Le Vent Du Désert Soufflait Ce Matin Là.... Sous contrat d'édition.

LE VENT DU DESERT SOUFFLAIT CE MATIN LA ! Sous contrat d'édition.

Khalid partie un.

Je m'appelle Khalid, j'ai dix ans et je suis seul !

Oui même si ce n'a pas été toujours la vérité, maintenant je suis seul ! J'ai pas envie d'ouvrir les yeux ! Je ne reconnais plus mon quartier, ni rien. Depuis que je me suis caché,  ou tombé! Je n'ose pas sortir, j'ai peur !

Moi je ne suis qu'un petit garçon, j'aime mes parents et ma jolie Maryam, ma grande sœur ! Où sont-ils ? Pourquoi je suis tout seul ? Dans notre jolie maison tout va bien, je ne me souviens pas de disputes ou de colères ! Non ! Dans ma maison à moi, on s'aime ! On partage et on est bien !

Mes yeux piquent et je crois que je vais être obligé de regarder autour de moi ; j'ai peur et je suis si seul. Où est le monde ? Où sont passés les autres ? Pourquoi j'ai mal ?

J'essaie d'ouvrir les yeux, devant moi il y a que du gris, alors je tends mes mains et je cherche...

Rien, il n'y as rien ! Seigneur s'il te plaît, aides moi. J'ai peur, j'ai froid et je sens une horrible douleur m'envahir.

-Mama, Baba...Je me mets à hurler. Je veux mes parents, je veux que Mama me serre dans ses bras ! Je veux entendre la voix rassurante de Baba... Et par-dessus tout le rire de Maryam ! Maryam c'est le soleil de notre maison ! C'est mon soleil à moi ! Soudain j'entends une voix, c'est qui ? Qui est là ?

Personne ne répond ! Je cherche dans ma tête, je ne me souviens de rien ! La voix résonne et reviens vers moi ! C'est ma voix ! Alors il n'y a que moi ici...

Avec mes mains je touche mon visage, il est bizarre, je ne me reconnais pas ! Ma peau me brûle, il y a des bosses. Aie ! J'ai trop mal, de l'eau, il me faut de l'eau ! Alors je pleure, mes larmes me piquent ! J'arrive pas à ouvrir les yeux. C'est tout collé ! Baba, Mama où êtes –vous ? Je crie et je reconnais enfin ma voix, alors je crie encore plus fort, je hurle...

Dans cet endroit que je ne reconnais pas, mes cris rebondissent et me font mal aux oreilles, il faut que j'ouvre mes yeux, que je vois où je suis, si je veux sortir d'ici !