:: chapitre vingt.

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Les ai-je vraiment motivé jusqu'à les porter en finale ? Peut-être mais je n'en suis pas tout à fait convaincue, c'est grâce à eux et à leur volonté de faire bien qu'ils ont gagné.

Leur femme étaient présentes elles-aussi dans les tribunes, en compagnie des enfants. Elles ont été conviées à la grosse fête chic - étant le thème que Didier a choisit après mure réflexion, d'après match.

Que l'on gagne la finale ou non, avoir battu les allemands est déjà notre plus grande victoire alors nous pouvons les féliciter en organisant une fête.

- Neena ! Panique à bord, je répète encore une fois si tu n'as pas bien entendu, panique à bord ! criais-je en prenant mes cheveux à pleines mains.

- Que se passe t-il enfin ? Arrête d'essayer d'arracher tes cheveux, ça ne va pas m'expliquer la situation et encore moins l'arranger, m'informe-t-elle en soupirant, du moins, je peux entendre son soupir exaspéré à travers la caméra.

- Tu sais que nous sommes à Marseille et non à Clairefontaine, donc que je n'ai pas toute ma valise ? Tu sais que la fête organisée commence dans à peine vingt minutes ? Et tu sais que je n'ai rien à me mettre ? Nada, niet, rien, que-néni.

Je me triture les méninges pour m'apporter une réponse à tout ce foutu bazars mais rien ne me vient à l'esprit. Chic veut dire que je ne vais pas me mettre en jean troué et encore moins en jogging avec t-shirt à motifs.

Je suis épuisée de devoir trouver des solutions dans un court délai. Je suis épuisée d'être épuisée et je suis épuisée de toute cette pression. Ils sont habitués à ce genre de choses - surtout leur femme, pas moi !

- Calme-toi, Iris, il faut te calmer deux minutes et respirer ! Ne serait-ce que pour ton coeur et moi ne serait-ce que pour mes nerfs.

Je plonge dans mon lit et fais une moue d'enfant triste.

- Désolée Neen', je suis vraiment épuisée de tout en ce moment. Ici c'est absolument génial mais c'est fatiguant au plus haut point, jamais je n'ai eu autant de trucs à faire en l'espace d'un mois. Et le problème de la tenue à porter ne m'aide en rien non plus ! C'est chic, mais j'ai pas de vêtements chics sur moi ! m'exclamais-je, au bord de la crise cardiaque ou crise de pleurs, au choix.

- On avance petit à petit. Je sais maintenant que tu veux une robe. Pourquoi ne pas demander aux femmes des bleus, tu ne risques rien je pense, et elles doivent bien avoir des jolis accoutrements dans leur panoplie qui doivent être gigantesques. Tu penses qu'elles se trimballent avec des portiques et des...

Je n'écoute plus ma meilleure amie en me rendant compte que l'idée de demander aux filles si elles ont une robe à me prêter est une idée de génie qui n'était pas parvenue jusqu'à mon cerveau, logique.

Je me tourne vers l'écran et fait un signe à ma meilleure amie pour lui dire au revoir. J'éteins mon appareil aussi vite que possible et fonce dans une chambre au hasard.

Celle de Dimitri.

- Salut, t'aurais pas vu Ludivine ?

Le seul problème quand je débarque dans la chambre à l'improviste est que Payet se balade torse-nu et que sa femme est dans un coin de la pièce, aussi à poil que lui torse-nu.

- Tu veux quoi ? me demande la jolie blonde.

- Conseil urgent, très urgent, réunion de crise, le bordel en somme.

- Très bien.

Je reste plantée devant l'entrée alors que les deux amoureux me regardent, choqués de mon irruption soudaine et quelque peu ennuyés.

happy ending, hugo lloris (✓)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant