happy ending, hugo lloris (✓)

:: chapitre dix-neuf.

Allemagne - France.

Je n'ai jamais vu les garçons aussi stressés, les journaux n'ont fait que parler de cette rencontre exceptionnelle, que les bleus devaient gagner pour que le chat noir disparaisse enfin. En bref, les journaux n'y ont pas été de main morte, comme à leur habitudes.

Le soleil de Marseille est chaleureux, je me réjouis de ce temps sur le balcon de l'hôtel, un écouteur dans l'oreille droite passant du Queen au maximum. À part Paris et le Sud-Ouest, je n'ai jamais été visiter d'autres endroits en France.

Pourtant la Bretagne me plairait beaucoup, j'en suis certaine.

Après avoir prit le soleil quelques minutes, je me dirige vers mon ordinateur toujours de la musique dans les oreilles car elle me permet de passer dans cet autre univers que j'affectionne tant, celui du rêve et de la poésie.

J'ai réussi à avoir la wifi et j'en suis toute fière. J'ai décidé de me chercher un job, un vrai, que je pourrais pratiquer jusqu'à la fin de ma vie mais il est vrai que je n'ai aucune idée de ce que je veux vraiment faire alors je cherche de fond en comble.

- Rend moi ma manette Blaise, je vais te tuer avec si tu ne me la rends pas maintenant, t'as bien compris ! s'écrit Kingsley.

- Tu ne peux pas me tuer avec un objet si petit, et puis ça me ferait simplement une bosse, c'est nul ton argument pour me faire peur !

J'entends des pas pressés et un boum. Mais que font-ils encore ?

- Je voulais juste dire qu'une personne a vraiment tué quelqu'un avec une manette de xbox, alors à ta place j'aurais un peu peur Blaise, argumente André-Pierre, la force tranquille.

- Si tu le fais on aura plus que trois manettes, tente Blaise, et tu sais que Didier ne voudra jamais qu'on en achète une autre, juste pour nous punir parce que ce mec est malsain et malade aussi.

- C'est bon je te laisse.

- C'est pas finit ce boucan putain ! On peut pas travailler tranquille ici ! criais-je en colère.

Le silence, enfin.

Je repose mon regard sur mon écran d'ordinateur quand je tombe sur une annonce plutôt intéressante ma foi. Un poste en tant que journaliste au journal le « sud-ouest ». Pleins de souvenirs remontent en vague ; ma grand-mère s'installant à la table du jardin pour le lire ainsi que ma tante et moi allant à la librairie pour l'acheter.

C'est le métier qu'il me faut. De plus, c'est la catégorie sport qui est en manque de personnel : quoi de mieux avec mon expérience chez les bleus ?

×

J'ai envoyé un mail. Il ne me reste plus qu'à attendre leur réponse, qui, je crois, ne saurait tarder s'ils sont vraiment en manque d'effectif.

Heureusement, j'ai suivi des études littéraires. Seule une tâche se présente au tableau de rêve, le déménagement.

Si je réussis à avoir le job, je ne pourrai plus habiter à Paris.

Ce qui veut dire que je devrais quitter Neena, puis mon appartement auquel je tiens.

Mon coeur se serre, mes jambes flanchent et je m'écroule sur mon lit. Je respire longuement et passe une main dans mes cheveux, ça va aller, après tout je ne suis même pas sûre d'avoir ce job alors il n'y a pas de quoi s'inquiéter, non ?

Bien sûr que si, tu ne sais jamais de quoi est fait demain, surtout dans ton cas Iris, crie ma conscience. J'ai toujours su que cette dernière était là pour me faire chier, en restant la plus polie possible.