Chapitre 5

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Bonjour !
Après une longue absence, me revoilà pour un nouveau chapitre de "Une année au lycée" ! Je suis désolée de ne pas avoir posté plus tôt, mais de nombreuses raisons m'ont empêché d'écrire et je n'avais pas trop la motivation pour reprendre !

Je vais tenter de reprendre dès aujourd'hui le rythme que j'avais avant, c'est à dire un chapitre toutes les deux semaines ! J'espère que cette fois-ci je tiendrai mieux les délais ! Si jamais vous voulez savoir quand sortent mes chapitres et suivre un peu leur avancée, vous pouvez toujours me suivre sur Twitter, sous le nom de "Floraly_Fic" ! :D

On a presque dépassé les 600 vues et c'est absolument énorme pour moi, alors un grand merci à tout le monde ! Mlle Epona River a même fait une BD en l'honneur de ma fic', reprenant la dernière scène du dernier chapitre ! Un grand merci à elle ! Ça m'a beaucoup touché et le résultat et vraiment génial ! *.*
Je vous la met à la fin du chapitre, admirez-la et envoyez-lui de l'amour dans les commentaires parce qu'elle le mérite <3

Sur ce, bonne lecture à tous ! :D

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Azenet se réveilla en sursaut. Malgré la température hivernale de la pièce, il mourrait littéralement de chaud sous sa couverture, transpirant à grosses gouttes. Il la retira d'un coup et essaya de calmer sa respiration haletante et saccadée. Il resta ainsi durant de longues minutes à écouter le silence pesant qui régnait dans sa chambre, les yeux fixés sur le plafond, sans qu'il ne voie rien. Lorsqu'il eut assez repris ses esprits pour que son cerveau se mette à lui jouer des tours en transformant les ombres de sa chambre en monstres informes, il se redressa et enclencha sa lampe de chevet à tâtons dans le noir. L'ampoule clignota trois fois et finit par se stabiliser, aveuglant le jeune homme au passage. Même en sachant pertinemment qu'il ne pouvait y avoir personne d'autre que lui dans cette chambre, il fut rassuré de le constater par ses yeux. Avec un long soupir, il attrapa son téléphone portable déposé près de son oreiller et s'adossa au mur pour pouvoir pianoter tranquillement sur l'écran lumineux. Il lut les quelques messages qu'il avait reçu et répondit à certains. Quelques banalités, des « Joyeux Noël » et des photos de Souls qui semblait s'être pris une mine pour l'occasion. Azenet garda le message d'Aypierre pour la fin. En voyant la photo de profil de son meilleur ami s'afficher sur son écran, un flot de souvenirs déplaisants lui remonta à l'esprit et il ferma les yeux pour essayer de les faire repartir. Mauvaise idée, car la scène de son cauchemar eut la merveilleuse idée de se rejouer sous ses paupières closes, accélérant à nouveau le rythme de battement de son cœur.

Ce n'était pas la première fois qu'il faisait ce rêve sinistre. Au départ, tout allait bien. Il se promenait dans la forêt, celle près de la route principale où Harry, Pierre et lui passaient tous leurs mercredis après-midis quand ils étaient plus petits. Généralement, le songe tournait au cauchemar au bout de quelques minutes, lorsqu'Azenet croisait Aypierre et Bboy, l'un sur l'autre, en train de se battre férocement. A partir de ce moment-là, Azenet n'était plus capable de faire le moindre mouvement et devait donc se résigner à regarder la scène avec l'angoisse que son meilleur ami ne se fasse sérieusement blesser. Surtout que dans son imagination, Bboy était vraiment violent et n'avait pas l'air de retenir ses coups, contrairement à l'autre. Et peut-être que ça avait été la réalité, également.
Cette partie-là était celle qui revenait tout le temps. Mais la fin, et c'était ce qui l'angoissait le plus avec ce rêve, elle était différente à chaque répétition. Une fois, Aypierre et Bboy dévalaient un ravin et finissaient morts au fin fond du gouffre. Une autre fois, Bboy avait frappé violemment la tête d'Aypierre contre un caillou et s'était ensuite jeté sur Azenet, toujours aussi impuissant. Cette nuit, la fin avait encore fait une variante, et pas des moindre. Après avoir jeté Aypierre sur le sol, Bboy avait sorti un pistolet de la poche ventrale de son Sweat-shirt et il avait pointé le canon sur son adversaire, à terre. Azenet avait eu beau essayer de crier, rien n'avait voulu sortir de ses lèvres et il avait regardé avec horreur Bboy caler une balle dans le crâne de son meilleur ami. Le jeune homme eut un frisson à ce souvenir. Mais la fin restait encore plus déroutante. Après avoir tiré, la silhouette de Bboy avait changé et était devenue celle d'un homme grand à la carrure plus imposante qu'Azenet connaissait bien. Sans que le garçon n'ait eu le temps de s'en rendre vraiment compte, c'était sur lui que l'arme s'était retrouvée braquée. Après quelques secondes insoutenables, l'homme lui avait demandé :
- Une dernière volonté, mon fils ?
Et sans laisser le temps à Azenet de répondre, il avait tiré.

Une année au lycéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant