Chapitre 14 : La patience est une vertue

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Deux jours.. Deux jours sont passés, c'est aujourd'hui que l'on va mourrir.. Pendant ce temps, mes "frères" venaient tout les jours se moquer de notre sort et nous tabasser.. Brahim est très énervé, et faible.. Et moi n'en parlons même pas, j'ai très faim, très froid et je me sens faible, plus les jours passent plus je suis faible..

Je regarde Brahim depuis longtemps, il se réveil doucement..

- Omri ça va ?
-Brahim : Mmmh
- Omri, aujourd'hui c'est notre dernier jour. On a pas eu le temps de se jurer fidélité, ni de se soutenir dans la santé comme dans la maladie, mais aujourd'hui nous sommes unis devant Dieu et c'est le plus important. Nous sommes ensemble dans cette épreuve et sache que même après notre mort je t'aimerais comme je t'ai toujours aimée. Tu as été mon premier amour et tu resteras le dernier. C'est à moi qu'ils en veulent pas à toi, alors s'il te laisse en vie, promet moi de te remarier mais de ne jamais m'oublier, fonde ta famille celle qu'on aurait dû fonder ensemble.. N'brik habibi...

Je m'effondre en larmes, je ne lui ai jamais dit que je l'aimais et là je lui dit dans d'atroces circonstances. Lui, me regarde les larmes aux yeux..

- Habiba tu as fais de moi l'homme le plus heureux. Je t'ai aimé, je t'aime et je t'aimerai.. Tu es tellement pure et pieuse, j'aurais jamais pu rêver mieux comme femme. Je ne me remarierai jamais tu es et tu restera ma seule femme et la seule que j'ai aimé. S'il te plait ne pleure pas, ne gâche pas ton si jolie visage avec ses larmes. N'brik omri.

La porte s'ouvre, mes frères ma sœur et Jaïna entre dans la cave avec un sourire et des armes, des couteaux.. J'ai peur je sens que c'est la fin... Pourquoi moi ? J'ai pas demander à être malade...

- Alors une dernière volonté peut être ?

- Brahim : Laisse moi prendre une dernière fois ma femme dans mes bras...

Ils nous détaché juste les mains, Brahim me sers dans ses bras, tellement fort j'arrive plus à respirer je suis devenue tellement maigre... Je les sers dans mes bras avec le peu de force qui me reste il m'embrasse le front. Mes frères nous sépares... Je regarde mes frères un par un, il me regarde avec haine et dégoût sauf Soumaïl.. Lui me regarde tristement, je ne comprends pas...

Bader et Karim, nous entaille à chacun les jambes et les bras, nous perdons énormément de sang. Samia et Jaïna nous tire une balle dans l'épaule à chacun... Ils nous tabassent chacun leur tour.. Je me sens partir, mes paupières sont lourdes. Je ferme les yeux malgré moi..

-------DANS LA PEAU DE BRAHIM-------

Soumïa a fermé les yeux, ma femme.. Y'a rabbi pas ma femme... Je t'en supplie... Bader et Karim continu de me frapper quand tout à coup on entends un gros coup de feu. Bader tombe sur moi et Karim roule sur le côté, tout d'un coup Soumaïl arrive et tire sur Samia et Jaïna, mes yeux se ferme, et TROU NOIR.

Paname accueille une mannequin : Difficile la vie de cité après la célébritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant