True Love Cannot Die Tome 1

Chapitre 12

Maryse fixait son fils et le Sorcier côte à côte sur le lit, honnêtement trop près pour elle.

-  Maryse, c'est entre ton fils et moi. Je partirai uniquement s'il me le demande, dit Magnus en se levant.

- C'est bon, Magnus, je gère la situation, lui répondit Alec en se levant à son tour. Je te verrai plus tard, rajouta-t'-il tout bas.

Magnus acquiesça et se dirigea vers la sortie. Il regarda Maryse, des éclairs dans les yeux, et sortit. Maryse s'approcha d'Alec avec une grande assurance.

-  Explique-moi ce qu'il fait encore à l'Institut, Alec, dit la femme, évidemment très en colère.

-  Il est venu voir comment j'allais, c'est tout. Après tout, c'est lui qui m'a soigné, il a droit de se tenir informé.

-  Nous restons loin des Créatures Obscures pour de bonnes raisons, Alec. Izzy a bien fait d'appeler Magnus pour te soigner, mais il aurait dû partir tout de suite après. Je ne veux pas que ta sœur soit en couple avec une Créature Obscure,  ne t'embarque pas dans ce manège.

-  Papa et toi dites toujours que je ne suis pas assez bon et ..

-  Nous voulons que tu sois meilleur que nous, Alec. Tu as le potentiel, le coupa-t'-elle.

Il soupira et s'accota sur le mur, faisant face à sa mère.

-  J'ai tout fait pour vous. J'ai tout fait ce que vous avez demandé. J'ai suivi toutes les règles. J'ai tout abandonné pour vous. Même les Chasseurs d'Ombres tombent amoureux, maman, tu dois comprendre ça.

-  C'est pour cette raison que tu veux annuler le mariage ? C'est pour être avec ce Sorcier ?

-  Pourquoi est-ce que ça te tracasse autant ? dit Alec en levant le ton. Parce que c'est un homme ?

- Le fait qu'il soit un homme n'a aucune importance, Alec. C'est le fait que tu aies choisi Magnus Bane. Une Créature Obscure. Si tu me l'avais dit plus tôt que les hommes t'intéressent plus que les femmes, je t'en aurais trouvé un digne de ce nom.

-  MAMAN, ARRÊTE ! cria Alec.

Isabelle, qui était dans le corridor, entra, en état de choc, dans la chambre sans avertir. Elle n'avait jamais vue son frère si en colère. Les deux se retournèrent vers Izzy, sans parler. Le visage de la jeune femme exprimait une immense rage. Elle avait une grande compassion envers son frère et elle serait de son côté, peu importe la situation. Alec refit face à sa mère.

-  Je suis la même personne que j'ai toujours été. Le fait que le soit amoureux d'une Créature Obscure ne change rien. Je te suggère fortement de l'accepter.

-  La vie n'est pas sur ce que tu veux faire, Alec, c'est sur ce qui doit être fait.

Alec ne porta pas attention à ces paroles et sorti de la pièce dans une fureur incontrôlable. La famille avait toujours été très importante pour lui, mais cette fois-ci, ça en était trop. Izzy le suivi à l'extérieur de la pièce et virent Magnus qui se tenait dans le corridor. Il regardait Alec avec tant de pitié. Il n'osa pas dire un mot, il savait qu'il était en rogne. Ils se regardèrent, mais Alec continua son chemin. Isabelle fit signe au Sorcier de les suivre. Alec aurait besoin de lui. Ils se dirigèrent dans une autre pièce à l'opposé d'où ils étaient et une fois entrés, Alec faisait les cent pas pendant qu'Izzy et Magnus se regardèrent, tous deux inquiets. Alec frappa de toutes ses forces dans le sac de boxe qui tenait en équilibre sur le plancher et s'écrasa violement sur le sol. Personne n'osa dire un seul mot.

-  Clary a raison, finit-il par dire.

-  Qu'est-ce que Clary vient faire dans l'histoire ? lui demanda calmement Magnus.

-  Nous ne sommes pas en guerre avec les Créatures Obscures. Les membres du Cercle, eux l'étaient, mais pas nous. Nous devons leur faire comprendre ça. Nous ne sommes pas comme eux. Nous voulons la paix. Même si les Vampires boivent notre sang, même si les Fées nous ensorcèlent, même si les Loups Garous nous mordent, même si les Sorciers nous lancent des sorts, nous ne devons pas les abattre. Tout le monde doit être égal et respecté, peu importe leur origine. Nous sommes une nouvelle génération de Chasseurs d'ombres.

Isabelle et Magnus leregardèrent, stupéfaits. Il venait de faire le plus beau discours qu'ils avaient jamais entendu.