Dragonnière

Chapitre 1

Alix attendait depuis une heure le retour de Siman, son frère. Il était partit à la bibliothèque pour, supposément, aller porter des livres, mais il avait dû, comme toujours, tomber le nez dans d'autres bouquins.

Siman était un vrai intellectuel. Il était passionné par ses études et les connaissances, contrairement a elle, pour qui tous ce savoir finissait parfois à lui donner mal a la tête. Ce qu'elle préférait, elle, s'était les combats. Elle adorait voir des chevalier sur leurs chevaux s'entraîner. Pas, comme les autres filles, pour voir de beaux bonhomme en armure, mais pour l'action, le bruit des épée qui se cogne, des chevaux au galop...

Malheureusement pour elle, son père fermier ne voulait pas de cette vie pour ses enfants. Il espérait qu'un jour son fils prendrait la relève et que sa fille mariait un beau jeune homme riche... Mais ni elle ni son frère ne voulait de ça.

Alix voulait travailler à la dur, dans les champs toute la journée, à cheval, sur le sol dans les prés. Et son frère voulait aller étudier en ville. Il était toujours le nez dans ses livres et était loin de la carrure d'un fermier.

Justement, quand Alix entra dans la bibliothèque, il était encore plongé dans ces histoires. Il ne releva même pas la tête lorsqu'elle vint s'assoir a coté de lui. Elle lui tapota l'épaule pour qu'il remarque sa présence. Il sursauta tellement fort qu'elle crue qu'il allait sauté jusqu'au plafond.

-Ça fait une heure que je t'attend, lui dit elle d'un ton accusateur.

-Désolé, mais je viens de trouver un livre qui parle de médecine Grace aux plantes et....

-Emprunte le et on retourne chez nous. le coupa-t-elle.

-Mais, et les autres courses?

-Je les ai déjà fait pendant que tu lisait. Ça fait près de deux heures que tu es ici.

-Deux heures.....

-Allez, amènes-toi.

Ils empruntèrent les livres et repartirent vers leur maison. Sur le sentier, Siman n'arrêta pas de raconter a sa sœur ce qu'il avait lu dans ses nouveaux livres. Elle l'écoutait vaguement, mais ses pensés étaient ailleurs. Car pour la première fois depuis longtemps, elle aussi avait louée un livre: L'art du combat. Elle l'avait légèrement feuilletée et était impatienté de le commencer. Il parlait des techniques de survie, de combats avec les armes classiques, épée et arc, mais aussi avec des armes de fortune, comment reconnaître une bonne épée et d'autres trucs du genre. Elle était impatiente de la lire, mais avant, elle avait une multitude de tâches à accomplir. Elle devait nourrir les chevaux, nettoyer leurs stalles, allez planter des carottes dans son jardin et retourner chercher la selle de sa jument qui était trouée et qu'elle avait fait réparée chez le tanneur. Ensuite seulement elle pourrait lire son livre.

Ils arrivèrent bientôt chez eux. Leur maison était située dans les premières de la campagne. Ils avaient un grand champs et un pré pour leur bétail. Une petit jardin de légumes était installé près d'un des murs de la maison. Cette bâtisse n'était pas très grande. Son toit courbe était fait de tuiles noires tendis que les murs étaient de briques grises. Leur foyer était peut être petit pour une maison de campagne, mais elle était chaleureuse et accueillante.

Alix franchit la porte en déposant les sacs sur la table de la cuisine. Elle se dépêcha de tous ranger dans les armoires avant de se diriger vers l'écurie, située juste à côté de la maison. Elle comprenait une quinzaine de stalles, dont le tiers était vide. La jument d'Alix était brune tachetée de blanc. Elle s'appelait neige, à cause de l'étoile en forme de flocon sur son front. La jeune fille lui flatta l'encolure avant de se diriger vers les seaux d'avoine et de foins. Elle les distribua rapidement aux chevaux et remplie leurs mangeoires de nourriture et d'eau avant de commencer a nettoyer les stalles. Elle était rendue à la troisième lorsqu'elle entendit des bruits de pas à l'extérieur. Elle relava la tête et vit une homme vêtus d'habits sales et crasseux. Il donnait l'air d'avoir parcouru une énorme distance. Il portait a son côté une épée au pommeau usé qui devait avoir beaucoup servi. Il tenait par la bride un cheval à la robe bai, du moins devait elle l'être sous cette tonne de crasse.