Chapitre sept

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Point de vue: John

La porte de referma devant mon nez. Enfin presque. À la dernière minute, je réussi à passai mon pied, avant le claquement de la porte. Je glissai alors un oeil doucement dans le trou fait par mon pied coinçant la porte, et la vis. Elle se dirigea vers son lit, presque en s'endormant dessus, puis d'un brusque geste, se releva. Elle approcha sa main de ses yeux, comme pour mieux voir quelque chose, puis fit passée un collier autour de son cou. Puis plus rien. Elle disparu. Tout était calme. Comme si elle n'avait jamais existé. En entrant dans la chambre, je n'y croyais pas trop, pensant la trouvé allongée sur le lit. Mais rien! Pas la moindre trace, le moindre cheveux. Pas le moindre défaut sur le lit. Tout était parfaitement rangé, comme ci personne n'était jamais entré dans cette chambre. Je parcourais la chambre des yeux, pour voir le moindre petit défaut, laissant penser que quelqu'un était bien dans cette chambre, puis je le vis. Sous l'oreiller. Je n'avais jamais rien vu d'autant brillant. Son éclat m'aveugla presque, et je fus étonné de ne pas l'avoir aperçu plus tôt. Je me dirigeais alors vers le lit, et attrapa l'objet entre mes doigts. La chaîne glissa dans l'écartement de mes doigts, ne laissant que un pendentif dans la paume de ma main. Au début, l'or était froid pour ne pas dire glacial, puis il devint brulant. Je le pris entre mes doigts, le ramassant après l'avoir fait tombé. Il était redevenu glacial. Voulant imité le geste de Margaret, je pris la chaîne entre les doigts de mes deux mains, et le fis passé autour de mon cou. Puis à ce moment, tout changea, ne me laissant même pas le temps de penser si tout cela était une bonne idée.
Mes pieds se posèrent sur la terre ferme. Mais pas une terre toute goudronné ou marbré comme les notre. Là, il n'y avait que sable entre mes orteils. Je baissai les yeux, voyant alors les chaussures qui avaient remplacés mes Dr. Martens. Des sandales en cuir brun. Elles remontaient sur mes mollets. À ce moment, la panique s'empara de tout mon corps. Était-ce un rêve, ou est-ce-que je venais de suivre une folle?

Sur les traces du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant