Chapitre trois

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Je ne sentais plus mes membres. Mon corps venait de me lâcher en quelques secondes, à cause de deux mots. Je fixai bien cet homme dans les yeux. Il s'approcha un peu plus, mais je me mis à reculais. Mon regard devait être interrogateur, car il tendis sa main vers une maison en terre blanche, m'indiquant que je devais m'y dirigeais.
Alors, je retirai ma main du tissu blanc, et, après avoir pris une grande inspiration, je me dirige vers cette maisonnette.

...

"- Vous voulez dire que vous saviez depuis longtemps que je viendrai?"
Le jeune homme posa une sorte de jarre en argile séché devant moi. Je lui fis un simple geste de la tête, qui voulais dire merci. Il prit place devant moi, puis, se mit à parler.

"- Disons que j'avais l'impression de déjà vous connaître.
- Oui bien sur, deux mille huit cents ans avant que je n'existe!
- Je le savais, c'est tout. Au fait, mon nom est Eracc.
- Vous connaissez déjà le mien, donc, pas la peine de se présenter.
- Oui, Bien sur que je le connais Margaret."
Je bus une gorgée du breuvage que contenais le pot en argile. Il avait goût relevé de miel, et de raisin. Comme une sorte de vin.
Puis, je me mis à stresser.
Alors, je lui demande:
"- Comment repartir chez moi?
- C'est très simple Margaret, il suffit de refermer le petit pendentif au bout de cette chaîne.
- Je ne l'ai jamais ouverte!
- Peut être toi pas, mais un voyage dans le temps change bien les choses"
Je lui jetais un dernier regard à cet homme, Eracc, puis, d'un coup sec, refermé le pendentif, comme si de rien n'était. Je retombai avec violence sur mon lit deux places, sur les doux draps blancs et froids. Je me contemplais. Enfin, ma tenue. Je mettais un short en lin bleu, un débardeur blanc, et mes cheveux était tressé. Le réveil radio indiquait l'heure: une heure moins le quart. Au dessus, la chaîne avec le pendentif. Il était là, se mélangeant presque à la masse, sans semer le moindre doute.
Je le pris entre mes doigts, avant de le reposer. Puis, je me mis sous les draps, laissant Morphée m'emportai, alors qu'il y a quelques minutes, je me trouvais dans son millénaire.

Sur les traces du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant