PDV : Hez
Le soleil qui filtrait à travers les volets, me réveilla. Je restais étendu sur le dos profitant de ce réveil doux, j'avais bien dormi, bien dormi ? Je ne pensais pas que c'était encore possible, habituellement je me réveille en sursaut toutes les trois heures environ, terrorisée, hagard, et transpirante. Mais là rien, cette nuit avait été un pure délice, j'avais presque envie de me rendormir juste pour éprouver cette sensation de paix encore une fois. Je regardais l'homme à mes côtés, un loup plutôt, un Alpha, je ne savais pas exactement se que cela signifiait, seulement qu'il avait l'air plus fort que les autres loups donc surement plus important. Pourtant en le regardant dormir, il n'avait l'air ni effrayant, ni dangereux, il murmurait deux mots dans son sommeil : Âme-sœur.
Ces mots, je les avait déjà entendue dans la bouche des élèves à l'école, je les associais au comportement de certain élève entre-eux, une sorte de rapprochement...comme des sœurs, je suppose ; quand au mot Âme ... le vide galactique, absolument aucune définition ne me venais à l'esprit, sauf ... la religion, la mort ? Mais aucun rapport avec une amitié fraternelle, peut-être que c'était pour insister sur l'amitié forte qui liait les deux personnes ? Mais la religion avait disparu enfin celle avant les loup garous. Maintenant il n'existait plus qu'une sorte d'adulation pour les Alphas de la part des humains et bien sur des autres loups, mais pas jusqu'à les divinisées, enfin je crois ?
J'entendis mon ventre crier famine, à l'hôpital dans ma cellule au sous sol il n'y avait ni soleil ni nourriture, dans cette maison, les pièces étaient inondées de soleil et je supposais que la cuisine était plus que pleine. Seulement la petite voix de la peur voulait que je me recroqueville dans un coin, elle voulait que je craigne l'homme qui m'avait sauvé, elle voulait que je profite qu'il dorme pour sauter par la fenêtre et m'enfuir. Une partie de moi craignait l'Alpha, mais un mélange de mon instinct passé voulait tué les monstres de mes cauchemars donc le tué car il n'était qu'une bête sanguinaire assoiffée de sang et de chaires fraîches, on ajoutait à ça la thérapie de soumission aux loups que m'avait inculpé l'hôpital. Puis il y avait cette sensation au fond de moi, l'impression que cet homme agissait comme un baume sur moi,une chaleur positive, une sensation proche du réconfort.
Un son aiguë commençait à résonner dans mon crâne me signifiant que je réfléchissait trop, si je n'agissais pas maintenant, mon corps déboussolé allait craqué et j'allais soit hurler et me frappais la tête et pour me calmer et tuer tout le monde autour de moi ; soit tuer puis hurlé et finir par m'assommer moi même.
Je choisi de suivre mes instincts les plus primitifs c'est à dire La Faim, laissant de côté mes peurs, mon bon sens qui très rarement refaisait surface et venait de m'indiquer que se servir sans demander dans la maison d'un inconnu ce n'était pas très poli, merci maman et papa pour ces leçons indispensables en société, dommage que quand notre île fut envahie par des monstres sanguinaires, elles ne furent plus d'usages et c'est pas à l'hôpital que j'ai pu les mettre en application, donc je me rattraperais quand j'aurais remplie mon estomac à ras-bord.
Mon uniforme scolaire froissé, fini sur le sol à côté de mes chaussures, je trottinais vers les vêtements posés sur la chaise, que j'enfilais, ils sentaient l'homme et le parfum, un tee-shirt-robe, et un caleçon- short en coton doux et agréable comparé à la robe d'hôpital rappeuse que je portais là bas, cette tenue était juste parfaite.
Parfait, oui encore, j'avais ouvert le frigo géant de la cuisine au rez de chaussé, et mes yeux parcourraient les différentes étagères avec envie, des restes de gâteaux, des plats en sauce, des tartines de fois gras, du saumons, des œufs, sur la table plusieurs pains à peine entamés trônaient, du pain aux céréales, au maïs, aux blés, aux figues, aux raisins sec, aux lardons ...
Mes yeux pétillais, j'avais descendu les escaliers sur la pointe des pieds, même si cela ne faisait pas beaucoup de différence avec mes pas habituelles puisque ces prédateurs possédaient une ouïe supersonique, j'espérais juste que l'odeur du mâle sur mes vêtement cacherait ma propre odeur assez longtemps, pour que je me régale. Je ne connaissais pas les intentions de ces gens ni pourquoi ils m'avaient emmené dans ce palais, peut-être que l'Alpha voulait une amie puisque qu'il répétait sans cesse le mot : Âmes sœur. En tout cas je préférais faire des réserves au cas où ...
Je me concentrais sur la nourriture, et commençais à sortir les plats les plus goûteux, après avoir trouver les assiettes, les couverts, et un verre. Je me servie généreusement de chaque plat : un bout d'omelette, de la salade de pâtes, et des saucisses grillées au barbecue. En me servant du filet de bœuf cuit à la plancha, j'engouffrais une tartine de foie gras avec de la confiture de figue dessus, hum, je me servis un verre d'une sorte d'eau pétillante sucrée avec un arrière goût de menthe, étrange, mais très bon, j'avais fini ma première assiette et me servais maintenant des haricots rouges, et des blinis sur lesquelles je déposais une tranche de saumon et une sauce blanche persillée. Exquis. La cuisine était silencieuse, pourtant dans ma tête résonnait la symphonie de milles et une saveur, plus aucune pensées désagréables ne me traversaient juste l'explosion de bonheur et de goût que manger me procurait.
En finissant ma troisième assiette, je tentais de déchiffrer l'horloge mural, sans espoir, je n'arrivais pas à lire l'heure, pourtant avant j'y arrivais, encore quelque chose que j'avais perdu à cause de ce bâtard de Jack, et de ses expériences de malheur. J'envoyais valser la fin de mes lasagnes contre le mur, le bruit de l'assiette brisé me fit revenir sur terre.
Après un moment de réflexion, je décidais de d'abord goûter c'est appétissant gâteaux avant de nettoyer le verre brisée.
Je commençais le flan au caramel quand j'entendis du bruit dans la maison, j'avais fermé la porte de la cuisine donc je supposais simplement que les autres résidents commençaient à se réveiller, rah, si je pouvais lire l'heure.
Je mordais dans ma part de tarte au citron, quand une dizaine de personne, entrèrent avec fracas, certain transformés en loup, je criais de frayeur.
helo974
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Loup garou [ titre provisoire ] Pause Et Réécriture
LobisomemUne histoire avec des loups garous qui dirigent le monde. Hez, jeune humaine de 17 ans est qualifié de folle, car elle a subit un traumatisme. Pourtant elle devient l'âme sœur d'un Alpha. Tout le monde le sais les Alpha sont possessifs et ai...