Je cours le plus rapidement possible dans l'hôpital et m'assois calmement dans la salle d'attente.
Les larmes ne veulent plus cesser de couler, je n'avais jamais aussi pleuré.
Mes mains tremblent tellement, ma peau blanchit de plus en plus lorsque une infirmière se dirige vers moi, je retrouve peu à peu espoir.- Comment va-t-il ? demandais-je, vraiment affolée.
- Nous ne parvenons pas à le réanimer pour l'instant, je vous conseille de rentrer chez vous et nous vous appèlerons lorsqu'il y aura du nouveau. me souriait-elle.Je ne voulais pas rentrer.
Pas sans lui, pas sans James !
Pourquoi toute les personnes auquel je tiens plus que tout sont en danger ?
Qu'ai-je fais pour mériter ça ?
Je me lève, mais mes pleurs me procuraient des tonnes de tournis.
Tout les patients me regardaient, tous inquiets.
Face à tous ces regards insistants, je sors de la salle d'attente et m'accroupi contre le mur, en pleurant encore et encore.
Putain de merde.
Je sais qui a osé faire une chose pareille, j'envoie un message au concerné et éteins mon téléphone."Stephen, je ferai tout mon possible pour te pourrir la vie."
Mon message n'était pas terrifiant mais je voulais qu'il sache que je me battrai pour James, je donnerai absolument tout.
Je sors de l'hôpital, l'odeur me rendait folle, j'en pouvais plus, je n'arrivais plus à respirer.
L'air frais chatouille mon nez.
Je respire d'une grande puissance et ravale mes larmes.
Je ravale ma rancœur.
Je vais me venger, quitte à devenir une criminelle._____•Point de vue de James•____
Stephen était là, devant ce bar à m'attendre.
Il voulait des explications, je devais tout lui dire, absolument tout alors je sors serein et me prend quatre coups d'affilé, le courant ne passe toujours pas.
Il est énervé, totalement dingue.
Je m'approche de lui, et lui affirme que j'allais tout lui avouer de A à Z mais lui ne voulait rien entendre.
Il voulait seulement savoir où se trouvait Yléa mais il était hors de question qu'il s'en prenne à elle.
Je m'éloigne de lui, blessé d'innombrables coups violents.
Je ne parvenais plus à respirer lorsque mon téléphone sonne."Yl'.❤️"
Je décroche directement pensant qu'elle aurait des ennuis.
J'avais semé l'autre connard.
Elle pleurait.
Rien que d'entendre son souffle aussi saccadé me rendait fou, je décide donc de l'a récupéré devant chez elle.
J'entre dans ma voiture et m'aperçois que Steph était là, juste devant, je conduis à toute vitesse à côté de lui et accélère la cadence.
Me voilà devant chez elle, elle semble totalement effondrée.
Je sors d'un coup et m'approche d'elle, essayant de sourire pour l'a rassurer quand tout à coup, je vois une voiture blanche fonçant en ma direction.
Stephen.
Ensuite, le trou noir.
La sonnerie ambulancière réveille mes esprits mais je semble tout de même inconscient pour eux.
Je pense être tombé dans le coma, je me vois allongé sur un lit d'hôpital dans une chambre endormi.
Yléa était dans la salle d'attente.
Il n'y a pas de doute, je suis mort.
Je vois absolument tout, ressens les sensations d'Yléa.
Une voiture n'a pas pu me tuer comme ça, c'est impossible.
Pourquoi ma respiration ne s'arrête pas ?
Putain mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?
Suis-je définitivement mort ?
Comment se fait-il que je ressens chaque tout ce que ressent Yléa ?
Est-ce ça la magie de l'amour ?
J'ai peur, je ne comprend pas ce qu'il se passe jusqu'à ce que je n'y vois plus clair, je semble endormi.
Un sommeil pouvant être fatal.
Les infirmiers se dirigent tous dans ma chambre, affolés essayant de faire leurs possible pour que je réussisse à nouveau de respirer convenablement.
Mais rien n'y fais, je reste comme ça une bonne minute, ils semblent tous désespérés et se regardent entre eux.
Ils lâchent leurs matériels et débranche ce qui me permettait de respirer un peu plus rapidement pour éviter le drame.
Mais le drame est arrivé.
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Je t'emmènerai.
RomanceLorsque nous pensons que tout est terminé, lorsque nous arrêtons de nous voiler la face; tout refait surface. L'amour, l'incrédulité et la stupidité. Yléa, jeune étudiante de 15 ans était passionnée d'écriture. Elle affirmait: «Durant des jours et...