Chapitre neuf

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Point de vue: John.

La surprise que j'éprouvai quelques minutes auparavant laissèrent place à de la panique. Je tournais en rond, ne comprenant rien à ce qui venait d'arriver. Je me pinçai fort, m'imaginant probablement que j'allai me réveiller à cet instant. Sûrement était-je trop stupide pour m'accrocher dur comme fer à cette version sortant tout droit sortit de mon imagination. Je me mis alors a marché vers je ne sait où, suivant mon instinct. Et c'est ainsi que je découvrit une sorte d'énorme marché. Mais pas un marché comme ceux que l'on pouvait trouver de nos jours, non. Celui-ci était pourrait de petites boutiques en bois. Certaines femmes en toges vendait leur produits par terre ou dans des paniers. Alors, une boutique m'interpella. Ou plutôt la vendeuse. Elle appelai les gens à venir voir ses produits fait mains. Des colliers.
Elle ne parlait pas anglais, non elle parlait en une autre langue que je ne pus identifier dans mon champ de connaissance linguistique. Mais malgré tout, je comprenais tout ce qu'elle me dit. Je me rapprochai de l'échoppe et le vit. Le même collier que je portai encore autour de mon cou. Alors, lorsqu'elle tourna la tête, je tendis la main et attrapa la chaîne avec le pendentif au bout. Puis, comme si de rien n'était je le glissai dans ma toge. Je voulais absolument retourner dans ce monde de folie, mais je ne devais pas avec ce collier. Alors je décidai d'emporter celui ci avec moi. Je repris alors la route que j'avais emprunté pour venir dans ce marché. Suivant mon instinct à nouveau. Je me retrouver alors au milieu de nulle part, avec un soleil de plomb au dessus de la tête. Mon sois disant instinct venait de me lâcher au milieu de nulle part. Mais je continuais à la chercher. Elle ne devait pas rester là. Je ne comprenais pas ce qui ce passait, mais elle ne devait tout de même pas rester là.
Je marchais dans tout les sens, mais en vain, revenant toujours à mon point de départ. Puis, pour une raison que j'ignorais, mes mains se dirigèrent vers le pendentif, qui était ouvert, et le refermèrent. Je fuis alors projeter sur mon lit, à Naxos, avec des lumières par dessus ma tête, un jean noir, mes Dr.Martens, et mon tee-shirt noir. Je recherchai la chaîne, d'abord autour de mon cou, puis dans toute la chambre, jusqu'a aller voir dans le balcon. Rien. Pas la moindre trace. Tout était comme si j'était là depuis toujours. Mais je n'était pas là. J'était ailleurs. Et là bas, on ne voulait pas de moi...

Sur les traces du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant