Chapitre 5

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Mélissa d'amouuuur
WOUHOU !

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Le lundi arrive plus vite que jamais. Comme à mon habitude, mon weekend c'est passé avec Turde. Remarque : La semaine aussi, nous ne nous quittons jamais. Je traîne une nouvelle fois ma grosse valise jusqu'à ma chambre d'internat. Je suis la première arrivée, puisqu'il n'y à aucune trace de sa valise nul part. D'habitude, je l'aurais attendue... Mais aujourd'hui, je suis bien trop pressée de retrouver Rémi pour ça. Malgré le fait qu'il c'est bien foutu de ma gueule en se droguant dès que j'avais le dos tourné, alors que je lui avait formellement dit d'arrêter, il est tout de même mon copain, et ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Je me dirige donc vers la cafette, où je suis sûr de le trouver. Mais deux puissant bras m'encerclent par derrière et des lèvres pulpeuses ce pressent sur ma joue.

- Salut toi...

Sa voix m'envoie des milliards de frissons dans tout le corps, et je me retourne avant de me hisser sur la pointe des pieds pour l'embrasser vraiment. Son corps contre le mien ma tellement manqué, et je serais prête à louper tous les cours de la matinée pour rester un peu plus de temps avec lui.

- Tu m'as manqué, Rémi.

- Toi aussi Bébé.

Je lui sourit. Son visage est si près du mien qu'à chaque fois qu'il respire je sens son souffle rouler sur ma peau.

- Bien passé ton weekend ? je demande.

- Je ne sais pas s'il est possible de passer un bon weekend quand tu n'es pas là.

Je sourit à ça phrase. Rémi est adorable, et je suis prête à essuyer n'importe laquelle de ces fautes rien que pour ça.

- Et toi ?

- Comme je l'ai dit : Tu m'as manqué. Beaucoup manqué.

Il sourit avant d'enfouir sa tête dans mon coup et de me mordre gentiment.

- C'est peut-être parce qu'on a pas pu ce dire réellement "au revoir" avant le weekend...

Sa voix est lourde de sous entendu.

- Rémi, on est dans le couloir...

Ma voix dit une chose mais le ton que j'empreinte et les réactions de mon corps en disent une autre. Je glousse comme une dinde et mes mains s'enroulent dans ces cheveux.

- Je pourrais te prendre là, tout de suite.

Je ricane.

- Tu oserais prendre le risque que l'un de ces geeks puceaux me vois nu ?

Rémi est jaloux et impulsif, et quiconque m'approche, que ce soit son meilleur ami où un inconnu, auras le droit à son point dans ma gueule.

- Non, t'as raison. Tu n'es rien qu'à moi et personne d'autre à le droit de te voir où te toucher.

Je ris.

- Ce qui n'empêche que j'ai envie de toi.

Je ne dit rien. C'est réciproque, mais jamais je ne l'avouerais.

- Malheureusement, vendredi, ton exposé m'en à empêcher.

Mais t'a trouver autre chose pour te réconforter, n'est-ce pas ?

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