Chapitre onze

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Point de vue: Margaret.

La journée était épuisante. Je ne me sentait pas bien du tout. Même John ne me parlait pas. On m'évitait. Tout le monde. L'envie de retourner chez Eracc ne m'avait pas quitter de toute la journée. C'était presque un but. Je rentrait dans ma chambre et me dirigea directement vers la chaînette qui m'attendait sir le lit. Elle était brulante, mais au contact de mes doigts, elle devint froide. Enfin pas exactement. Elle s'adaptait à la température de la pièce. Je fis passai la chainette autour de mon corps, et lorsque la chaîne se déposa sur ma nuque, je retournai à ce siècle, qui était désormais mon refuge. J'atterris dans la même maisonnette que la dernière fois, celle de Eracc. Mais cette fois, il n'était pas là pour m'accueillir. Je fit le tour de la maison en le cherchant. Pas la moindre traces. Retournant alors vers le point centrale de la maisonnée, je l'aperçu debout devant moi. Mon cœur venait littéralement de rater un battement. Je me laissai tomber sur le sol, frottant mon dos contre l'épaisse couche de terre séchée qui servait tant bien que mal de mur. Et à cet instant, il vint s'assoir près de moi, et frôla ses doigts aux miens. Là je ne savais pas pourquoi, je ne voulais plus partir, j'était tellement bien ici, avec lui. Et comme si il lisait dans mes pensées, il me demanda la même chose. Entendant les mots sortir ainsi de sa bouche, je me rendis compte que c'était insensés, je ne pouvais pas.
Alors je lui expliqua que ce n'était pas possible, et il me demanda si je voulais visiter les marchés de son époque. J'acceptai de tout cœur mais il m'expliqua que il ne fallait pas que l'on me voit avec mon collier. Je lui remis alors de main propre, ne savant toujours pas que j'allai le regretter au plus haut point.

Sur les traces du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant