle: il est presque prêt. Installes toi que je te serve
Il s'assis donc à la table à manger de la cuisine. Elle avait fait des crêpes au jambon et s'était fait livrer des croissants. Ils mangèrent ensemble en discutant gaiement. Depuis cette merveilleuse nuit, notre couple s'était beaucoup plus rapproché. Ils faisait tout ensemble et avaient hate de se retrouver le soir venu après le boulot pour s'aimer et se câliner. Cette nuit avait comme créée un déclic pour eux. Leur relation était fusionnelle.
L'héritage des parents d'Alimatou posa un grand palabre, car tout ses oncles et tantes réclamait leurs parts et Alimatou pour ne pas avoir de problème leur léguait la presque totalité de la fortune car elle avait son compte en banque, sa voiture et quelques bijoux de valeur. Elle priait tout le temps pour remercier Dieu de l'avoir permis de surmonter tout ses obstacles, et d'avoir aussi changé de comportement de son mari envers elle. Du côté de son boulot tout se passait à merveille, son mari était des plus attentionné, que demander de plus??... Si ce n'est un enfant. Maintenant il le souhaitent tous les deux. Un enfant qui apportera plus de joie de vivre et qui renforcera leur union. Cela faisait actuellement 6 mois qu'elle le voulait, qu'elle l'attendais cet enfant qui ne venait pas. Elle allait même jusqu'à pleurer quand elle avait ses règles. Et pourtant ils faisait l'amour souvent pour ne pas dire tout le temps, Jules n'arrêtait pas, il voulait tout le temps lui montrer comment il l'aimait de façon passionnelle. Lui aussi attendait avec impatience l'annonce d'une grossese. Alimatou quand elle était seule, ne cessait de broyer du noir "peut-être que je suis stérile" peut-être que c'est une punition de Dieu" "peut-être que..." "Peut-être que...". Mais en ces moments elle prenait son tapis de prière et priait en suppliant Dieu de lui en donner un. Jules defois l'emmenait passer un merveilleux week-end hors de dakar pour lui faire changer un peu d'air car il la trouvait parfois l'esprit ailleurs. Le temps passait vite et ils fêtaient leur 2ans de mariage et toujours pas d'enfant. Alimatou elle s'était faite à l'idée qu'elle n'en aurait plus. Elle a même été voir des spécialistes mais ils lui disant qu'il n'y avait aucun problème ni avec elle ni avac son mari. Elle se dit alors que c'était alors une punition divine pour avoir "tué" son premier enfant. Oui tué car elle avait pas prêté attention à la vie de cet être innocent jusqu'à ce qu'il meurt dans son ventre. Elle s'en voulait vraiment. Jules, de son côté, ne se sentait pas trop bien mais il ne le manifestait pas pour ne pas appeurer sa femme. Il s'était donc rendu à l'hôpital et son médecin l'envoya vers un de ses collègues pour quelques analyses.
-jules: bonjour madame, j'ai rendez-vous avec le docteur Fall
La secrétaire le regarda longuement s'attardant sur ses lèvres puis répondit de manière troublée
-elle: euh... Oui... Je... Vous... Je dois annoncer monsieur?
-lui: M. Seydi svp
Elle composa un numéro tout en continuant à lui jetter des regards.
-elle: allez-y M. Seydi docteur Fall vous attend
-lui: merci
Quand il entre dans le bureau, après les salutations, on lui donne les résultats
-Docteur: ce n'est rien de grave M. Seydi, juste de la fatigue. Reposez Vous prenez  cette ordonnance et tout reviendra à la normale.
-lui: merci docteur cela me soulage de savoir ce que c'est.
-docteur: et madame elle se porte bien maintenant?
-lui: ah mais oui c'est vous qui la suiviez! Oui elle va beaucoup mieux.
-docteur: ah c'est bien. Alors le bébé va bien, il fêtera bientôt ses 2ans je suppose
-lui: euh... Finalement nous ne l'avons pas eu cet enfant...
-docteur: oh je vois vous avez donc fini par opter pour l'avortement
-lui: de quoi parler vous?
-docteur: votre femme est passée ne voir quelques jours après sa sortie et m'a dit qu'elle voulait se faire avorter et que vous étiez du même avis. Mais je lui ai expliqué que je ne pouvais pratiquer cela. Peut-être qu'elle a pu le faire dans un autre institut.
Non là jules tombait des nues. Il ne pouvait pas croire ce qu'il venait d'entendre. Mon Dieu Alimatou ne pouvait pas lui faire ça, non pas elle, il n'aurait jamais imaginé qu'elle la détestait au point de tuer volontairement leur enfant. Il allait même jusqu'à imaginer qu'elle prenait actuellement la pilule pour ne pas tomber enceinte. Il n'en revenait pas. A sa sortie de l'hôpital, il conduisit jusqu'au bord de la mer et s'assit là à regarder le vide, la tête pleine d'interrogations. Il se dit alors que sa femme se comportait ainsi car elle n'était pas heureuse, il faisait tout pour l'aider à surmonter les épreuves mais après ce qu'il venait d'entendre il savait que tout ses efforts n'avait servi à rien. Il avait réfléchi pendant deux bonnes heures et avait pris une décision...