chapitre 9.

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4 years later :

_____•Point de vue d'Yléa•_____

- Combien de crimes as-tu commis aujourd'hui ? me demandait-il.
- Cinq, comme tu me l'as demandé jusqu'à ce que la gérante de l'hôtel me casse la tête avec son histoire d'amour, ça m'a ennuyé je l'ai tué. rigolais-je.

Nous rigolons ensemble.
Il me regarde avec désir, il s'approche ensuite de moi, son souffle semble agité tout d'un coup, je recule.
Il sourit, ses mains touchent mon ventre nu à cause du crop-top que je porte, bientôt trop petit.
Je frissonne sans plus, je ne veux pas aller plus loin et m'éloigne doucement de son emprise et me dirige dans lui cuisine pour manger un morceau.
Je suis près du lavabo, m'empare d'un verre et me tourne en direction du frigo pour me servir à boire.
Je l'ouvre lorsque Stephen le ferme, assez froidement et me plaque contre le frigo.

- Arrêtes. l'ordonnais-je
- Déconnes pas, Yl'.

Il prononce ses mots tout en me touchant le plus sensuellement possible, ce "Yl'" me rappelle James.
Je réagis si rapidement que me voilà maintenant face à lui.
Il rit un instant, caresse mes cheveux, touche mon oreille pour y chuchoter:

S'il te plaît, nous deux savons très bien que nous en avons terriblement envie.

Je rougis.
C'est grâce à lui si je ne suis pas à la rue, c'est également grâce à lui que je souffre presque plus du décès de James. J'en suis fière.
Je tapote son torse musclé, et agite ma tête comme signe négatif.
Il râle et sort de la cuisine.
Je me prépare à manger, la sonnerie retentit mystérieusement.
Cette maison dans laquelle nous vivons se trouve au milieu d'une forêt, elle est abandonnée d'après les voisins c'est la raison pour laquelle nous y vivons.
Je tousse de stupeur et Stephen me regarde très inquiet, c'est la première fois qu'il semble aussi apeuré.
J'avale ma crainte et m'approche lentement de lui, sur la pointe des pieds.

- Qu'est-ce qu'on fait ? chuchotais-je.
- On lui ouvre.

Il se dirige vers la porte d'entrée et l'ouvre, une femme assez âgée s'y présente et nous offre la bienvenue étant donné que des ragots sur nous tournent, elle devrait être terrifiée si elle saurait quel genre de personne nous sommes.
Je reste froide.
Stephen l'a fait entrée.
Je reste bluffée par ses actes, habituellement même quand nous connaissons une personne, nous ne l'a laissons point entrer.
Elle s'assoit confortablement sur une chaise et Stephen disparaît alors je lance la discutions sans oublier d'être froide, bien sûre.
Je le cherche du coin de l'œil en même temps de parler ennuyeusement à la vieille, elle ne fait que de parler et cela pourrait grandement m'énerver.
Je soupire.
Je le vois enfin, un couteau discrètement caché dans sa poche de jean, que dieu soit loué !
Je ne pouvais plus la supporter.

- Je vais peut-être m'en aller, mes petits enfants risquent de s'inquiéter. Merci encore de votre hostilité. souriait-elle.

Putain, je suppose que les gamins sont au courant de sa venue.
J'envoie un sms à Stephen avant qu'il se projette dans le meurtre.

"Les gosses doivent être au courant."

Il hausse les épaules et je reçois un message.

"Tu t'en occupes?"

J'hoche la tête mais je veux tout de même assister au crime, si bien commencé.
Il sort son couteau et l'a poignarde.
Elle hurle de douleur et tombe, elle est morte et j'en suis bien contente.
Pendant que Steph se débarrasse du corps, moi, je m'occupe de ses gamins.
Je sors de la maison lorsque une voiture se gare devant chez nous.

Putain, je n'y crois pas.

Je t'emmènerai.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant