Chapitre deux

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Une fois la carte passé devant cette sorte de détecteur qui vous laisse passé ou non, je poussai la porte, et me jetai sur le lit. La journée avait était épuisante. Je ne sentais plus mes pieds. Après quelques minutes allongée sur le lit, je pris mon sac à dos, et, en retirant ce qu'il y avait dedans, je retrouvée le collier de tout à l'heure. Je ne demandais bien ce que cela voulait dire.
En essayant d'ouvrir la sorte de gousset qui pendait à la chaîne, quelqu'un toqua contre ma porte. J'allai ouvrir, et vit John. Il était bien beau avec ces grands yeux verts, sa chevelure brune, et ses abdos bien tracés.
Il était adossé au mur blanc. Je lui lançai un regard interrogateur. Il me dit alors:
"- Il est 20h00. Le dîner est servi, on doit y aller."
Ce n'est pas possible. Pendant tout ce temps, je n'est fait que fixer ce collier. Je ne mettais même pas changer. Alors je refermais doucement la porte, et lui dit d'un ton sec et froid:
"- Je vais me changer et je viens."
Puis, je claque la porte, et me dirige vers le placard. Je prends une robe blanche à dos nu, des sandales montante, et je brosse simplement mes cheveux. Puis, ensuite, je sors de la chambre, et me dirige cers le restaurant.

Lorsque je rentre dans la chambre, le réveil radio qui est sur la table de chevet indique qu'il est 22h17. Je me change, me démaquille, tressent mes cheveux, fais ma toilette, puis me dirige vers mon lit. Alors j'y trouve le collier en or de tout à l'heure. Je me remets à le fixer, puis, en l'attrapant dans ma main, il devient soudainement chaud, extrêmement chaud, avant de redevenir glacial. Puis, sans même m'en rendre compte, je le fait passer autour de mon cou. Et là, quelque chose d'étrange se passe. J'avais l'impression de plongée dans un bain glacial. Le vide tout autour de moi. Mais, lorsque le vertige me hanta, mes pieds se posèrent sur la terre ferme. Je ne comprenais plus rien. Je mettais à cet instant là, une sorte de toge blanche, avec des sandales montantes en cuir noir. Mes cheveux était lâchés, et m'arrivée au creux du dos. Là ou j'était, il faisait jour. Alors, je me retourne, à une vitesse que je m'aurais jamais devinée, et, derrière moi, un homme d'à peu près 20 à 22 ans se tenait debout. Il mettait également une toge. Il était brun, avec des yeux foncés. Il faisait au moins deux têtes de plus que moi. Il s'approcha lentement de moi, puis s'arrêta. Il prononça alors ces deux mots, que je n'oublierais jamais:
"- Je t'attendais, Margaret!"

Sur les traces du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant