Dis Moi Pourquoi Tu Te Fais Des Philms ?

Chapitre 16 :

"Bon, du coup, maintenant, concrètement qu'est-ce qu'on fait ? Je passerais bien ma vie à vous câliner mes amours, mais bon c'est la vie, on peut pas toujours faire des bisous H24 !"

Ludo et Jonathan gloussèrent. Peut-être nerveusement, mais quelle importance après tout ? Ils se tournèrent ensuite vers Hugo qui venait de sortir cette phrase tout en s'essuyant l'œil avec sa paume droite (ce qui n'allait pas du tout avec son ton soit dit en passant...).
Ludo s'apprêta à dire quelque chose à son tour puis se ravisa. En fait il n'en avait aucune foutue idée.

Les trois se regardèrent à tour de rôle, tous avec un air aussi paumé les uns que les autres.

Silence gêné.
Long.
De plus en plus long.
Et encore plus long.

Cette scène semblait bien trop familière aux trois garçons pour qu'ils se permettent de la laisser durer à nouveau.

Jonathan començait vraiment à rougir et à se tortiller, se mordillant les joues et regardant toutes les directions possibles.

"Euh, Jo ça va ? T'as envie de pisser ?" s'enquit Hugo avec un sourire amusé.
- Hein ? Quoi ? Euh non euh en fait euh... euuuuuuh...
- ...Thanasie ?
- Pffff t'es con Ludo arrête !
- De poisson ?
- Tiens tu vois c'est pas moi, c'est Hugo !"

Et Hugo et Ludo de rire comme des gosses face à la moue blasée de leur amoureux. Ces blagues n'étaient définitivement pas drôles (*), mais voilà, il fallait bien qu'ils sortent un truc !

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[[[<--- ceci est une parenthèse. Enfin non c'est un crochet mais c'est une parenthèse, chut, c'est moi qui dit.
*NDA : si vous avez rigolé, vous êtes un demeuré, mes condoléances.
Mais je vous aime quand même beaucoup, et vous invite à me rejoindre dans le club des demeurés xp ]]]<--- ceci est une fin de parenthèse. De crochet. Et puis merde.
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"Vous êtes chiants, marmonna Jonathan qui pourtant essayait de cacher son sourire, je voulais proposer un truc, moi !
- Ah oui ? répondirent les deux autres en chœur.
- Ben vas-y, enjoint Hugo.
- On t'écoute ! enchaîna Ludo"

Et ils se mirent à le fixer avec des grimaces dignes de babouins constipés, pensa Jonathan, ce qui lui donna encore plus de mal pour se retenir de pouffer.

"Bon, soupira-t-il, hilare, les gars... Vous m'aimez beaucoup tous les deux, on est d'accord ?"

Pour toute réponse, les deux autres se mirent à secouer énergiquement de haut en bas la tête comme des demeurés.
C'en fut trop, Jonathan explosa se rire.
Hugo et Ludo se regardèrent, complices. Qu'est-ce qu'ils aimaient le faire rire ! C'était encore plus agréable quand ils le faisaient ensemble !
Leur protégé finit par se calmer et reprit tant bien que mal :

"Ffiouuu... Bon, où j'en étais, moi, avec vos conneries ?"

Il releva les yeux et vit une étincelle plus qu'inquiétante dans les leurs. Ils découvrirent leurs dents en un immense sourire, commencèrent à ouvrir la bouche...
Jonathan frémit.

"Oh, non... s'il vous pl-
- JE T'AAAAAAAAAAIIIIME~ !! JE T'AAAAAAAIIIIIIHAAAAAAIIIIIME~ !!! hurlèrent-ils en choeur.
- Mais non mais arrêtez !! cria à son tour le pauvre Jonathan en se bouchant les oreilles.
- COMME UN FOOUU~ !! COMME UN SOLDAAAAT~ !!
- Comme une star de cinéma, oui je sais ! Maintenant vos gueules !
- Mais non, voyons...! s'ingna faussement Ludovic.
- "Comme une manette de Mario Kart" bien sûr ! compléta Hugo en mimant le volant avec les mains. T'es nul ma parole !"