Chapitre douze

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Point de vue: John.

Je fuyais Margaret. Je faisais du mieux que je pouvais pour ne pas la croiser. Je en voulais pas qu'elle remarque que je le savais. Elle m'en voudrais sûrement. Mais j'avais tout de même besoin d'informations. Je ne méritai pas de rester comme ça, inconscient d'où je mettais fait projeter, et elle devait sûrement en savoir bien plus que moi. Ça ne devait tout de même pas être la première fois que ça lui arrivait. Elle paraissait de très bien savoir ce qu'elle faisait. Je devait lui parler. Maintenant. Je laçai mes chaussures, et je parti vers sa chambre. Je toquai, une fois, deux fois. Rien. Pas de réponse. Elle devait surement être sous la douche. Je partis vers le restaurant où le petit déjeuner nous attendais. Rien. Personne ne se trouvait là. Il n'y avait même pas de table. Strictement rien. Je fis alors un tour de l'hôtel, mais personne ne se trouver là. Je  fit donc le lien avec le monde parallèle où nous avions atterris un après l'autre. Je me dirigeais donc vers sa chambre, et ouvris la porte de toute mes forces, après plusieurs essais, celle-ci capitula enfin. Je rentrais dans la chambre de Margaret. Il n'y avait plus de lit, rien que le collier, rouge tellement il était chaud, crachant de la fumer, au centre de la pièce, élevait dans les airs. Lorsque je le fixai des yeux, le médaillon se dirigea droit vers moi, se collant à ma peau, à la naissance du torse. Il était chaud, brulant. Mais ce n'était rien à la douleur de la chaîne qui se posa autour de ma nuque, propageant la chaleur dans tout mon corps, et m'arrachant un hurlement de douleur. Puis, je sentis que l'effet du collier s'activa. Mes jambes se décolèrent du sol, mais le voyage ne se fit pas comme la dernière fois. Cette fois, je voyais des étapes que l'on voyait dans les livres d'histoire. La découverte des Amériques, Jeanne d'Arc au bucher, les nobles de la cour de Versailles, les soldats allemand en train de faire le salut nazi devant Hitler, la libération, l'Egypte des pharaons, Jules César, et enfin, ces gens en toges blanches qui marchait, marchander, crier aux acheteurs. Je fit poser au milieu d'eux. Certains me disaient bonjour. Il n'avait pas remarquer que je n'était pas là depuis le début. Puis, je la vis. Au milieu de tous. Une magnifique toge, de longs cheveux en cascade, des yeux ouvert, pétillant de vie et d'aventure. Je la reconnaitrai entre mille. Margaret. Et cet homme, qui me fit le même effet qu'une chute d'une montagne, en la prenant par la taille. Elle paraissait alors gêner, et ailleurs. Elle n'était pas elle. Elle était ce qu'il voulait qu'elle soit. J'en était sûre.

Sur les traces du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant