chapitre 7.

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L'heure a malheureusement sonné.
Je devais, malgré tout, rentrer chez moi et m'expliquer avec ma mère.
Rien que d'y penser, j'ai envie de vomir.
Elle me dégoûte.
Je ne comprend pas ce qu'elle veut ni ce qu'elle est maintenant.
Je rentre doucement pensant qu'elle dort lorsque je l'a voit, assise sur le canapé en regardant la télé.
Toute tranquille se préoccupant même pas de ma longue absence jusqu'à ce que je me montre, devant elle.

- Où étais-tu ? se levait-elle, terrifiée.
- J'étais partie réfléchir. lui affirmais-je, froidement en me dirigeant dans la cuisine.
- Écoutes Yléa, je sais que je te dégoûte après ce que tu as vu de moi mais s'il te plaît, ne me laisse pas tomber. Je n'ai que toi, sans ton père...

Je l'arrête net, pour qui se prend-t-elle de mettre papa dans l'histoire ?

- Papa n'a rien à faire là-dedans ! criais-je, très énervée.
- Ne t'énerves pas, je veux seulement...
- Non, tu veux uniquement me monter la tête contre lui, ne me dis pas que tout ça est de sa faute, c'est faux. Tu mens. Laisse le de côté, si tu es devenue une traînée maintenant ce n'est aucunement de sa faute et ça tu le sais, tu es dégueulasse. Je n'aurai plus jamais le courage de te regarder droit ldans les yeux, avec admiration puisque maintenant, je ne t'admire plus; tu me fais honte. Tu me désespère. hurlais-je.

Une larme de dégoût parcourt lentement ma joue, elle tente de l'essuyer mais je dégage sa main de mon visage, qu'elle ne me touche plus.

- Je... Je.. Je suis désolée. bégayait-elle.
- Je le suis tout autant que toi, ne m'adresse plus la parole s'il te plaît. J'en ai assez entendu, je pensais que tu allais m'expliquer pourquoi tu faisais ça, pourquoi tu t'absentais des jours et des jours sans m'envoyer aucun message, sans m'informer du lieu où tu étais. Putain, tu es ma mère ! Je manque d'un père et tu n'es même pas capable de te comporter comme une mère, j'ai tout simplement l'impression de ne plus avoir de parents.

Sur mes mots blessants, elle me gifle.
Totalement mal à l'aise, elle part. Encore une fois, elle s'absente.
De rage, j'hurle.
Peut-être que mes mots étaient blessants oui, mais c'est ce que je ressentais.
Papa me manquait.
J'en avais marre, marre d'essayer de recoller les morceaux entre elle et moi, depuis son départ, on ne s'entendait plus, on n'arrivait plus à établir une conversation potable, non nous y étions incapables.
Désormais tout est terminé.
Je n'ai plus de parents.
Je tire un trait sur elle.
J'entre dans ma chambre, m'empare de ma valise de voyage et y intègre mes affaires, cette fois c'est moi qui part.
Je vais refaire ma vie sans me préoccuper d'eux.
Ils m'ont abandonnés et ça depuis bien longtemps, je suis blessée.
Je suis anéantie.
Je décide d'appeler James.

- A.. Allo ? m'effondrais-je.
- Yléa, ça va ?
- Non James, plus rien ne va.

Après quelques explications, il décide de venir me chercher.
Je sors de cette sale maison et patiente son arrivée.
Je n'ai qu'une seule idée en tête, partir, partir le plus loin possible.
Le voilà, il se gare et sort de la voiture en se dirigeant vers moi, tout souriant lorsqu'une voiture le renverse.
Je ne comprend rien mais pleure toute les larmes de mon corps et courant vers James, avachi par terre.
Il saigne énormément.
La voiture qui l'a culbuté n'avance plus.
Je décide d'aller voir, peut-être que le conducteur est également blessé.
J'ouvre la portière mais, aucun conducteur s'y présente.
Il n'y a personne dans la voiture.
Je crains énormément et appelle l'ambulance, complètement détruite.
James reste inconscient, l'ambulance met du temps à arriver.
J'ai peur, peur du pire.
Non, il ne faut pas que lui aussi me laisse, tout sauf ça.
Tout sauf James.

Je t'emmènerai.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant