Chapitre treize

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Point de vue: John.

Je passai entre les gens, essayant de ne pas la perdre. Ils se dirigeaient vers la fin du marché. Ils empruntés la même route que j'avais moi même prise il y a quelques jours. Puis, d'un coup, ils se volatilisèrent. Je les cherchais autour mais il n'avait nulle part où se cacher. L'endroit était désert. La brulure du collier avait complètement disparu. Rien. Il n'y avait même pas de trace de brûlure.
Mais la douleur repris à cet instant. La chaîne se souda à la peau de ma nuque, provoquant une brulure douloureuse. Le pendentif, quant à lui, s'éleva dans les airs, et s'ouvrit, laissant échapper de la fumée noir. Il tournait dans les airs, faisant également tourné la chaîne qui se serrai un peu plus au niveau de mon cou jusqu'à ce que l'effet de l'égorgement se fit ressentir. Je n'arrivais plus à respirer, ni à avaler ma salive. Au moment où je sentais que je rendait l'âme? Je sentis des mains s'enroulés autour de mes chevilles, puis me tirer avec énormément de force. Mon dos se cogna contre le sol, et je sentis que l'on m'arrachait le collier. Cette sensation me vola un cri, puis plus rien. Je fermais les yeux, et partis loin, dans un autre temps. Le mien.

Je me réveillais grâce à l'odeur forte de vin au miel. J'ouvrait les yeux, puis les refermait avant de les habituer à la luminosité. En les ouvrant, je vis un vieil homme devant ma tête, n'attendant que mon réveil. Je relevai la tête, mais ce fut extrêmement douloureux. L'homme se tint devant moi. Il m'aida à me relever, puis me mot une sorte de gobelet en poterie entre les mains. Je le remercia sans pour autant boire de la mixture que comportait le gobelet. Puis, il mit le collier devant mes yeux, et me demanda:
-:  Qui vous à donner ceci?
Je ne répondais pas. Alors il demanda une fois de plus, mais encore plus fort.
-: Une amie. C'est à une amie. Pourquoi?
-: Vous ne savez donc rien? Qui la donnait à cette amie?
-: Je ne saurais vous répondre!
-: Ce collier appartient à quelqu'un que je connais suffisamment pour savoir qu'il ne le donnerait à personne!
-: Vous êtes dans le coup?
-: Pardon?
-: Ecoutez, je ne sais même pas ce que je fais ici. Je ne suis même pas de la. Je viens d'un autre endroit. Je viens d'autre part.
-: Je sais très bien d'où vous venez. Eracc m'as raconté ce qu'il avait l'intention de créé. Plutôt ingénieux d'ailleurs, mais horrible au fond.
-: Horrible?
-: Votre amie était-elle déjà venu ici?
Je hochai la tête positivement, lui précisant qu'elle était encore là. Son visage se crispa, accentuant ses rides et m'expliquant qu'il se nourrissait de pouvoir, chaque fois qu'elle venait là. Il m'expliqua que il pouvait effacer toute l'histoire venant après, nous laissant coincé ici. Je devais sauver Margaret. C'était une évidence. Pour elle.  Pour moi. Pour eux. Pour nous.

Sur les traces du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant