Dragonnière

Chapitre 13

Dans le camp, les hommes essayait d'éteindre les dernières braises feu. La panique avait maintenant cessé, mais il en allait autrement voilà quelques minutes. Alvère marchait dans les longs couloirs des cavernes, entres les cellules. Il ne parvenait pas à comprendre comment les prisonnières avaient pu s'enfuir. Elles devaient avoir eu de l'aide, s'était la seule explication.

Ses pas résonnait dans les couloirs, accentuant l'impression de vide qui régnait sous terre. L'obscurité de la nuit et les sombres parois de roches donnaient parfois l'impression de flotter dans une infinie noirceur.

Le chef de ce régiment attendait avec impatience le rapport de son second. Il ne devrait plus tarder désormais.

Alvère passa devant les chaînes qui retenaient auparavant la dragonne. Dire qu'il l'avait eu, si près, et qu'il n'avait même pas tenté de la soumettre. Toute la puissance qu'il aurait pu avoir...mais le Corbeau n'aurait pas voulu. Il se comportât comme s'il était le seul maître sur Terre. Mais Alvère était trop intelligent pour contester son autorité. Il y avait temps de rumeurs qui circulaient à son sujet... On disait qu'il pouvait torturer d'un seul regard, et que les dragons qu'il possédait avaient été soumis à mille tourment avant d'abdiquer. Personne n'avait jamais vu le chef des Rapaces. Les seuls fois où Alvère était allé faire son rapport, il était vêtu d'épais tissus noir qui voulait son identité et entourer de deux puissants dragons. Alvère ressentit un frisson le parcourir en repensant au regard que les dragons du Corbeau avaient: il était fou, emplit d'une rage sans limite, comme si chaque forme de vie méritait d'être détruite.

Des pas résonnèrent dans les cavernes. Alvère se retourna et vit son second arriver, à bout de souffle. Il effectua un bref salut et se lança dans les explication.

-Il y a peu de morts et de blessé. Nous avons trouvé les hommes qui montaient la gardes et ils ont dit qu'ils s'étaient fait assommés par une branche, mais qu'ils n'en étaient pas sûr. Et aussi...hum...

L'homme semblait hésiter à terminer son rapport. D'un regard, Alvère l'invita à continuer.

-Il n'y a aucune trace de votre fils. Nous pensons qu'il s'est peut-être enfui ou qu'il s'est fait enlever.

L'homme salua son supérieur et repartit a l'extérieur. Alvère avait maintenant des réponses à ses questions. Son fils avait aidé les prisonnières a s'enfuir. Le traitre! Tout concordait, puisque des gardes l'avait vu à quelques reprise s'approcher de leurs cellules. Il allait le payer!

Dans la noirceur des cavernes, Alvère ne vit qu'à la dernière seconde qu'un autre de ses hommes arrivait, il tenait un parchemin à la main et le lui tendit sans un mot. Alvère le lut rapidement. Le papier disait que le Corbeau allait envoyer un représentant pour emmener les dragonnières et la dragonne à lui. Il ne manquait plus que ça! Maintenant, il devrait s'expliquer devait leur chef. L'homme froissa rageusement le papier entre ses mains et le jeta plus loin sur le sol.

-Réunis tout le monde, il faut se préparer à son arrivé!