Août 2016: Péripétie Quotidienne 6
2h15 , la capitale s'anime et la musique résonne en moi autant que le funeste silence de la nuit. De la liqueur sang pour sang, ma névrose m'emporte, Ô frénésie de la ville !
Les sons se confondent et se mêlent ; l'électro déchaîné, l'expiration des hommes turbulents, les cris désespéré des gorgones et partout on me propose, on me défi, on me caresse, on me pousse, m'entraîne, me force. La brise semble bien plus douce que l'ardente température qui me possédait jadis. Et je me laisse fléchir sur la chaussée, riant en observant le ciel dénudé d'étoiles. Puis je chante. Ma voix se perd avec d'autres. Alors je hurle, pour m'entendre , avoir la confirmation que je suis présente , que c'est bien moi qui écrase le monde , que je ne m'évaporerais pas à l'aube.
Les saveurs brûlantes tordent mes boyaux alors que la fraîcheur de l'air à fait renaître mes jambes. Je m'élance entre des allées boisées, discernant avec peine le lointain. Mais l'espace m'importe peu ; j'étouffe. Je ne cesse d'écouter le battement continuel de mon coeur : il se hâte. Je bouscule les ombres, celles qui se resserrent autour de mon cou. Je n'ai plus les mots, plus la voix . Plus aucun souffle.Le soleil apparaît , heureux paternel de nos corps assoupis.
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Indescriptibles
Random"Pensez-vous que nous puissions avoir quelconques impacts sur les autres, sur nous même, sur l'horizontalité de l'espace, sur le temps qui défile aussi vite que les passants parisiens, sur ces ogres voraces aux estomacs abyssales, sur cet étudiant u...