Je t'emmènerai.

chapitre 4.

Le soleil tapait énormément sur mon corps présentant une extrême chaleur et me réveilla subitement.
Je m'adossa directement à une gigantesque branche et contempla le ciel, cette nuit aucun rêve n'a sursauté mes envies.
Mais, lui.. était mon rêve.
Je n'ai pas réussi à m'endormir directement alors j'ai pensé.
James.
Une merveille nuit m'a légèrement affaiblie, la fatigue émotionnelle peut-être.
Son visage hantait mon cœur.
Il fallait absolument que je le revoit, le plus rapidement possible.
J'avala coup sec mon cachet qui allait sans doute soigner mon mal de crâne et me releva, déterminée.
Je prend mes écouteurs, les engouffres dans mes oreilles et laisse place à la musique, la vraie mélodie du monde.
The theorie of everything song.
Ma musique.
Je cours, je cours de toute mes forces pour le retrouver, j'ai été dure avec lui.
Et même s'il a commis certaines erreurs pouvant me le faire détester, je ne le détesterai pas, jamais.
Le portail vert abîmé est grand ouvert, je rentre en courant dans le bureau de tabac.
Jean est au bureau, d'habitude, le matin, James s'en occupe.
Une boule au ventre se crispa net.

- Bonjour Yléa !
- Oh, euh, bonjour jean.
Où est James ?
- James n'a pas dormi ici cette nuit, d'ailleurs l'as-tu vu ?
- Non, je le cherche. dis-je tristement.

Jean me regardait avec un air assez déplorable avant de m'affirmer:

- Il a laissé un mot pour toi, sur ma table de nuit.

Il me tend le bout de papier.
Je lui arrache des mains et lit sa magnifique écriture car oui, James ne venait pas à côté de mon banc pour faire beau, il écrivait lui aussi.

Yl', oublions cette stupide soirée et revenons au plus important, nous. Rejoints moi, à 10h21, là où tu as passé ta jolie nuit, je sais que tu seras là.
- J.

Le "J" n'était pas identique aux autres lettres inscrites, James.

- Merci Jean, merci beaucoup !

Je lui cligna l'œil et parti aussi vite que je suis venue.
" le plus important, nous. " avait particulièrement frissonné mon âme.
Il faut que je le trouve dans la forêt.
Il est fabuleux.
Une larme de joie s'échappe.
Que m'arrive-t-il ?
Je m'aventure dangereusement avec lui, avec James.
Je cours toujours autant jusqu'à voir une ombre derrière moi.
Lui.

- James, il faut que je te parle...
- Tant mieux, moi aussi.

Son regard parcourt mes lèvres.
Il s'approche délicatement de moi, je recule de stupeur jusqu'à ce qu'il me plaque contre un tronc d'arbre.
Mes mains de nouveau dans les siennes.

- Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit Yl', ce contact m'avait extrêmement manqué tu sais. m'avoue-t-il, déçu.

À quoi pense-t-il ? Il me cache des choses qu'il refuse de m'expliquer, je déteste le doute, surtout de sa part.
Il faut que je m'avoue à moi-même certaine chose, notamment celles-ci:

- Le contact m'a manqué oui, mais, je préfèrerai dire que tu m'as manqué amplement James. Toi.

Il sourit, un grand sourire me présenta mon beau brun à la carrure de prince.
Mes yeux s'écarquillent lorsque ces sourires étaient en ma destinée.

- Aurais-tu un attachement en vers moi ma très chère ? rigola-t-il.

Je ris et lui confirme positivement grâce à un simple hochement de tête.
Il paraît tellement plus calme quand il est avec moi, c'est fou.
Il me regarde une dernière fois, intensément, un regard hors du commun et dépose son visage dans mon cou, délicatement.
Je m'assois en glissant mon corps contre le long du tronc et me voilà assise, son visage tout près de moi et les rayons du soleil reflètent nos allures.
Mes mains parcourent sa douce chevelure et font de nombreux mouvements afin de le caresser.

- Ça, je ne l'oublierai pas. chuchota-t-il.
- Tu n'oublieras pas quoi ?
- Toi Yléa, jamais je ne t'oublierai. Ni ta personne, ni ton visage, ni nos moments passés ensemble, rien de tout ça s'effacera un jour de ma mémoire.

Époustouflée, j'ouvre la bouche sauf qu'il dépose son pouce sur mes lèvres pour que je ne dise rien, peut-être qu'il voulait que ça reste son dernier mot mais non, je le refuse.
Je prend son visage entre mes mains et l'embrasse.
Mes lèvres se posent sur les siennes.
Son visage devient paisible d'un coup et l'hésitation s'enfuit de mon esprit.
Des centaines de sensations parcouraient mon corps.
Ses lèvres sont magiques.