Chapitre 18

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Au moment où il était à genoux suppliant sa Sadiya de lui pardonner, Papi qui dormait dans sa chambre entra dans la pièce, moitié réveillé suçant son pouce
-papi: maman, tu fais quoi avec les valises? On part en vacance?
Jules restait toujours à genoux, les yeux larmoyants levés vers le visage de sa femme
-jules: tu vois Papi avec maman on fait un jeu! N'est-ce pas Sadiya?
Alimatou regarda Jules brièvement
-Alimatou: oui mon chou, attends moi dans ta chambre j'arrive
-papi: mais je veux jouer aussi!
-Alimatou: va m'attendre dans ta chambre s'il te plaît trésor, et puis on ira manger une glace, tu veux?
-papi: youpi! Dit-il en courant vers sa chambre.
-Alimatou: Jules, lèves toi! Boulma todjal mane! Je m'en vais et j'emmène papi avec moi.
-Jules: non princesse reste, je t'en supplie...
-Alimatou : après tout ce que tu m'as fait, je ne pense pas être en mesure de pouvoir digérer tout cela... et lâches moi, je ne veux même pas que tu me touches...
Elle parlait à bout de souffle. Elle avait trop pleuré, elle était fatiguée, elle n'en pouvait plus...
Jules s'écroula lentement sur le sol et elle passa son chemin.
Elle se rendit dans la chambre de papi et lui pris quelques vêtements, elle lui expliqua qu'ils allaient partir voir tata Didi pour quelques jour. Il était ravi car il adorait sa tata Didi.
Elle pris les valises et sortie avec son fils à son bras. Elle pris sa voiture et se rendu chez Didi, celle si l'attendait devant sa maison, elle les invita à entrer et les installa. Papi lui avait déjà sa chambre chez sa tati où il venait souvent passer ses week-ends. Il s'éclipsa et alla jouer dans le jardin.
Alimatou en profita pour se blottir dans les bras de Didi et pleura toutes les larmes de son corps, cela fait vraiment mal de devoir quitter l'être qu'on aime malgré soi.
-didi: ma puce pleures pas, ce n'est pas bon pour ton état, calme toi shuttttt shutttt disait-elle en lui caressant le dos. Ça va aller ma chérie.
-Alimatou: ay Didi mane sone na, guissouma papa guissouma yaye! Ses paroles étaient rythmées par des sanglots
-didi: ne dis pas ça, et nous alors, Rama et moi sommes ta famille!
Elle resta collé a Didi un bon moment avant de s'endormir.
                                      *
                             *                 *
Un mois était passé depuis qu'Alimatou avait rejoint la maison de Didi. Elle se portait bien et sa grossesse avançait bien aussi. Jules quand à lui passait voir sa petite famille 2fois par jour, quand il était là, Alimatou se barricadait dans la chambre et attendait qu'il parte, il demandait tout le temps après sa femme, celle-ci ne voulait pas le voir, il restait alors sagement au Salon à jouer avec son fils.
Le temps passait et Jules commençait à vraiment être touché par cette situation,
Il me mangeait plus, ne dormait plus, il n'était plus que l'ombre de lui même. Alors il décida de prendre des mesures car il avait vraiment besoin de sa femme à ses côtés, il devenait fou sans elle.
Il convoqua une réunion avec son frère Lamine, son oncle, Rama et Didi. Alimatou fit tout pour ne pas assister à cette assemblée, mais on l'y obligea. Elle était assise la presque en face de lui, elle ne le reconnu pas. Il était tout maigre, et très mal rasé. A le voir, on pouvait savoir qu'il manquait de quelques choses à un moment elle crut ressentir de la pitié pour lui, non elle ne pouvait se le permettre.
-Jules: bonjour à tous si j'ai fait appel à vous aujourd'hui, c'est pour un régler un problème qui moi même me dépasse. J'ai eu quelques accrochages avec ma femme et elle veut partir, me quitter. Cela je ne peux pas l'accepter car je ne peux pas vivre sans elle. Aider moi à la conscientiser pour qu'elle revienne à de meilleurs sentiments.
-Oncle: Souleymane, kilifa dafay dokhal yone! Moytou lep louko nara andil diafé diafé. Alimatou, sa borom keur, guinaw yallah ak yonenté bi, mom nga fi am kone nak dama beug nga finkat ko boubakh té khamni seuy dou banekb rk. Tegg di yangui eumb dome! Damani wakhatanal ak Sa dieukeur té diémeu khol noléne di rafétalé rk

