Jules observait sa femme, le regard vide. Elle, était toujours assise parterre adossée au mur, et ses larmes coulaient sans qu'elle ne puisse les contrôler. Il secoua la tête vivement en signe de non acceptation, comme si il refusait d'y croire. Sa femme elle, ne disait toujours rien. Jules recula lentement et sorti. Alimatou en entendant le bruit du moteur se rendit compte que son mari était plus devant elle.
Elle pensa à toute les preuves possibles, mais elle ne trouvait rien qui puisse lui permettre de laver son honneur. Elle se leva, pris une longue douche, étalât son tapis de prière et s'en remit à Dieu. Dieu était maintenant son seul et unique espoir. Jules quand à lui, revint à la maison très tard dans la nuit et se coucha au salon. Alimatou ne trouvant pas son mari à ses côtés descendit le chercher en bas, il était blotti contre le canapé, les yeux grand ouvert.
-Jules, il faut qu'on parle...
-je t'écoute dit il en se redressant sans lui accorder un petit regard.
-Jules mon amour, tout ceci n'est qu'un coup monté dit-elle en s'approchant de lui et lui pris la main
Il se dégagea rapidement de son emprise comme si le toucher de sa femme le brûlait.
-parles, mais ne t'avise pas de me toucher, ce corps dit-il n'est plus mien car je ne partage pas
-Mais écoutes moi au moins! Répondît Alimatou
-ok mais vite alors
-Jules, ceci est l'ouvre d'un ancien prétendant(....) bref, elle lui expliqua toute l'histoire sur daouda.
Elle le regardais, le fixais, jaugeais son expression faciale pour tirer quelques conclusions. Mais rien, il ne laissait rien paraître.
-ok et tu n'as pas jugée nécessaire de m'en parler?!
-bien sûr!! Mais je n'en ai pas eu l'occasion et j'avais aussi peur de tout gâcher,peur de comment tu le prendrais.
Il regardait toujours dans le vide sans rien dire
-Jules dis au moins quelque chose dit Alimatou presque en larmes devant le silence de son mari.
-ce n'est pas que je ne veux pas te croire, mais je ne peux pas, c'est trop pour moi tout ça. Bon je pense que je vais aller dormir dans la chambre d'amis. Sur ce il se leva et la laissa toute seule dans le salon.
Les jours passais et le comportement de Jules devenait de plus en plus insouciant envers sa femme, celle ci passait le plus clair de son temps à pleurer et à prier pour un miracle.
Ce matin là Jules se rendit à son bureau comme d'habitude, il était terriblement affecté par la "pseudo trahison" de sa femme. Cependant au bureau il ne laissait rien paraître, il dissociait bien vie privée et vie professionnelle. Du moins, c'est ce qu'il croyait jusqu'à ce qu'il la rencontra, elle. Une de ses partenaires d'affaires, Dalanda, c'était son nom. Elle était peulh, très belle pas très élancée, mais elle avait un truc. Même ci celle ci ne pouvait rivaliser avec Alimatou. Il l'a rencontra au mauvais moment, au moment où tout allait mal dans son ménage. Elle lui parut être une source d'apaisement. Ils étaient amis, justes amis, c'est ce qu'ils voulaient croire, mais elle en voulais plus. Il se voyaient souvent pour déjeuner, pour prendre un verre. Puis cela c'est transformé en sortie nocture, defois ils terminaient dans l'appartement de Dalanla. Cette dernière n'avait aucune retenue et n'émettait aucune reserve, au bout d'un moment elle servit son corps sur un plateau d'or à Jules, et ce fut pour lui le déclic! Elle était là cette nuit là devant lui assis sur le canapé du salon, elle était sortie de sa chambre avec un déshabillé très sexy, et des louboutins rouges. Il était choqué, il ne s'attendait pas à ça. Elle se tenait devant lui et s'apprêtait à lui monter dessus, il regarda faire, la bouche ouverte. Elle s'assit sur lui l'embrassant partout et remuant son corps sur le sien. Elle dansait lentement assise sur ses genoux. Quand elle entrepris de lui ouvrir la braguette, il l'arrêta brusquement.
-non Dalanda, qu'est tu entrain de faire?
-rien, dit-elle un doigt dans la bouche je veux juste nous donner du plaisir...
Il l'a souleva et la fit asseoir à côté de lui sur le canapé.
-Dalanda, regarde moi, tu es une fille bien. Ne te rabaisse pas à ce niveau, tu vaux mieux que ça. Tu c'est le sexe, ce n'est pas ce qui va me faire rester, ce n'est pas ce qui vas retenir un homme ma chère.
Elle avait baissé la tête et semblait pleurer.
-non pleure pas sèches tes larmes.
Il allât lui chercher un verre d'eau et profitant du moment où elle se rendit dans sa chambre pour s'éclipser.
Il sortie et marcha longtemps, jusqu'au bord de la mer comme toujours quand il était inquiet, c'est ici qu'il venait faire le point. Il repensa à Dalanda, une femme qui sur le plan professionnel n'enviait rien aux plus haut cadres, et sur le plan physique, c'était juste une bombe, elle était belle, très class, chic et en même temps avait une petite lueur de fauve dans son regard. Il etait ne savait pas pourquoi à chaque fois qu'elle essayer de le chauffer il pensait direct à sa femme et se calmait immédiatement. Parlant de cette dernière d'ailleurs, cela faisait des jours, sinon des mois qu'il ne la calculait même plus. Il ne s'occupait que de son fils et passait le reste de son temps dehors ou au bureau. Il songeait au divorce mais même si il la haïssait, il ne pouvait concevoir ça vie sans elle.
Jules rentra chez lui vers les coups de 21h, il trouva sa femme au salon devant la télé,
-salut dit-il avec une toute petite voix,
-salut, je te rechauffe ton repas?
-non merci,
C'était leur rituel de tous les soirs.
-jules, il y a du courrier pour toi, il se retourna pris les lettres les parcouru et s'apprêtait à monter quand Alimatou l'interpella
-Jusqu'à quand vivrons nous cette situation, jusqu'à quand!? dit elle avec une voix qui tremblait.
Il ne répondit pas et pris la peine cette fois ci de la regarder, il remarqua alors à quel point elle avait changé. Elle avait de grandes cernes, et avait drôlement maigrie. A ce moment là il s'en voulu un peu.
-Souleynane Seydi si tu ne veux me garder dans ta vie, aies au moins le courage de me le dire en face.
Elle pleurait maintenant, il la regardait toujours,
-jules, je sais que je suis fautive, je reconnais que j'ai eu tort ne ne pas t'avoir parlé de cette histoire dès le début. Mais tu n'as pas de raisons de m'accuser de tromperie je maintient toujours qu'il ne s'est rien passé de sexuel entre ce connard de Daouda et moi! Elle se tenait la tête, l'air d'avoir un malaise. Plus elle parlait, plus elle avait l'air fatiguée, et à la fin de sa dernière phrase, elle tomba parterre comme si on l'avait poussé. Elle venait de s'évanouir, Jules couru vers son corps qui gisait là sur le sol.
-Sadiya! Sadiya! Parles moi bon sang!
Il avait carrément percuté. Tout c'était passé tellement vite. Il transporta sa femme au urgences où elle fut directement prise en charge. Lui, attendais à l'accueil plus confus que jamais, si cette dernière ne s'en remettait pas, il ne le se pardonnerai jamais...
Après 45mn d'attente insoutenable, le médecin sorti
-bonsoir M. Seydi?
-oui c'est bien moi. Comment va ma femme?!
-calmez-vous, tout va pour ke mieux maintenant. A t'elle subit récemment un choc émotionnel?
-oui... on peut dire...
-cela à quelque peu affecté sa santé. Je vous conseillerais de la ménager pour éviter toute autre complication surtout avec son état
-son état?
-oui monsieur, elle est enceinte d'à peine 1mois et demi, et à ce stade la grossesse est encore fragile
Elle était donc enceinte...Cc les amours, vraiment désolée pour cette absence. Je tiens vraiment à tous vous remercier pour votre soutien, je prends beaucoup de plaisir à lire vos commentaires vous me faites rire 😂 et vous m'inspirez aussi. Changer pas! Je vous aime 😘😘😘😘❤️❤️❤️❤️
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Miel Amer
RomanceCeci est l'histoire de la vie d'une jeune femme sénégalaise du nom de Alimatou Sadiya Kane. Elle a tout pour plaire sa vie est telle un conte de fées le jour ou elle recontre son prince charmant. Sa vie prendra tout une autre tournure lorsqu'elle dé...