Sur les traces du temps

Chapitre six

L'envie devenait de plus en plus forte. Je voulais à tout prix retourner chez Eracc. Je passai mes journées à la plage, essayant de l'oublier le plus possible. De ne pensais qu'au sable, qu'au parfait bronzage que je devais avoir avant la rentrer, mais pas à lui. Pourtant, son image revenait toujours hantai mes pensées. Inutile de tourner autour du pot. Je devais y retourner.

La soirée touché à sa fin. Je raccompagnais mes parents et leurs amis dans leurs chambres respectives. Puis je parti m'enfermer rapidement dans ma chambre. Le pendentif n'était plus du tout chaud, mais plutôt glacial. Je le pris entre mes doigts, mais, au moment où la chaîne allait toucher la peau de ma nuque, une main se cogne deux fois contre la porte. Je laissai tomber le collier sur le drap du lit, et me dirigeais vers la porte pour ouvrir. Une tête brune, et de grands yeux verts se trouvaient devant la porte. Je relevai légèrement la tête pour bien voir la personne, même si je savais déjà qui c'était. John. Il m'afficha un léger sourire au coin, auquel, bien évidemment, je répondis par un regard interrogateur. Alors, comme si il lisait dans mes pensées, il mit son avant bras contre le bord de la porte, puis me demanda:
"- Alors comme ça on veut vite s'échapper du groupe. J'espère que tu ne deal pas de la marijuana!
- Non John, ne t'inquiète pas, on est encore existante. Les filles qui se respectent. Tu sais John, le contraire de celles avec qui tu passes tes samedis soirs. "
Il devint tout rouge, de colère. Puis, il me fixait du regard, voulant remporte la bataille. Mais je fermais la porte, ne laissant entre lui et moi que cette épaisse planche de bois peint en blanc.

Je me dirigeais une fois de plus près de mon lit. Le collier était brulant, et il tremblait sur mes draps. La situation me faisait peur, mais la tentation était bien plus forte que la peur. Je fit passer la chainette autour de ma nuque, puis en trois secondes, mon corps bascula, deux mille huit cents ans en arrière.