On fit le tour de table et tout le monde tenait le même discours.
Quand ils terminent, jules repris la
Parole.
-Jules: wa dama beug yéneu gneup guéne khamni sama diabar kou bakh la sant nako guereum nako té mane mi mako togn 
En disant ces mots il se leva et se mit à genoux devant Sadiya, tout le monde était choqué, surtout son oncle et son frère
-Jules: Alimatou balma akh! Nguir yallah ak rassoulillah balma!
Il était presque en larmes
-Jules: vois-tu ce que je deviens sans toi?! Ne ma laisse pas dans cet état!
Elle avait vraiment pitié de lui, ses larmes coulaient sans qu'elle ne puisse les retenir.
Tout le monde la regardait accroché à ses lèvres, attendant un discours salvateur, elle regarda tout le monde, se leva et courut se réfugier dans sa chambre.
Peu de temps après, l'oncle de Jules l'y rejoignit. Il demanda à entrer et s'assit sur le rebord du lit
-Oncle: Alimatou, je viens à toi en tant que père, car le tien puisse t'il reposer en paix était mon ami. Souleymane, je l'ai vu naître, je l'ai élevé, je l'ai vu grandir, depuis sa naissance, je ne l'ai jamais vu comme ça! Tu es la seule personne qui est en mesure de l'aider. Alimatou, Souleymane t'aime, il est le père de tes enfants. Seuy mom ak mougne nio and, té djiguéne sagam moy tok si negou seuyeum. Dama lako niane si koleuré bima sekh ak sa papa nga diégeul sa borom keur guéne and delou sa keur ga.
Elle acquiesça de la tête et après cela il sortie la laissant seule. Elle pensa à sa vie, à celle de ses enfants. Papi n'arrêtais pas de demander quand est-ce qu'ils allaient rentrer, ça grossesse avançait, elle était à 5mois; si Dieu le vie son enfant naîtra bientôt, et elle ne voulait pas le priver de son père. Elle rangea ses affaires et celles de papi et rejoignit le salon. Jules en la voyant avait des étoiles dans les yeux, il prit les bagages les rangea dans la voiture et remercia Didi avant de partir. Papi content de rentrer à la maison sortie avec son père. Alimatou prit Didi longuement dans ses bras et pleurait encore.
-Didi: shut sœurette, tu as pris la bonne décision. Ton mari a peut-être commis des erreurs, mais il t'aime et crois moi c'est sincère
Elle l'accompagna jusqu'à la voiture.
Une fois arrivé à la maison, la petite famille s'installa. Jules trouva Alimatou dans la chambre et commença à la remercier d'être revenu et de lui avoir pardonné.
-Alimatou: Jules, si je fais tout ça ce n'est pas parce que je t'es pardonné, non. Je fais cela pour mes enfants je ne veux pas qu'ils grandissent dans deux foyers.  Je veux bien tout oublier Mais sache que je n'y arrive pas. Je te prie donc de ne pas me brusquer, nous sommes juste deux adultes responsables et matures vivant sous le même toit. Considère moi comme une colocataire.
Elle se leva et sortie sans lui accorder un regard....











Coucou les amours désolé pour cette absence! J'ai lu tout vos commentaires 😂😂😂👌🏽 vous êtes juste à mourrir!
Voilà un petit chapitre. La suite pour bientôt 😘😘😘

Miel AmerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant